Les données provisoires issues de l'étude de phase 2 ont démontré que 93 % des personnes atteintes d'hépatite C ayant suivi pendant un total de 12...

Les données provisoires issues de l'étude de phase 2 ont démontré que 93 % des personnes atteintes d'hépatite C ayant suivi pendant un total de 12 semaines un traitement hybride incluant l’INCIVEK™ (telaprevir) et VX-222 (400mg) ont réussi à enrayer le virus (RVP)

– Vertex annonce son intention de lancer une étude de phase 3 afin d'évaluer un traitement sur 12 semaines administré à des patients naïfs de tout traitement et à des patients en rechute atteints d'hépatite C de génotype 1 –

Les données provisoires issues de l'étude de phase 2 ont démontré que 93 % des personnes atteintes d'hépatite C ayant suivi pendant un total de 12 semaines un traitement hybride incluant l’INCIVEK™ (telaprevir) et VX-222 (400mg) ont réussi à enrayer le virus (RVP)

– Vertex annonce son intention de lancer une étude de phase 3 afin d'évaluer un traitement sur 12 semaines administré à des patients naïfs de tout traitement et à des patients en rechute atteints d'hépatite C de génotype 1 –

Vertex Pharmaceuticals Incorporated (Nasdaq : VRTX) a communiqué aujourd'hui les résultats provisoires de ZENITH, une étude de phase 2 visant à évaluer la sécurité, la tolérabilité et l'efficacité de plusieurs traitements de 12 et 24 semaines que l'on adapte en fonction de la réponse des patients; ces traitements hybrides sont basés sur l'administration de VX-222 (100 mg ou 400 mg), un inhibiteur de polymérase phare actuellement en cours de développement, et de comprimés d'INCIVEK™ (telaprevir ), d'interféron pégylé et de ribavirine à des personnes atteintes d'hépatite C chronique de génotype 1 n'ayant jamais reçu de traitement. En s'appuyant sur les résultats annoncés aujourd'hui ainsi que sur les données provenant des autres branches de l'étude ZENITH précédemment communiquées, Vertex a l'intention de mettre en place une étude de phase 3 visant à évaluer l'efficacité de cette quadrithérapie de 12 semaines au total sur des patients atteints d'hépatite C chronique de génotype 1 naïfs de tout traitement et sur des patients en rechute.

Dévoilées aujourd'hui, les données des deux branches de ZENITH mettant en œuvre cette quadrithérapie (C et D) ont démontré que, quelle que soit la durée du traitement, 90 % des patients du groupe VX-222 (400 mg) présentaient des niveaux indétectables du virus de l'hépatite C dans leur sang 12 semaines après la fin du traitement (réponse virologique prolongée 12, ou RVP12). Cinquante pour cent (15/30) des patients qui ont reçu le traitement hybride incluant le VX-222 (400 mg) se sont avérés éligibles à un traitement de 12 semaines au total et 93 % (14/15) d'entre eux ont enrayé le virus (réponse virologique prolongée, ou RVP). Concernant les patients de la branche VX-222 (400 mg) ayant reçu pendant 12 semaines supplémentaires un traitement constitué uniquement d'interféron pégylé et de ribavirine, 87 % (13/15) présentaient des traces indétectables du virus de l'hépatite C 12 semaines après la fin du traitement. Les résultats de l'étude ont également démontré que les patients ayant bénéficié de cette quadrithérapie ont présenté une réponse virologique rapide; pour plus de 85 % d'entre eux, les traces du virus de l'hépatite C dans le sang après quatre semaines de traitement étaient indétectables. Parmi les effets indésirables les plus fréquents (≥20 %) de la quadrithérapie, on note notamment de la fatigue, des nausées, des diarrhées, de l'anémie, du prurit (démangeaisons), de l'insomnie et des éruptions cutanées. Les données provisoires de ZENITH seront communiquées à l'occasion d'une présentation visuelle de dernière minute organisée dans le cadre du Liver Meeting®, le 62e réunion annuelle de l'American Association for the Study of Liver Diseases (AASLD).

