Une année de traitement à l'exénatide améliore le fonctionnement des cellules bêta

AMSTERDAM, Pays-Bas, September 21 /PRNewswire/ -- Amylin Pharmaceuticals, Inc. (Nasdaq : AMLN) et Eli Lilly and Company (NYSE : LLY) ont annoncé aujourd'hui les résultats d'une étude comparant le traitement d'injection d'exénatide avec l'insuline glargine sur le fonctionnement des cellules bêta, le contrôle glycémique et le poids chez des personnes atteintes de diabète de type 2. Les résultats de l'étude ont montré qu'une année de traitement à l'exénatide, par rapport à l'insuline glargine, a nettement amélioré plusieurs indices de fonctionnement des cellules bêta, avec une amélioration glycémique similaire et un risque inférieur d'hypoglycémie. De plus, les patients traités avec l'exénatide ont perdu du poids, alors que les patients traités avec la glargine ont pris du poids. Ces résultats ont été présentés au 43ème congrès annuel de l'Association européenne de l'étude du diabète (EASD) à Amsterdam, aux Pays-Bas.(1)

Dans cette étude randomisée, 69 personnes atteintes de diabète de type 2 ayant été traitées avec l'exénatide (5 microgrammes BID durant 4 semaines et de 10 microgrammes BID à 20 microgrammes TID durant le reste de l'année) ou l'insuline glargine (toutes deux avec la metformine) ont été comparées au niveau des mesures du fonctionnement des cellules bêta, du contrôle glycémique et du changement de poids après une année (52 semaines) de traitement.

Dans cette étude, les personnes atteintes de diabète de type 2 ayant utilisé l'exénatide durant une année, par rapport à celles traitées avec l'insuline glargine, ont montré des améliorations significatives du fonctionnement des cellules bêta mesuré par la sécrétion de peptide C (un peptide associé à la production d'insuline) causée par le glucose et l'arginine pendant une procédure de clamp de glucose (technique utilisée pour évaluer la sécrétion d'insuline).(2,3) Spécifiquement, la sécrétion de peptide C en réponse à l'administration d'arginine (qui produit une stimulation maximale des cellules bêta) fut 146 pour cent plus grande après une année de traitement avec l'exénatide par rapport à l'insuline glargine (rapport moyen relatif au niveau de référence pour l'exénatide et l'insuline glargine + ou - SEM : 3,19 + ou - 0,24 contre 1,31 + ou - 0,07, respectivement, p < 0,0001). La sécrétion de peptide C causée par le glucose dans la première phase fut 52 pour cent plus grande après une année d'exénatide par rapport au traitement avec l'insuline glargine (rapport moyen relatif au niveau de référence + ou - SEM : 1,75 + ou - 0,10 contre 1,16 + ou - 0,06, respectivement, p < 0,0001). La sécrétion de peptide C dans la seconde phase a augmenté 185 pour cent plus avec l'exénatide (rapport moyen relatif au niveau de référence + ou - SEM : 3,05 + ou - 0,22) par rapport à l'insuline glargine (1,08 + ou - 0,05, p <0,0001).

Le HbA1c moyen des patients randomisés au début de l'essai fut de 7,5 + ou - 0,1 pour cent. Le traitement avec l'exénatide a entraîné un contrôle glycémique (mesuré par des réductions de HbA1c) comparable au traitement avec l'insuline glargine (-0,8 + ou - 0,1 pour cent et -0,7 + ou - 0,2 pour cent, respectivement, une différence entre groupes qui n'était pas statistiquement significative).

En moyenne, le traitement à l'exénatide a aussi entraîné une réduction du poids corporel. Au début de l'étude, les patients randomisés avaient un poids moyen de 91,4 + ou - 1,6 kg. Les patients prenant l'exénatide ont perdu une moyenne de 3,6 + ou - 0,6 kg, alors que ceux recevant l'insuline glargine ont gagné une moyenne de 1,0 + ou - 0,8 kg. La différence totale de poids entre les groupes de l'exénatide et de l'insuline glargine fut de 4,6 kg.

