Les premiers résultats d'une étude par substitution jamais rapportés à ce jour ont mis en évidence que l'administration de BYETTA(R) (exénatide) injectable permettait d'obtenir une réduction plus importante de la glycémie post-prandiale que Januvia(TM) (sitagliptine) chez les patients présentant un diabète de type 2

ROME, September 9 /PRNewswire/ -- Amylin Pharmaceuticals, Inc. (Nasdaq : AMLN) et Eli Lilly and Company (NYSE : LLY) ont annoncé aujourd'hui les résultats d'une étude comparative par substitution randomisée, réalisée en double aveugle et avec permutation, sur une durée de quatre semaines, mettant en évidence que l'administration de BYETTA(R) (exénatide) injectable, un agoniste du récepteur GLP-1, permettait d'obtenir une glycémie post-prandiale significativement inférieure par rapport à Januvia(TM) (sitagliptine), un inhibiteur de la DPP-4. En outre, les patients traités par l'exénatide ont observé une réduction de leur sécrétion de glucagon post-prandial, ainsi qu'une utilisation plus efficace de l'insuline secrétée par leur propre organisme et une diminution de leurs apports nutritionnels par rapport aux patients traités par la sitagliptine. Il s'agit là de la première étude par substitution comparant directement les mécanismes d'action thérapeutique de l'exénatide et de la sitagliptine et dont les résultats sont rapportés. Ces résultats ont été présentés à l'occasion du 44ème Congrès annuel de l'Association européenne pour l'étude du diabète (EASD, European Association for the Study of Diabetes) tenu à Rome, en Italie. L'étude sera par ailleurs publiée dans la revue évaluée par les pairs Current Medical Research and Opinion.

« Quelques confusions ont été observées sur le marché quant aux différences thérapeutiques existant entre l'exénatide et la sitagliptine, et les résultats de cette première étude par substitution ont mis en évidence une différence très nette au niveau des mécanismes d'action de ces deux agents et de leurs effets cliniques à court terme. L'exénatide agit directement sur le récepteur GLP-1, tandis que la sitagliptine affecte indirectement les taux de GLP-1 », a déclaré Ralph DeFronzo, M.D., professeur de médecine et directeur de la section Diabète du Health Science Center de l'Université du Texas à San Antonio, et investigateur clinique ayant pris part à cette étude. « Les patients traités par l'exénatide ont observé une diminution significative de leur glycémie post-prandiale, une amélioration des mesures de la fonction de leurs cellules bêta et une réduction de leurs apports nutritionnels ».

Le critère d'évaluation principal de cette étude de quatre semaines comparait les effets de l'exénatide et de la sitagliptine sur la glycémie post-prandiale à 2 heures. Les critères d'évaluation secondaires incluaient le taux de glucagon post-prandial, le taux de sécrétion d'insuline, la vidange gastrique et les apports nutritionnels. Les patients ont été répartis de manière aléatoire dans deux groupes de traitement, pour recevoir soit de l'exénatide (5 mcg deux fois par jour pendant la première semaine, puis 10 mcg deux fois par jour pendant la deuxième semaine) soit de la sitagliptine (100 mg une fois par jour) pendant une durée de deux semaines ; à l'issue de ces deux semaines, les patients de chaque groupe de traitement permutaient alors avec ceux de l'autre groupe pour les deux semaines restantes. À l'inclusion et à l'issue de chacune des deux périodes de deux semaines de traitement, les patients ont subi un test de repas standard ainsi que d'autres examens visant à évaluer les effets du médicament sur les diverses mesures de contrôle de la glycémie post-prandiale, sur les indicateurs de la fonction des cellules bêta et sur d'autres paramètres.

Résultats de l'étude

En réponse à un repas standard, les patients (population évaluable, N=61) traités par l'exénatide ont présenté une glycémie post-prandiale significativement meilleure deux heures après ingestion du repas standard par rapport aux patients traités par la sitagliptine (7,4 mmol/L contre 11,5 mmol/L 2 heures après ingestion du repas, respectivement, valeurs à l'inclusion : 13,6 mmol/L ; P<0,0001). Les différences observées au niveau de la glycémie post-prandiale pour la population en intention de traiter (ITT) (N=95) ont également mis en évidence une glycémie post-prandiale significativement inférieure avec l'exénatide par rapport à la sitagliptine (9,2 mmol/L contre 11,7 mmol/L ; P<0,0001). Étant donné que les patients recevant de la sitagliptine ont changé de groupe pour recevoir de l'exénatide après deux semaines de traitement, leur glycémie post-prandiale s'en est encore trouvée améliorée (-4,22 mmol/L), tandis que les patients qui sont passés du groupe exénatide au groupe sitagliptine ont quant à eux partiellement perdu le contrôle de la glycémie post-prandiale (+4,05 mmol/L) obtenu avec l'exénatide.