« Plus de 85 % des patients ayant reçu les quatre médicaments dans le cadre de ZENITH présentaient des traces indétectables du virus de l'hépatite C à la semaine 4. En outre, sans considération de la durée du traitement, 90 % d'entre eux ont réussi à enrayer le virus, » a déclaré Robert Kauffman, M. D., Ph. D., vice-président directeur et médecin en chef auprès chez Vertex. « En s'appuyant sur ces résultats provisoires, Vertex est entrée en communication avec les organismes compétents relativement à la démarche réglementaire de cette quadrithérapie, avec l'intention de mettre en place des études de phase 3 sur un vaste groupe de personnes atteintes de l'hépatite C de génotype 1 au cours du premier trimestre de l'année 2012. »

« La possibilité d'obtenir des taux élevés de guérison en seulement 12 semaines de thérapie est une perspective enthousiasmante pour l'avenir du traitement », a déclaré David R. Nelson, M.D., professeur de médecin à l'école de médecin de l'université de Floride, directeur de l'UF Clinical and Translational Science Institute (Institut des sciences cliniques et translationnelles de l'université de Floride) et chercheur principal dans le cadre de ces essais.

Les patients figurant dans les branches C et D de l'étude ZENITH ont donc reçu les quatre médicaments pendant les 12 premières semaines de traitement. Les personnes qui présentaient des niveaux indétectables du virus de l'hépatite C dans leur sang (ARN du VHC) aux semaines 2 et 8 pouvaient prétendre à un arrêt du traitement à la semaine 12. Les autres patients devaient poursuivre le traitement pendant 12 semaines supplémentaires avec uniquement de l'interféron pégylé et de la ribavirine, pour un total de 24 semaines de traitement. Dans le cadre de cette étude, le VX-222, l'INCIVEK et la ribavirine étaient administrés deux fois par jour (BID).

Les branches A (n=18) et B (n=29) de l'étude ZENITH visaient à évaluer des traitements hybrides à deux médicaments administrés par voie orale uniquement, soit le VX-222 (100 mg ou 400 mg) et l'INCIVEK (1,125 mg). Les personnes des branches A et B traitées au VX-222 (400 mg) et à l’INCIVEK ont présenté une activité antivirale initiale assez importante. Toutefois, comme précédemment annoncé, une percée virale a entraîné la mise en application de la procédure d'arrêt prédéfinie associée, ce qui s'est traduit par l'interruption de ces thérapies.

Deux branches de traitement supplémentaires (E et F) furent ajoutées à l'étude. Celles-ci devront permettre d'évaluer les effets d'une trithérapie de 12 semaines, laquelle se basera sur l'administration par voie orale uniquement de VX-222 (400 mg), d'INCIVEK et de ribavirine (à l'exclusion donc de l'interféron). La branche E (n=23) s'intéresse aux personnes atteintes d'hépatite chronique C de génotype 1b et la branche F (n=23) aux personnes atteintes d'hépatite chronique C de génotype 1a. Vertex estime être en mesure de communiquer les données de fin de traitement de toutes les thérapies par voie orale uniquement au début de l'année 2012.

 
ZENITH : Résultats relatifs à l'efficacité chez l’ensemble des patients des branches C et D ayant terminé le traitement
 

Virus de l'hépatite C indétectableà la 24e semaine pour tous les(analyse des sujets retenus au début del'essai clinique)

SVR24 pour les personnes ayant suivi 12 semainescomplètesde traitement

Virus de l'hépatite C indétectablechez les personnes ayantsuivi 24 semaines detraitement (SVR12)

Branche D : VX-222 (400 mg),INCIVEK, péginterféronet ribavirine* (n=30)

(n=30)

90 %

(27/30)

93 %

(14/15)+

87 %

(13/15)

Branche C : VX-222 (100 mg),INCIVEK, péginterféronet ribavirine**

(n=29)

83 %

(24/29)

82 %

(9/11) ++

83 %

(15/18)

SVR12 : virus de l'hépatite C indétectable 12 semaines après la fin du traitement.

