500 millions d’euros pour les RTT hospitalières La CSMF refuse que les médecins libéraux paient pour l’hôpital.

La CSMF, premier syndicat médical français, dénonce l’iniquité du gouvernement entre les soins de ville et l’hôpital. D’un côté, des conditions infernales sont imposées aux praticiens libéraux, dès qu’il s’agit de mettre en application les mesures conventionnelles portant sur leurs honoraires, au motif que les caisses seraient vides. D’un autre, l’Etat déverse l’argent à flot, près de 500 millions d’euros, pour payer les RTT des praticiens hospitaliers qui résultent d’une mauvaise gestion de l’hôpital.

La CSMF dénonce l’attitude du gouvernement qui privilégie une fois de plus l’hôpital après lui avoir accordé un objectif de progression de dépenses, à +2,6%, très supérieur à celui des soins de ville qui a été réduit à +2,1%.Le gouvernement demande aux médecins de ville d’économiser 550 millions d’euros dans le cadre de la maîtrise médicalisée et de se serrer la ceinture, pendant qu’il débloque près de 500 millions d’euros pour les RTT de l‘hôpital. Pour la CSMF, les médecins libéraux qui travaillent jusqu’à 70h hebdomadaires, n’ont pas à financer les RTT de leurs confrères hospitaliers aux 35h. Trop, c’est trop ! La médecine libérale n’a pas vocation à devenir le sponsor des dérives hospitalières !La CSMF dénonce l’attitude inacceptable du gouvernement qui impose tous les efforts aux médecins libéraux, pour mieux financer la gabegie de l’hôpital.La CSMF exige le rétablissement du principe d’équité entre ville et hôpital et demande au gouvernement de débloquer un budget équivalent à celui qu’il vient d’accorder pour les RTT hospitalières, en faveur des soins de ville afin d’accélérer le calendrier des engagements conventionnels sur la valeur des actes.

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