6ème colloque Médecine et Recherche de la Fondation Ipsen sur le thème du cancer :

Les cellules souches se caractérisent par leur capacité à s’auto-renouveler indéfiniment et à engendrer des types cellulaires variés. L’auto-renouvellement mal régulé peut aboutir à l’activation de cellules souches cancéreuses, souvent résistantes aux thérapies qui détruisent les cellules cancéreuses. A titre d’exemple, une haute proportion de cellules souches leucémiques dans la leucémie myéloïde aigüe est prédictrice d’une faible chance de survie. Les thérapies utilisées pour soigner le cancer sont souvent évaluées sur leur capacité à réduire la masse de la tumeur. Dans la plupart des cas cependant la tumeur réapparaît après l’arrêt du traitement. Dans le cas du cancer du sein, par exemple, la régression de la tumeur ne se traduit pas nécessairement par une espérance de survie plus longue pour les patients. Ces dernières années, il a été constaté que dans une majorité de cancers, les cellules souches sont responsables de la réapparition des tumeurs et que leur destruction pourrait contribuer à l'élimination complète de ces tumeurs.

La Fondation Ipsen a organisé du 6 au 10 mars derniers à Bariloche (Argentine) le 6ème Colloque Médecine et Recherche de la série consacrée au cancer. Il portait sur le thème « Cellules souches et cancer ». Chaque année, cette rencontre internationale permet de rassembler d’éminents scientifiques experts de la recherche sur le cancer, dans un climat de grande liberté intellectuelle. Des hypothèses et des données inédites font l’objet de discussions en cercle fermé, dont le contenu est publié dans un rapport à la suite de la réunion. Le colloque de cette année portait sur le rôle des cellules souches dans le cancer, sujet qui a suscité beaucoup de débats et de fascination ces dernières années.

Les cellules souches se caractérisent par leur capacité à s’auto-renouveler indéfiniment et à engendrer des types cellulaires variés. L’auto-renouvellement mal régulé peut aboutir à l’activation de cellules souches cancéreuses, souvent résistantes aux thérapies qui détruisent les cellules cancéreuses. A titre d’exemple, une haute proportion de cellules souches leucémiques dans la leucémie myéloïde aigüe est prédictrice d’une faible chance de survie. Les thérapies utilisées pour soigner le cancer sont souvent évaluées sur leur capacité à réduire la masse de la tumeur. Dans la plupart des cas cependant la tumeur réapparaît après l’arrêt du traitement. Dans le cas du cancer du sein, par exemple, la régression de la tumeur ne se traduit pas nécessairement par une espérance de survie plus longue pour les patients. Ces dernières années, il a été constaté que dans une majorité de cancers, les cellules souches sont responsables de la réapparition des tumeurs et que leur destruction pourrait contribuer à l'élimination complète de ces tumeurs.

De nombreuses équipes de recherches travaillent sur l’identification et la caractérisation de ces cellules souches cancéreuses résistantes dans divers tissus et modèles de cancers. Il s’agit d’identifier des cibles spécifiques de l’auto-renouvellement des cellules souches cancéreuses et de développer les thérapies qui peuvent les atteindre, en épargnant les cellules souches normales nécessaires à la survie. Il est également nécessaire de revoir les critères utilisés par les modèles précliniques et dans les essais cliniques afin que les médicaments conçus pour cibler les cellules souches ne soient pas évalués seulement pour leur effet sur la masse tumorale. Les scientifiques réunis lors de ce colloque ont présenté certaines de ces stratégies, tout en envisageant la possibilité que certaines formes de cancers, tel que le mélanome, ne correspondent pas à ce modèle impliquant les cellules souches.

La réunion a rassemblé d’éminents experts dans ce domaine, dont deux prix Nobel de médecine : David Baltimore (California Institute of Technology, Pasadena, USA) et J. Michael Bishop <i>(University of California SF, San Francisco, USA).

Les autres intervenants invités à présenter leurs travaux étaient : Lew Cantley(Beth Israel Deaconess Medical Center and Harvard Medical School, Boston, USA), Hans Clevers(Hubrecht Institute, Royal Netherlands Academy of Arts and Sciences & University Medical Centre Utrecht, Utrecht, The Netherlands), John Dick(Cell and Molecular Biology, University Health Network, Dept. of Molecular Genetics, University of Toronto, Toronto, Canada), Peter Dirks(Program in Developmental and Stem Cell Biology, Hospital for Sick Children, University of Toronto, Toronto, Canada), Fred Gage(The Salk Institute for Biological Studies, La Jolla, USA), Rudolf Jaenisch(Whitehead Institute for Biomedical Research and Dept. of Biology Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, USA),Catriona Jamieson(University of California SD, La Jolla, USA), Sean Morrison (Howard Hughes Medical Institute, Life Sciences Institute, and Cancer for Stem Cell Biology, University of Michigan, Ann Arbor, USA), Jeremy Rich(Cleveland Clinic, Cleveland, USA), David Scadden(Massachusetts General Hospital, Harvard Stem Cell Institute, Harvard University, Boston, USA), Inder Verma (The Salk Institute for Biological Studies, La Jolla, USA), Jane Visvader(The W. and E. Hall Inst. for Medical Research, Parkville, Australia),Robert Weinberg (Whitehead Institute for Biomedical Research, Ludwig/MIT Center for Molecular Oncology, Dept. of Biology, MIT, Cambridge, USA), Irving Weissman(Stanford University, Stanford, USA), Max S. Wicha (University of Michigan Comprehensive Cancer Ctr, Ann Arbor, USA) et Hong Wu (Department of Molecular and Medical Pharmacology, Institute for Molecular Medicine, University of California LA, Los Angeles, USA).

La Fondation Ipsen

Créée en 1983 sous l'égide de la Fondation de France, la Fondation Ipsen a pour vocation de contribuer au développement et à la diffusion des connaissances scientifiques. Inscrite dans la durée, l'action de la Fondation Ipsen vise à favoriser les interactions entre chercheurs et cliniciens, échanges indispensables en raison de l'extrême spécialisation de ces professions. L'ambition de la Fondation Ipsen est d'initier une réflexion sur les grands enjeux scientifiques des années à venir. La Fondation a développé un important réseau international d'experts scientifiques qu’elle réunit régulièrement dans le cadre de Colloques Médecine et Recherche, consacrés à six grands thèmes: la maladie d'Alzheimer, les neurosciences, la longévité, l'endocrinologie, l'arbre vasculaire et le cancer. Par ailleurs, en 2007, la Fondation Ipsen a initié trois nouvelles séries de réunions en partenariat: d’une part avec le Salk Institute et la revue Nature sur le thème de la complexité biologique; d’autre part, avec la revue Nature sur le thème « Émergence et Convergence »; et enfin, avec la revue Cell et le Massachusetts General Hospital sur le thème « Exciting Biologies ». Depuis sa création, La Fondation Ipsen a organisé une centaine de conférences internationales, publié 70 ouvrages chez des éditeurs de renom et 210 numéros de sa brochure d’information bimestrielle Alzheimer Actualités. Elle a également attribué plus d’une centaine de prix et bourses depuis sa création.

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