 

*Chez 50 % des patients (15 sur 30), le virus de l'hépatite C était indétectable à la 2e et à la 8e semaine et le traitement a pu être arrêté à la 12e semaine. Deux personnes appartenant à la branche de traitement VX-222 (400 mg) ont arrêté le traitement avant la 12e semaine et n'ont pas atteint SVR12.

 

**Chez 38 % des patients (11 sur 29), le virus de l'hépatite C était indétectable à la 2e et à la 8e semaine et le traitement a pu être arrêté à la 12e semaine. Quatre personnes appartenant à la branche de traitement VX-222 (100 mg) ont arrêté le traitement avant la 12e semaine et deux d'entre elles n'ont pas atteint SVR12.

 

+Une personne appartenant à la branche de traitement de 12 semaines VX-222 (400 mg) a fait une rechute.

++Deux personnes appartenant à la branche de traitement de 12 semaines VX-222 (100 mg) ont fait une rechute.

 

Dans ZENITH, la concentration du virus de l'hépatite C dans le sang a été mesurée à l'aide du test Roche COBAS® Taqman HCV test avec une limite de dosage de 25 unités/mL.

Les effets indésirables les plus fréquemment observés (≥20 %) dans les branches de traitement prenant quatre médicaments (C et D) étaient la fatigue, des nausées, la diarrhée, l'anémie, des prurits (démangeaisons), l'insomnie et des éruptions cutanées. La majorité de ces symptômes étaient moyens à modérés. De graves effets indésirables observés chez au moins deux patients étaient la neutropénie, l'hypomagnésémie et l'anémie. Dans chaque branche de traitement, trois personnes ont arrêté celui-ci avant la 12e semaine et une personne dans chaque branche a arrêté le traitement entre la 12e et la 24e semaine alors qu'elle ne prenait plus que du péginterféron et de la ribavirine. Aucun patient n'a dû arrêter le traitement pour cause de symptômes gastro-intestinaux ou d'accroissement de la charge virale.

À propos de ZENITH

ZENITH est un essai de phase 2 ayant nécessité la participation de 106 personnes atteintes du virus de l'hépatite C chronique de génotype 1 et ayant commencé avec quatre branches de traitement visant à évaluer les traitements de polythérapie en fonction de la réponse virologique au VX-222, principal inhibiteur de polymérase en développement de Vertex, associé à INCIVEK, Pegasys® (péginterféron alfa-2a) et Copegus® (ribavirine), trois médicaments approuvés pour le traitement de l'hépatite C. Le principal critère de cet essai est l'innocuité et la tolérabilité. Le critère secondaire concerne l'activité antivirale au cours du traitement et la proportion de personnes ayant atteint une réponse virologique durable dans chaque branche de traitement.

Mises à jour des plans de développement de Vertex concernant l'hépatite C

Plusieurs essais ont été prévus et entrepris par Vertex afin d'évaluer un traitement de 12 semaines au total administrés à des personnes atteintes de l'hépatite C chronique de génotype 1.

Traitements « QUAD » basés sur la prise de quatre médicaments

En fonction des résultats de ZENITH annoncés aujourd'hui et des données précédemment présentées concernant d'autres branches de traitement de cet essai, Vertex discute actuellement avec les organismes de réglementation sur l'avenir du traitement basé sur la prise de quatre médicaments, avec l'intention de lancer un essai de phase 3 permettant d'évaluer un traitement d'une durée totale de 12 semaines chez des personnes atteintes de l'hépatite C chronique de génotype 1 n'ayant jamais reçu de traitement ou ayant fait une rechute après au moins un premier traitement au péginterféron et à la ribavirine.

