Un prix Nobel remis à un chercheur sur le VPH souligne l'importance du dépistage et de la prévention du cancer du col de l'utérus

VENLO, Pays-Bas, October 7 /PRNewswire/ -- Gagnante d'un prix Nobel, la découverte du lien de causalité entre le virus du papillome humain (VPH) et le cancer du col de l'utérus a encouragé le développement de technologies de prévention salvatrices, tel que le dépistage du VPH et les vaccins contre le VPH, qui contribuent à l'élimination du cancer du col de l'utérus à l'échelle mondiale. Le Comité du prix Nobel a annoncé aujourd'hui que cette année, le professeur Harald zur Hausen, du Centre allemand de recherche sur le cancer situé à Heidelberg, recevra le prix Nobel de médecine/physiologie pour la découverte de certains virus du papillome humain (VPH) comme étant la principale cause du cancer du col de l'utérus. Donnant ainsi suite à la recherche du professeur zur Hausen, QIAGEN (Nasdaq : QGEN ; Francfort, Prime Standard : QIA) a mis au point et commercialise digene(R), un test de dépistage du VPH servant à détecter les types de VPH présentant un risque élevé d'entraîner un cancer du col de l'utérus. QIAGEN met également au point careHPV, un nouveau test de dépistage du VPH spécialement conçu pour être utilisé dans les régions du monde où les ressources sont rares.

« Le professeur zur Hausen a révolutionné la recherche sur le cancer et, surtout, la recherche sur le cancer du col de l'utérus. Ces découvertes avant-gardistes ont rendu possible la création de vaccins et de nouveaux diagnostics, y compris notre plate-forme de dépistage du VPH. Aujourd'hui, les femmes du monde entier bénéficient de technologies de tests, de traitements et de prévention du cancer du col de l'utérus considérablement améliorées. Ces innovations découlent des premières découvertes du professeur zur Hausen. QIAGEN félicite de tout coeur le professeur zur Hausen pour le prix Nobel qu'il a obtenu en raison de sa découverte révolutionnaire. Sa vision et son excellence scientifique ont créé un nouveau paradigme pour la recherche sur le cancer et nous ont permis de réaliser d'immenses progrès en matière de prévention du cancer du col de l'utérus », a déclaré Peer Schatz, PDG de QIAGEN.

La découverte du gagnant du prix Nobel, qui a permis de déterminer que le virus du papillome humain peut causer le cancer du col de l'utérus, a donné place à un nouveau domaine de recherche portant sur la génétique du VPH et axée sur le cancer. L'identification du lien de causalité de VPH dans le cancer du col de l'utérus a encouragé des équipes de recherche à identifier les types de VPH à risque élevé les plus souvent associés au cancer du col de l'utérus et, ensuite, de créer des tests de diagnostic moléculaire afin de détecter la présence de ces types présentant un risque élevé dans les cellules du col de l'utérus. Aujourd'hui, le test de dépistage du VPH digene de QIAGEN est devenu une norme en matière de prévention du cancer du col de l'utérus et est utilisé en combinaison avec un test Pap chez les femmes âgées de 30 ans et plus. En outre, le vaccin contre le cancer du col de l'utérus aide à protéger des populations de jeunes filles contre deux des souches les plus prévalentes du VPH à risque élevé.

« Les travaux pionniers du professeur zur Hausen ont donné naissance à un nouveau domaine de recherche sur le cancer et, par le fait même, à une nouvelle génération de technologies de diagnostic et de prévention », a déclaré le Dr Attila Lorincz, professeur d'épidémiologie moléculaire au Wolfson Institute of Preventive Medicine (Royaume-Uni) et président du conseil consultatif scientifique sur la santé des femmes de QIAGEN. « Avec la combinaison du test Pap et du test de dépistage du VPH pour les femmes âgées de 30 ans et plus, ainsi que la disponibilité d'un vaccin pour immuniser les jeunes filles contre certaines souches du virus avant l'exposition au VPH, la promesse d'éradication globale du cancer du col de l'utérus se concrétise. La mise au point de ces technologies de prévention découle directement des découvertes du professeur zur Hausen. QIAGEN s'est appuyée sur ces découvertes et a mis au point des technologies de dépistage salvatrices qui, aujourd'hui, permettent de détecter la présence du VPH, la cause du cancer du col de l'utérus, avant que ce dernier puisse évoluer en une maladie, causer des souffrances et coûter des vies. » Chez QIAGEN, le Dr Lorincz était en charge de la mise au point du tout premier test de diagnostic des types de VPH présentant un risque élevé associés au cancer du col de l'utérus.

