Promouvoir le dépistage du mélanome

La détection d’un mélanome par un dermatologue plutôt que par un médecin non dermatologue est associée à une détection à un stade moins avancé et de meilleurs taux de survie, selon une étude rétrospective parue cette semaine dans la revue Archives of Dermatology.

Cette analyse rétrospective portait sur les données de 2020 patients américains chez lesquels un mélanome avait été dépisté. Pennie et collaborateurs ont comparé les paramètres tumoraux (indice de Breslow, caractère ulcéré, stade initial au diagnostic) et les données de survie et de mortalité selon que la détection ait été réalisée par un dermatologue ou non.

Il apparaît que l’identification par un dermatologue était associée à un dépistage à un stade plus précoce et à un indice d’épaisseur de Breslow plus faible (P<0,01 et P< 0,05), expliquent les auteurs de l’étude. Par ailleurs, les taux de survie à six mois, deux ans et cinq ans étaient meilleurs dans le cas des mélanomes détectés par des dermatologues. Enfin, s’il n’a pas été noté de différence entre les deux groupes pour le taux de mortalité non lié au cancer, la mortalité par cancer et la mortalité globale étaient plus faibles dans le groupe ‘mélanome détecté par un dermatologue’ (13% vs 21% et 29% vs 37%, P<0,01 dans les deux cas).

Source : Arch Dermatol. 2007;143:488-494

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Descripteur MESH : Survie , Mélanome , Taux de survie , Archives , Mortalité , Caractère , Diagnostic , Patients , Reproduction

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