Cette étude a par ailleurs montré qu'après deux semaines de traitement, l'exénatide comme la sitagliptine avaient permis d'améliorer la glycémie plasmatique à jeun (GPJ) (-0,8 mmol/L et -1,1 mmol/L respectivement, valeurs à l'inclusion : 9,9 mmol/L). L'exénatide a permis d'améliorer de manière significative un indicateur de la fonction des cellules bêta, l'indice insulinogénique, indicateur de la sécrétion d'insuline, par rapport à la sitagliptine (ratio : 1,50 +/- 0,26, P=0,0239). L'exénatide a permis de réduire les apports nutritionnels par rapport à la sitagliptine au cours de repas de style buffet (-134 kcal contre +130 kcal, P=0,0227), et les patients traités par l'exénatide ont observé une réduction plus importante de leurs concentration post-prandiale de triglycérides par rapport aux patients recevant de la sitagliptine (ratio AUC : 0,90 +/- 0,04, P=0,0118).

Les événements indésirables les plus fréquents observés avec l'exénatide comme avec la sitagliptine étaient les suivants : nausée légère à modérée (exénatide : 34 % contre sitagliptine : 12 %) et vomissements (exénatide : 24 % contre sitagliptine : 3 %). Aucun événement hypoglycémique majeur n'a été mis en évidence ; un seul événement d'hypoglycémie mineur (d'intensité modérée) a été signalé, chez un patient traité par l'exénatide.

À propos de de BYETTA(R) (exénatide) injectable

L'exénatide est le premier et le seul médicament d'une nouvelle classe thérapeutique appelée incrétinomimétiques qui soit approuvé à ce jour pour le traitement du diabète de type 2. L'exénatide présente de nombreux effets identiques à ceux de l'hormone incrétine humaine appelée peptide de type glucagon (GLP-1, glucagon-like peptide-1). Le GLP-1, sécrété en réponse à l'ingestion de nourriture, possède sur les intestins, le foie, le pancréas et le cerveau de nombreux effets qui agissent de concert pour réguler la glycémie.(i) L'exénatide est autorisée au sein de l'Union européenne en tant que traitement adjuvant visant à améliorer la glycémie chez les patients présentant un diabète de type 2 et n'ayant pas pu obtenir un contrôle glycémique adéquat grâce à l'administration des doses maximales tolérées de metformine et / ou de sulfonylurées, deux agents antidiabétiques courants administrés par voie orale. Depuis son lancement sur le marché américain en juin 2005, environ un million de patients dans le monde ont été traités par l'exénatide.

À propos du diabète

On estime à quelque 246 millions le nombre d'adultes touchés par le diabète à l'échelle mondiale, et à plus de 48 millions le nombre d'adultes diabétiques en Europe.(ii,iii) Environ 90 à 95 % de ces patients présentent un diabète de type 2, une affection caractérisée par l'incapacité des cellules bêta du pancréas à répondre de manière adéquate aux demandes croissantes d'insuline résultant de la résistance à l'insuline provoquée par l'obésité.(iv) Dans les pays occidentaux, près de 90 % des cas de diabète de type 2 sont imputables à un gain de poids.(v)

Le diabète de type 2 survient généralement chez les adultes de plus de 40 ans, mais il est également de plus en plus fréquent chez les personnes plus jeunes.(vi) Dans la quasi-totalité des sociétés développées, le diabète figure au nombre des principales causes de cécité, d'insuffisance rénale et d'amputation des membres inférieurs, ainsi que parmi les principales causes de décès, en raison des maladies cardiovasculaires auxquelles il est associé (70-80 % des personnes diabétiques décèdent d'une affection cardiovasculaire).(vii) Le coût total nécessaire à la prise en charge médicale des patients diabétiques en Europe est estimé entre 28 et 53 milliards d'euros par an. Le coût estimé des soins aux diabétiques en Europe s'élève à 42,8 milliards de dollars internationaux par an.(viii)

Informations de tolérance importantes concernant l'exénatide

Dans les études cliniques, les effets secondaires les plus fréquents étaient les suivants : hypoglycémie (glycémie faible) en cas d'administration en association avec une sulfonylurée, nausée (sensation d'écoeurement), vomissements et diarrhée. Pour obtenir la liste complète des effets secondaires rapportés avec l'exénatide, veuillez vous reporter à la notice du produit. L'exénatide ne doit pas être administrée aux patients susceptibles de présenter une hypersensibilité (d'être allergiques) à l'exénatide ou à tout autre ingrédient entrant dans la composition du médicament.

À propos des incrétinomimétiques

Les incrétinomimétiques sont une classe distincte d'agents thérapeutiques utilisés pour le traitement du diabète de type 2. Un incrétinomimétique agit en imitant les effets anti-diabétiques ou hypoglycémiants de l'hormone incrétine humaine naturelle appelée GLP-1, à savoir la stimulation de la capacité de l'organisme à produire de l'insuline en réponse à l'élévation de la glycémie, l'inhibition de la libération d'une hormone appelée glucagon à l'issue des repas, le ralentissement du rythme auquel les nutriments sont absorbés dans le flux sanguin et la réduction des apports nutritionnels.