« Les études précédent sur l'exénatide ont montré des améliorations glycémiques comparables par rapport à l'insuline glargine, ainsi qu'un meilleur fonctionnement des cellules bêta ayant été associé seulement au traitement à l'exénatide », a déclaré Michaela Diamant, M.D., Ph.D., Professeur agrégé d'endocrinologie, département d'endocrinologie, Centre médical universitaire VU, Amsterdam (Pays-Bas), et un des auteurs de l'étude. « Cette étude a apporté un soutien supplémentaire aux résultats passés et a montré que l'ajout de l'exénatide a amélioré de façon significative le fonctionnement des cellules bêta mesuré par la sécrétion d'insuline causée par le glucose et l'arginine. »

Les effets secondaires associés au traitement à l'exénatide furent cohérents par rapport à ceux constatés dans les études précédentes. Dans les essais cliniques, l'effet secondaire le plus commun est la nausée, pour la plupart légère à modérée, qui affecte environ la moitié des patients et en général décroît au cours du temps. Les patients traités à l'exénatide avaient une incidence inférieure d'hypoglycémie par rapport aux patients traités à l'insuline glargine (8,3 pour cent contre 24,2 pour cent, respectivement).

A propos de l'exénatide

L'exénatide est le premier mimétique de l'incrétine, une nouvelle classe de médicaments pour le traitement du diabète de type 2. L'exénatide présente plusieurs effets identiques à ceux de l'hormone incrétine humaine, peptide de type glucagon 1 (GLP-1). Le GLP-1, sécrété en réponse à l'ingestion d'aliments, a de multiples effets sur l'intestin, le foie, le pancréas et le cerveau qui travaillent en concert pour réguler la glycémie.(4)

A propos des mimétiques de l'incrétine

Les mimétiques de l'incrétine forment une classe distincte d'agents utilisés pour traiter le diabète. Un mimétique de l'incrétine travaille de façon à imiter les actions anti-diabétiques ou abaissant le glucose de l'hormone incrétine humaine GLP-1 produite naturellement. Ces actions comprennent la stimulation de la capacité corporelle à produire de l'insuline en réponse à des niveaux élevés de glycémie, l'inhibition de la production d'une hormone appelée glucagon après les repas, le ralentissement du taux auquel les nutriments sont absorbés dans le flux sanguin et la réduction de l'ingestion d'aliments.

A propos du diabète

Le diabète est une pathologie dont il est estimé qu'elle touche 246 millions d'adultes au niveau mondial et plus de 48 millions en Europe.(5,6) Environ 90 à 95 % d'entre eux sont affectés par le diabète de type 2, une maladie caractérisée par l'incapacité des cellules bêta pancréatiques à réagir adéquatement à une demande toujours plus importante d'insuline, générée par la résistance insulinique liée à l'obésité.(7) Le diabète de type 2 apparaît généralement chez les adultes de plus de 40 ans, mais devient de plus en plus fréquent chez les individus plus jeunes.(6) Dans pratiquement toutes les sociétés développées, le diabète fait partie des principales causes de cécité, d'insuffisance rénale, d'amputation des membres inférieurs et de décès dus à des causes cardiovasculaires (70-80 % des diabétiques meurent d'une maladie cardiovasculaire).(8) Selon les estimations, le coût des traitements du diabète en Europe s'élève à 42,8 milliards de dollars internationaux par an.(9)

A propos d'Amylin et Lilly

Amylin Pharmaceuticals est une compagnie biopharmaceutique dont l'objectif est d'améliorer la vie des patients grâce à la découverte, au développement et à la commercialisation de médicaments innovants. Amylin a développé et obtenu l'autorisation de deux traitements du diabète classés dans les premiers de leur catégorie. Les activités de recherche et développement d'Amylin font appel à l'expertise de la société en matière de métabolisme pour l'élaboration de traitements potentiels du diabète et de l'obésité. Amylin est basée à San Diego (Californie) et emploie plus de 1 700 salariés à l'échelle nationale.

Grâce à son engagement historique en faveur de la lutte contre le diabète, Lilly est en mesure de proposer aux patients affectés des traitements révolutionnaires leur permettant de vivre plus longtemps, mieux et en meilleure santé. Depuis 1923, Lilly est le leader du secteur des thérapies innovantes qu'elle met au service des professionnels de la santé pour améliorer les conditions de vie des diabétiques et poursuit sa recherche de médicaments innovants pour répondre aux besoins encore irrésolus des patients.