Vertex est également en cours de discussion avec les organismes de réglementation concernant deux autres essais visant à évaluer des traitements de 24 et 48 semaines basés sur la prise de quatre médicaments en fonction de la réponse virologique de patients n'ayant jamais reçu de traitement et atteints de cirrhose (lésions cicatricielles du foie) d'une part, et de patients n'ayant pas présenté de réponse virologique satisfaisante (réponse partielle ou nulle) à au moins un traitement antérieur au péginterféron et à la ribarivine uniquement.

Traitement de 12 semaines sans péginterféron

Vertex s'attend à pouvoir fournir les données de fin de traitement provenant des branches de traitement avec administration entièrement orale (E et F) de l'essai ZENITH au début de l'année 2012. Ces branches d'essai évaluent un traitement de 12 semaines à base de VX-222, d'INCIVEK et de ribavirine. La posologie devrait être terminée pour tous les patients en décembre 2011.

Traitement de 12 semaines par polythérapie à base d'INCIVEK pour les patients IL28B

En octobre 2011, Vertex a annoncé le lancement de l'essai SOMMAIRE de phase 3b visant à évaluer un traitement de 12 semaines à base d'INCIVEK associé au péginterféron et à la ribavirine chez des personnes atteintes d'hépatite C chronique de génotype 1 et ayant la variation « CC » près du gène IL28B.

À propos d'INCIVEK et du VX-222

INCIVEKMC (télaprévir) en comprimés est un médicament administré par voie orale qui agit directement sur la protéase du virus de l'hépatite C, une enzyme indispensable à la réplication virale. INCIVEK est l'antiviral à action directe le plus prescrit dans le traitement de l'hépatite C chronique de génotype 1 et a été utilisé pour traiter plus de 17 000 personnes aux États-Unis.

INCIVEK a été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis en mai 2011 et par Santé Canada en août 2011 pour le traitement des personnes atteintes d'hépatite C chronique de génotype 1 et présentant une maladie hépatique compensée (caractérisée par la présence d’un certain nombre de lésions hépatiques n’altérant cependant pas encore le fonctionnement du foie), notamment la cirrhose (lésions cicatricielles du foie). INCIVEK a été approuvé pour les personnes qui n’ont jamais reçu de traitement contre l’hépatite C, ou pour celles qui n’ont pas obtenu une réponse virologique soutenue ou une résolution virale malgré les traitements antérieurs (rechutes, réponses partielles ou réponses nulles).

VX-222 est un médicament administré par voie orale en développement qui est un inhibiteur non nucléoside de la polymérase du VHC NS5B. VX-222 est actuellement évalué en association avec INCIVEK, le péginterféron et la ribavirine dans le cadre d'un essai de phase 2. Vertex détient les droits de commercialisation mondiale de VX-222.

INCIVEK (750 mg) est administré à raison de deux comprimés de 375 mg, trois fois par jour, pendant 12 semaines en association avec le péginterféron et la ribavirine. Chaque mensuel d'INCIVEK contient quatre boîtes renfermant des plaquettes alvéolées quotidiennes. À la fin des 12 premières semaines, tous les patients cessent de prendre INCIVEK et continuent de recevoir le péginterféron et la ribavirine comme seul traitement pendant encore 12 ou 36 semaines. Avec une polythérapie à base d’INCIVEK, plus de 60 % des personnes traitées pour la première fois, de même que celles ayant fait une rechute après un traitement antérieur, devraient arrêter leur traitement au bout de 24 semaines. Tous les autres patients recevront un traitement d’une durée totale de 48 semaines. Un essai de phase 3 évaluant l'effet de deux doses quotidiennes d'INCIVEK est en cours.