À propos d'Amylin et de Lilly

Amylin Pharmaceuticals est une société de biopharmacie qui se consacre à l'amélioration de la vie des patients par le biais de la découverte, du développement et de la commercialisation de médicaments innovateurs. Les activités de recherche et de développement d'Amylin s'appuient sur l'expertise de la société dans le domaine du métabolisme pour développer des thérapies potentielles destinées au traitement du diabète et de l'obésité. Amylin, dont le siège social se trouve à San Diego, en Californie, emploie plus de 2 000 personnes aux Etats-Unis.

Par son engagement de longue durée dans le traitement du diabète, Lilly fournit aux patients des traitements innovateurs qui leur permettent de vivre mieux, plus longtemps et en meilleure santé. Depuis 1923, Lilly occupe une position de leader dans le secteur pharmaceutique en ouvrant la voie à de nouvelles thérapies destinées à aider les professionnels de la santé à améliorer la vie des patients diabétiques ; les travaux de recherche se poursuivent aujourd'hui afin de découvrir des médicaments innovants destinés à répondre à des besoins médicaux non encore satisfaits.

Lilly, groupe pharmaceutique de premier plan tourné vers l'innovation, développe un portefeuille croissant de produits premiers ou meilleurs de leur classe thérapeutique, en misant sur les travaux de recherche les plus avancés de ses divers laboratoires dans le monde, ou en créant des partenariats avec d'éminentes organisations scientifiques. Lilly, dont le siège se trouve à Indianapolis, dans l'état de l'Indiana, propose des réponses -- par le biais de médicaments et d'informations -- visant à satisfaire certains des besoins médicaux les plus criants à l'échelle mondiale.

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs relatifs à Amylin et à Lilly. Il est possible qu'il existe des écarts considérables entre les résultats réels et ceux présentés ou sous-entendus dans le présent communiqué de presse, en raison d'un certain nombre de risques et d'incertitudes, dont notamment : le risque que l'exénatide et les revenus tirés de l'exénatide soient affectés par la concurrence ; de nouvelles données inattendues ; des problèmes de tolérance ou des problèmes techniques ; des essais cliniques ne confirmant pas les résultats précédents ; des essais précliniques ne fournissant aucune prévision de résultats futurs ; des demandes de nouveau médicament ou d'extension d'indication non soumises dans les temps ou n'obtenant pas l'aval des autorités réglementaires ; ou des problèmes de fabrication ou d'approvisionnement. Le potentiel de l'exénatide peut également être affecté par les décisions de remboursement et de tarification gouvernementales et commerciales, ainsi que par le rythme de son acceptation par le marché ou par tout autre problème ou risque d'ordre scientifique, réglementaire ou de toute autre nature inhérent à la commercialisation de produits pharmaceutiques. Ces risques et incertitudes, ainsi que d'autres risques et incertitudes, sont décrits de manière plus détaillée dans les documents les plus récemment déposés par Amylin et Lilly auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission), et notamment dans leurs Rapports trimestriels sur formulaires 10-Q et leur Rapport annuel sur formulaire 10-K. Amylin et Lilly déclinent toute obligation de mettre à jour les présents énoncés prospectifs.

Numéro de la présentation : 872

i Kolterman, O, Buse J, Fineman M, Gaines E, Heintz S, Bicsak T, Taylor K, Kim D, Aisporna M, Wang Y, Baron A. Synthetic exendin-4 (exenatide) significantly reduces postprandial and fasting glucose in subjects with type 2 diabetes. Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism. 2003; 88(7):3082-3089.

ii The International Diabetes Federation Diabetes Atlas. Available at: http://www.idf.org/home/index.cfm?unode=3B96906B-C026-2FD3-87B73F80BC22682A. Consulté le 22 mai 2008.

iii The International Diabetes Federation, Prevalence / All diabetes. Available at: http://www.eatlas.idf.org/Prevalence/All_diabetes/. Consulté le 22 mai 2008.

iv Turner RC, Cull CA, Frighi V, Holman RR. Glycemic control with diet, sulfonylurea, metformin, or insulin in patients with type 2 diabetes mellitus: progressive requirement for multiple therapies (UKPDS 49). JAMA. 1999; 281 (21):2005-2012.

v The International Diabetes Federation Diabetes Atlas. Available at: http://www.eatlas.idf.org/Obesity_and_type_2_diabetes/. Consulté le 22 mai mai 2008.

vi The International Diabetes Federation, Prevalence / All diabetes. Available at http://www.eatlas.idf.org/Prevalence/All_diabetes/. Consulté le 22 mai 2008.

vii The International Diabetes Federation, Complications. Available at http://www.eatlas.idf.org/Complications/. Consulté le 22 mai 2008.

viii The International Diabetes Federation, Diabetes Atlas, Second edition. Available at: http://www.eatlas.idf.org/Costs_of_diabetes/Calculated_cost_estimates/. Consulté le 26 août 2008

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