Le cancer du col de l'utérus est la deuxième forme de cancer la plus courante chez les femmes du monde entier, ainsi que l'un des cancers les plus évitables. Selon les estimations, 500 000 femmes sont touchées par le cancer du col de l'utérus chaque année, et 250 000 en meurent. Ce cancer est causé par des types sexuellement transmissibles à « risque élevé » du virus du papillome humain (VPH). Environ 80 pour cent des femmes souffriront d'une infection au VPH à un moment ou à un autre de leur vie. Toutefois, dans la plupart des cas, l'infection disparaît ou est éliminée par le corps sans causer de problèmes. Seules les infections qui persistent peuvent entraîner la formation de cellules anormales qui peuvent se transformer en un cancer du col de l'utérus si elles ne sont pas détectées et traitées précocement.

L'objectif de QIAGEN est de mettre les avantages du dépistage du VPH et de la détection précoce du cancer du col de l'utérus à la disposition des femmes du monde entier. Le test de dépistage du VPH digene et le test careHPV, actuellement mis au point, sont des outils de dépistage qui permettent d'identifier les femmes qui sont plus susceptibles d'avoir ou de développer un cancer du col de l'utérus en détectant la présence de types de VPH présentant un risque élevé qui causent cette maladie. Le test de dépistage du VPH digene est le seul test de dépistage du virus du papillome humain approuvé par la FDA et portant la marque CE pouvant être utilisé avec un test Pap chez les femmes âgées de 30 ans et plus.

À propos de QIAGEN

QIAGEN N.V., société de portefeuille néerlandaise, est le principal fournisseur mondial de technologies et de produits novateurs destinés à l'analyse et à l'échantillonnage. Les technologies d'échantillonnage sont utilisées pour isoler et traiter l'ADN, l'ARN et les protéines provenant d'échantillons biologiques tels que du sang et des tissus, ainsi que pour rendre ces biomolécules isolées visibles. QIAGEN a élaboré et commercialisé plus de 500 produits de fabrication, ainsi que des solutions automatisées pour ces derniers. La société fournit ses produits à des laboratoires de diagnostics moléculaires, à des chercheurs universitaires, à des sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques ainsi qu'à des clients oeuvrant dans le domaine des tests appliqués à des fins médico-légales, d'expérimentation animale ou alimentaire, et de régulation des processus pharmaceutiques. Les technologies d'analyse de QIAGEN comprennent l'un des plus importants groupes de tests de diagnostic moléculaire disponible à l'échelle mondiale. Ce groupe inclut le seul test de dépistage du virus du papillome humain (VPH), la principale cause du cancer de l'utérus, approuvé par la FDA. QIAGEN emploie plus de 2 800 personnes dans plus de 30 installations partout dans le monde. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de QIAGEN, veuillez consulter le www.qiagen.com.

Certaines des déclarations contenues dans le présent communiqué de presse peuvent être considérées comme des énoncés prospectifs au sens de l'article 27A de la loi américaine Securities Act de 1933, dans sa version modifiée, et de l'article 21E de la Securities Exchange Act de 1934 des États-Unis, dans sa version modifiée. Certaines déclarations du présent communiqué faisant mention des produits, des marchés et des résultats d'exploitation de QIAGEN constituent des énoncés prospectifs fondés sur les attentes actuelles qui impliquent de nombreux risques et incertitudes. De tels risques et incertitudes incluent, mais sans s'y limiter, les risques associés à la gestion de la croissance et des activités internationales (y compris les effets des fluctuations monétaires et les risques de la dépendance à la logistique), le caractère variable des résultats d'exploitation, le développement commercial des marchés des tests appliqués, des marchés de la recherche clinique et des marchés de la protéomique, du marché des diagnostics moléculaires à base d'acides et des marchés de la vaccination génique et de la thérapie génique, la concurrence, les changements rapides ou inattendues des technologies, les fluctuations de la demande concernant les produits de QIAGEN (y compris les fluctuations causées par le degré et le calendrier de financement des clients ainsi que par leurs budgets et d'autres facteurs), notre capacité à obtenir l'autorisation réglementaire pour nos groupes de maladies infectieuses, les difficultés liées à la réussite de l'adaptation des produits de QIAGEN aux solutions intégrées et à la fabrication de tels produits, la capacité de QIAGEN à identifier et à mettre au point de nouveaux produits, ainsi qu'à distinguer ses produits de ses concurrents, l'acceptation par le marché des nouveaux produits de QIAGEN et l'intégration d'acquisitions de technologies et d'activités. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les discussions dans les rapports que QIAGEN a déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis.

Site Web : http://www.qiagen.com

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