Les effets secondaires les plus graves d’INCIVEK sont les éruptions cutanées et l'anémie : lors des essais cliniques, ils ont provoqué l'arrêt du traitement chez 1 % des personnes participantes. Les effets indésirables les plus fréquemment liés à la polythérapie à base d’INCIVEK comprennent : fatigue, démangeaisons, nausées, diarrhée, vomissements, troubles au niveau de l’anus ou du rectum et altérations du goût.

Vertex a mis au point le télaprévir en collaboration avec Tibotec BVBA et Mitsubishi Tanabe Pharma. Vertex détient les droits de commercialisation en Amérique du Nord où ce produit est vendu sous le nom de d’INCIVEK (in-SI-vec). Par l'intermédiaire de sa filiale, Janssen, Tibotec détient les droits de commercialisation du télaprévir en Europe, en Amérique du Sud, en Australie, au Moyen-Orient et dans certains autres pays. En septembre 2011, le télaprévir a été approuvé dans l'Union européenne et en Suisse. Le télaprévir est connu sous le nom d'INCIVO® en Europe. Mitsubishi Tanabe Pharma détient les droits de commercialisation du télaprévir au Japon et dans certains pays d'Extrême-Orient. En septembre 2011, le télaprévir a été approuvé au Japon et sera connu sous le nom de Telavic®.

RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS RELATIFS À L’INNOCUITÉ

Indication

INCIVEKMC (télaprévir) est un médicament vendu sur ordonnance utilisé en parallèle avec le péginterféron alfa et la ribavirine pour traiter les adultes ayant contracté l’hépatite C chronique de génotype 1 et souffrant de problèmes hépatiques stables, lorsqu'ils n’ont jamais été traités ou qu’ils ont reçu un traitement qui a échoué. L’innocuité et l’efficacité d’INCIVEK chez les personnes de moins de 18 ans restent à démontrer.

Renseignements importants relatifs à l’innocuité

INCIVEK doit toujours être pris en parallèle avec le péginterféron et la ribavirine. Chez le fœtus, la ribavirine peut causer des malformations, voire entraîner la mort. Par conséquent, une femme enceinte ou susceptible de tomber enceinte ou un homme ayant une partenaire sexuelle enceinte ne doit pas prendre de polythérapie à base d'INCIVEK. Durant le traitement, les patients doivent recourir à deux moyens de contraception efficaces et, à l’issue du traitement, ils doivent continuer à les utiliser pendant six mois.

INCIVEK et les autres médicaments peuvent interagir et causer des effets secondaires graves et même dangereux. Il existe certains médicaments que les patients ne peuvent pas prendre parallèlement à une polythérapie à base d’INCIVEK. Les patients doivent informer leurs médecins de tous les médicaments qu'ils prennent, que ces médicaments soient vendus ou non sur ordonnance ou encore qu'il s’agisse de vitamines ou de plantes médicinales.

INCIVEK peut causer de graves effets secondaires, comme le rash ou l’anémie. Les effets secondaires d’INCIVEK les plus courants sont les démangeaisons, les nausées, la diarrhée, les vomissements, les problèmes anaux et rectaux, la modification de la sensibilité gustative et la fatigue. Une polythérapie à base d’INCIVEK peut produire d’autres effets secondaires causés par l'INCIVEK ainsi que par le péginterféron alfa et la ribavirine. Les patients doivent informer leurs médecins de tous les effets secondaires gênants ou persistants qui surviennent.

Vous trouverez la posologie complète d'INCIVEK ainsi que le guide de prescription sur le site www.INCIVEK.com.

INCIVEKMC est une marque de commerce de Vertex Pharmaceuticals Incorporated.

PEGASYS® et COPEGUS® sont des marques déposées d’Hoffmann-La Roche.

À propos de l'hépatite C

L’hépatite C est une maladie hépatique grave causée par le virus du même nom, qui se transmet par contact direct avec le sang d’une personne infectée et s’attaque au foie1. L’hépatite C chronique peut causer des problèmes hépatiques graves et même létaux, comme la cirrhose, l’insuffisance hépatique ou le cancer du foie1 . Bien que nombre de personnes ayant contracté l’hépatite C ne présentent pas de symptômes, d’autres peuvent éprouver de la fatigue ou des douleurs abdominales, avoir de la fièvre ou présenter les symptômes de l’ictère1.

