Mise en place de la filière universitaire pour les médecins généralistes

Cette réforme du cursus médical a pour ambition de redonner à la médecine générale sa place de pivot du système de santé par la revalorisation et l'amélioration de la formation.

Jamais auparavant dans l'histoire la sécurité sanitaire mondiale n'avait autant dépendu de la coopération internationale et de la volonté de tous les pays d'agir efficacement pour combattre les menaces nouvelles ou émergentes. C'est le message clair ressortant cette année du Rapport sur la Santé dans le Monde, Un avenir plus s ûr , qui se termine par six recommandations essentielles pour atteindre le niveau le plus élevé possible de sécurité en santé publique :

La reconnaissance de la médecine générale, dans son acception de soins primaires ou soins de premier recours, est aujourd'hui un enjeu de notre système de santé, pour des raisons liées à l'accès des soins, à des raisons économiques et démographiques.

La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 et ses textes réglementaires d'application l'ont établie au rang de spécialité à part entière, entraînant ainsi sa reconnaissance universitaire.

Cette réforme du cursus médical a pour ambition de redonner à la médecine générale sa place de pivot du système de santé par la revalorisation et l'amélioration de la formation.

La création, par l'arrêté du 24 octobre 2006, d'une option de médecine générale au sein de la sous-section de médecine interne du Conseil national des universités (CNU), est un pas supplémentaire vers la constitution d'une filière universitaire complète.

Dans ce contexte, l'attribution en juin 2007 de 8 postes supplémentaires de maîtres de conférences en médecine générale portant à 16 le nombre total de création, répondait à une demande légitime des syndicats d'enseignants.

Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports vient de prendre trois décisions:

1 - les maîtres de stages qui assurent l'encadrement des étudiants de 2ème cycle des études médicales seront rémunérés . Un quart des étudiants pourront bénéficier de ce stage; 2 - par ailleurs, les maîtres de stages qui assurent l'encadrement des internes en 3ème cycle verront leur indemnité revalorisée de 12% prenant en compte l'absence de revalorisation depuis 9 ans; 3 - les chefs de cliniques des universités associés verront leur activité de soins rémunérée pour assurer l'activité clinique en secteur libéral chez les médecins généralistes équivalent à celui de leurs collègues chefs de cliniques assistants des hôpitaux.

Les modalités de financement de cette activité clinique seront adaptées aux conditions d'exercice et pourront être de 3 types:

-soit l'exercice salarié dans des structures de type centres de santé, dispensaires, PMI, hôpitaux locaux…

-soit l'exercice libéral : cet exercice peut s'envisager et être rémunéré dans deux cadres différents:

. en tant que collaborateur libéral en cabinet avec un professeur associé ou avec un médecin installé. Les modalités sont en cours de formalisation, par la Caisse nationale d'assurance maladie.

. en tant que remplaçant en cabinet libéral. Un véritable statut universitaire, incluant une titularisation des généralistes enseignants doit être élaboré par les ministères concernés.

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