Lilly, l'une des premières sociétés axées sur l'innovation, développe un portefeuille croissant de produits pharmaceutiques classés parmi les premiers et meilleurs de leur catégorie, en appliquant les toutes dernières recherches effectuées dans ses propres laboratoires mondiaux et résultant de collaborations avec des organisations scientifiques de renom.

Lilly, dont le siège social est situé à Indianapolis (Indiana), offre des solutions -- sous forme de médicaments et d'informations -- visant à répondre aux besoins médicaux les plus urgents à l'échelle mondiale.

Ce communiqué de presse contient des déclarations prospectives portant sur Lilly et Amylin. En raison de plusieurs risques et incertitudes, les résultats effectifs peuvent différer substantiellement de ceux mentionnés ou sous-entendus dans ce communiqué de presse. Parmi ces risques, citons le fait que l'exénatide et les revenus générés par l'exénatide peuvent être affectés par la concurrence, l'irruption de nouvelles données inattendues et de questions techniques, des essais cliniques ne confirmant pas les résultats obtenus préalablement ou prévoyant des résultats futurs, des demandes d'expansion du label non soumises à temps ou en attente d'une approbation réglementaire ou encore des problèmes de production et d'approvisionnement. Le potentiel de l'exénatide peut également être influencé par les décisions gouvernementales et commerciales en matière de remboursement et de tarification, le rythme d'acceptation du marché ou tout autre problème scientifique, réglementaire ou d'une autre nature ou encore par les risques inhérents à la commercialisation de produits pharmaceutiques. Ces risques et incertitudes, ainsi que d'autres, sont décrits en détail dans les derniers documents déposés par Amylin et Lilly auprès de la Securities and Exchange Commission américaine, comme leurs rapports trimestriels sur le formulaire 10-Q. Amylin et Lilly n'assument aucune responsabilité quant à la mise à jour des présents énoncés prospectifs.

REFERENCES

(1) Bunck MC, Diamant MA, Corner EB, Malloy JL, Shaginian RM, Deng W, Kendall DM, Taskinen MR, Smith U, Yki-Jarvinen H, et Heine RJ. Une année de traitement avec l'exénatide améliore le fonctionnement des cellules bêta et le contrôle glycémique chez les patients atteints de diabète de type 2 traités avec la metformine. Contrôle/Numéro de suivi : A-07-175-EASD.

(2) « Définition du peptide C ». MedicineNet.com. Disponible sur http://www.medterms.com/script/main/art.asp?articlekey=12467. Consulté le 25 juillet 2007.

(3) Mitrakou A, Vuorinen-Markkola H, Raptis G, Toft I, Mokan M, Strumph P, Pimenta W, Veneman T, Jenssen T et Bolli G. « Evaluation simultanée de la sécrétion d'insuline et la sensibilité à l'insuline en utilisant un clamp d'hyperglycémie ». Endocrinologie clinique & métabolisme, 1992 75:379-382.

(4) Kolterman, O, Buse J, Fineman M, Gaines E, Heintz S, Bicsak T, Taylor K, Kim D, Aisporna M, Wang Y, Baron A. L'exendine-4 (exénatide) synthétique réduit de façon significative le glucose à jeun et postprandial chez les sujets atteints de diabète de type 2. Journal d'endocrinologie clinique & métabolisme. 2003; 88(7):3082-3089.

(5) Atlas de la Fédération internationale du diabète. Disponible sur : http://www.idf.org/home/index.cfm?unode=3B96906B-C026-2FD3-87B73F80BC22682A. Consulté le 14 juin 2007.

(6) Fédération internationale du diabète, Prévalence / Tous les diabètes. Disponible sur http://www.eatlas.idf.org/Prevalence/All_diabetes/.

(7) Turner RC, Cull CA, Frighi V, Holman RR. Contrôle glycémique avec diète, sulfonylurée, metformine, ou insuline chez les patients atteints de diabète de type 2 mellitus : demande progressive de multiples traitements (UKPDS 49). JAMA. 1999; 281 (21):2005-2012.

(8) Fédération internationale du diabète, Complications. Disponible sur http://www.eatlas.idf.org/Complications/

(9) Fédération internationale du diabète, Atlas du diabète, Seconde édition. L'impact économique du diabète. 2003: 186.

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