Contrairement au virus de l'hépatite B et au VIH, l'hépatite C chronique est une maladie curable2. Toutefois, près de 60 % des patients n’atteignent pas le stade de la réponse virologique soutenue3,4,5 ni la guérison6 après un traitement de 48 semaines uniquement au péginterféron et à la ribavirine. Si le traitement n’est pas efficace et qu’une personne ne guérit pas, les probabilités que cette dernière contracte une maladie hépatique évolutive augmentent7,8.

Dans le monde, plus de 170 millions de personnes contractent l’hépatite C de façon chronique6. Aux États-Unis, près de quatre millions de personnes souffrent d’hépatite C chronique et 75 % d’entre elles n'en sont pas conscientes9 . Dans ce pays, l’hépatite C est quatre fois plus fréquente que le VIH9. Les deux tiers des personnes qui souffrent d’hépatite C chronique sont nées entre 1946 et 196410 . Cette maladie est à l’origine d’une bonne partie des greffes de foie aux États-Unis et elle causerait entre 4 600 et 12 000 décès par an11,12 . Le montant des dépenses médicales nécessaires au traitement de l’hépatite C aux États-Unis devrait plus que doubler d’ici 2029 et passer de 30 milliards à environ 85 milliards de dollars9.

Note spéciale concernant les déclarations prospectives

Le présent communiqué de presse contient des déclarations prospectives au sens de la loi de réforme américaine de 1995 sur les litiges portant sur les valeurs mobilières privées, y compris concernant (i) l’intention d’entreprendre, au premier trimestre de 2012, des essais de phase 3 sur le traitement à base de quatre médicaments; (ii) les possibilités d’obtenir des taux de guérison élevés après seulement 12 semaines de thérapie; (iii) l’aboutissement des discussions menées avec les organismes de réglementation au sujet des futurs essais cliniques; (iv) les résultats obtenus par tous les groupes de l’essai ZENITH à l’issue du traitement par voie orale. Bien que la Société considère que les déclarations prospectives formulées dans le présent communiqué de presse sont exactes, un certain nombre de facteurs sont susceptibles d'influer sur les résultats ou les événements réels, et ces derniers pourraient différer considérablement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. Les risques et incertitudes qui existent concernent notamment l’éventualité que les données provisoires présentées dans le présent communiqué ne reflètent pas les résultats finaux du présent essai clinique, que les résultats qu’obtiendront les autres groupes qui participeront à cet essai clinique soient décevants, que les futurs essais cliniques réalisés à base de télaprévir et de VX-222 ne donnent pas des résultats favorables, que des facteurs scientifiques, cliniques, concurrentiels ou commerciaux puissent avoir des conséquences négatives sur le potentiel des thérapies à base de télaprévir et de VX-222 et que les autres risques, décrits dans la rubrique Facteurs de risque du rapport annuel et des rapports trimestriels que Vertex a enregistrés auprès de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis et qui sont disponibles sur le site www.vrtx.com, se concrétisent. Vertex rejette toute obligation de mettre à jour les renseignements contenus dans le présent communiqué de presse si de nouveaux renseignements venaient à être mis à disposition.

Vertex en bref

Vertex crée de nouvelles possibilités dans le domaine de la médecine. Nos équipes découvrent, développent et commercialisent des thérapies innovantes pour que les personnes atteintes de maladies graves puissent vivre mieux.

Les chercheurs de Vertex et nos collaborateurs travaillent sur de nouveaux médicaments pour guérir ou améliorer significativement le traitement des hépatites C, de la mucoviscidose, de la polyarthrite rhumatoïde, de l'épilepsie et d'autres maladies potentiellement mortelles.

