Les risques de tumeurs cérébrales parmi les utilisateurs de téléphones portables ont été sous-estimés dans une étude Interphone, déclare l’International EMF Collaborative

Malgré la reconnaissance longtemps attendue par l’Interphone Study Group du risque accru de cancer du cerveau parmi les utilisateurs assidus de téléphones portables sur le long terme, l’International EMF Collaborative déclare que le protocole de l’étude sous-estime considérablement le risque de cancer du cerveau.

Les données concernant les neurinomes acoustiques et les tumeurs des glandes salivaires, situés le plus près de l’oreille, n’ont pas été publiées—Le groupe demande une divulgation complète et des recherches urgentes sur les risques que posent les téléphones portables pour les enfants

Les auteurs du rapport, « Téléphones portables et tumeurs cérébrales : 15 raisons de s’inquiéter, la science,le biais médiatique et la vérité derrière Interphone », ont publié une analyse technique de l’étude Interphone longtemps attendue qui est parue aujourd’hui dans l’International Journal of Epidemiology. Télécharger le rapport :www.radiationresearch.org

Malgré la reconnaissance longtemps attendue par l’Interphone Study Group du risque accru de cancer du cerveau parmi les utilisateurs assidus de téléphones portables sur le long terme, l’International EMF Collaborative déclare que le protocole de l’étude sous-estime considérablement le risque de cancer du cerveau.

Les 11 principaux défauts du protocole ont été détaillés dans le rapport phare du groupe en août dernier (http://snurl.com/wdgbd). Les personnes utilisant des téléphones sans fil et non pas des téléphones portables, par exemple, étaient considérées « non exposées » aux fins de l’analyse Interphone, bien qu’exposées au même rayonnement que pour les téléphones portables.

Les résultats publiés aujourd’hui semblent indiquer que dans de nombreux cas l’utilisation d’un téléphone portable protège les utilisateurs des tumeurs cérébrales, ce qui reflète des défauts de protocole, explique Lloyd Morgan, titulaire d’une licence de sciences (B.Sc.), auteur principal de « Téléphones portables et tumeurs cérébrales : 15 raisons de s’inquiéter ». Il cite d’autres problèmes dans l’étude Interphone :

  • Les résultats fournis concernent uniquement les cancers du cerveau (gliomes) et les méningiomes, mais non pas les tumeurs situées dans les 20 % du volume cérébral irradié par les téléphones portables.
  • Le risque n’a pas été ventilé par genre, ce qui a pu masquer un risque encore plus important de méningiomes chez les femmes.
  • Les résultats datent de 5 ans et sont totalement inadéquats comme mesure du risque actuel, car les adultes et les enfants parlent aujourd’hui chaque jour pendant des heures sur leur téléphone portable comparé à seulement 2 à 2 heures et demie par mois à l’époque.

D’après Eileen O’Connor, directrice du Radiation Research Trust et membre de l’International EMF Collaborative, « Quatre milliards de personnes possèdent un téléphone portable dans le monde, et bon nombre d’entre eux sont des enfants. Les gouvernements responsables doivent préconiser la divulgation des risques au public de sorte qu’un public informé puisse prendre davantage de précautions. »

VIDÉO – DÉFAUTS DU PROTOCOLE INTERPHONE AVEC L. LLOYD MORGAN, B.Sc. - BIENTÔT DISPONIBLE : http://vimeo.com/8109152

Photos/galerie multimédia disponibles : http://www.businesswire.com/cgi-bin/mmg.cgi?eid=6292970&lang=fr

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CONTACT:

États-Unis :Radiation Research TrustLloyd Morgan, conseiller scientifique510-528-5302bilovsky@aol.comouRoyaume-Uni :PowerwatchGraham Philips01353 778422graham@powerwatch.org.uk

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