Fondée il y a plus de 20 ans à Cambridge, Massachusetts, Vertex a aujourd'hui des programmes de recherche dans le monde entier et des sites implantés aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada. Aujourd'hui, Vertex emploie plus de 1 900 personnes dans le monde et le magasine Science a placé Vertex en tête de son classement 2011 des employeurs dans le domaine des sciences du vivant.

INCIVEKMC est une marque de commerce de Vertex Pharmaceuticals Incorporated.

PEGASYS® et COPEGUS® sont des marques déposées d’Hoffmann-La Roche.

1 Centers for Disease Control and Prevention, Hepatitis C Fact Sheet: CDC Viral Hepatitis, disponible à l’adresse : http://www.cdc.gov/hepatitis/HCV/PDFs/HepCGeneralFactSheet.pdf, consulté le 21 mars 2011.

2 Pearlman BL et Traub N, Sustained Virologic Response to Antiviral Therapy for Chronic Hepatitis C Virus Infection: A Cure and So Much More, Clin Infect Dis, avril 2011, 52(7), pp. 889-900.

3 Manns MP, McHutchison JG, Gordon SC et coll., Peginterferon alfa-2b plus ribavirin compared with interferon alfa-2b plus ribavirin for initial treatment of chronic hepatitis C: a randomised trial, Lancet, 2001, 358, pp. 958-965.

4 Fried MW, Shiffman ML, Reddy KR et coll., Peginterferon alfa-2a plus ribavirin for chronic hepatitis C virus infection, N Engl J Med, 2002, 347, pp. 975-982.

5 McHutchison JG, Lawitz EJ, Shiffman ML et coll., IDEAL Study Team. Peginterferon alfa-2b or alfa-2a with ribavirin for treatment of hepatitis C infection, N Engl J Med, 361, pp. 580-593.

6 Ghany MG, Strader DB, Thomas DL, Seeff, LB, Diagnosis, management and treatment of hepatitis C; An update, Hepatology, 2009, 49 (4), pp. 1-40.

7 Morgan TR, Ghany MG, Kim HY, Snow KK, Lindsay K, Lok AS, Outcome of sustained virological responders and non-responders in the Hepatitis C Antiviral Long-Term Treatment Against Cirrhosis (HALT-C) trial, Hepatology, 2008, 50 (supplément 4), 357A (résumé 115).

8 Veldt BJ, Heathcote J, Wedmeyer H, Sustained virologic response and clinical outcomes in patients with chronic hepatitis C and advanced fibrosis, Annals of Internal Medicine, 2007, 147, pp. 677-684.

9 Institute of Medicine of the National Academies, Hepatitis and liver cancer: a national strategy for prevention and control of hepatitis B and C, éd. Colvin HM and Mitchell AE, disponible à l’adresse : http://www.iom.edu/Reports/2010/Hepatitis-and-Liver-Cancer-A-National-Strategy-for-Prevention-and-Control-of-Hepatitis-B-and-C.aspx, mis à jour le 11 janvier 2010, consulté le 21 mars 2011.

10 Pyenson B, Fitch K, Iwasaki K, Consequences of hepatitis C virus (HCV): Costs of a baby boomer epidemic of liver disease, disponible à l’adresse : http://www.natap.org/2009/HCV/051809_01.htm, mis à jour en mai 2009, consulté le 21 mars 2011. Ce rapport a été commandé par Vertex Pharmaceuticals Inc.

11 Volk MI, Tocco R, Saini S, Lok, ASF, Public health impact of antiviral therapy for hepatitis C in the United States, Hepatology, 2009, 50(6), pp. 1750-1755.

12 Davis GL, Alter MJ, El-Serag H, Poynard T, Jennings LW, Aging of hepatitis C virus (HCV)-infected persons in the United States: A multiple cohort model of HCV prevalence and disease progression, Gastroenterology, 2010, 138, pp. 513-521.

(VRTX-GEN)

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