L'analyse rétrospective des données cliniques de l'étude de phase III portant sur le REVLIMID®(MDS-004) signale une amélioration considérable de la survie et de la réduction des risques de progression de la maladie chez les patients ...

L'analyse rétrospective des données cliniques de l'étude de phase III portant sur le REVLIMID®(MDS-004) signale une amélioration considérable de la survie et de la réduction des risques de progression de la maladie chez les patients atteints de syndromes myélodysplasiques associés à une anomalie chromosomique à délétion 5q

Une analyse supplémentaire historique signale que les patients parvenant à une indépendance des transfusions de globules rouges pendant au minimum 26 semaines ont été associés à des temps de survie sans leucémie myéloïde aiguë (LAM) plus longs que ceux des non-répondants

L'analyse rétrospective des données cliniques de l'étude de phase III portant sur le REVLIMID®(MDS-004) signale une amélioration considérable de la survie et de la réduction des risques de progression de la maladie chez les patients atteints de syndromes myélodysplasiques associés à une anomalie chromosomique à délétion 5q

Celgene International Sàrl (NASDAQ: CELG) a rendu publics aujourd'hui des résultats actualisés en provenance d'une analyse rétrospective d'une étude internationale randomisée de phase III portant sur le REVLIMID® (Lénalidomide) pour le traitement des patients atteints de syndromes myélodysplasiques (SMD) à risque faible à intermédiaire 1, associés à une anomalie chromosomique à délétion 5q. Ces résultats ont été présentés lors de la 52eréunion annuelle de la Société Américaine d'Hématologie, qui s'est tenue à Orlando, en Floride.

Ces résultats actualisés ont conclu que le taux de risque de progression cumulatif de trois ans vers une leucémie myéloïde aiguë (LAM) était de 25,1%, que que celui de la survie générale à trois ans était de 56,0% pour les patients traités avec la Lénalidomide lors de cette étude.

Les patients étant parvenus à une indépendance des transfusions de globules rouges (RBC-TI) pendant au minimum 26 semaines ont été associés à des réductions de 41% et de 47% du risque de progression de la leucémie myéloïde aiguë (LAM) ou de décès par leucémie myéloïde aiguë (p=0,046) et de décès (p=0,019), respectivement, en comparaison avec ceux n'étant pas parvenus à une indépendance des transfusions de globules rouges. Parmi les facteurs associés à une augmentation du risque de progression de la leucémie myéloïde aiguë (LAM) ou de décès figuraient des taux de ferritine plus élevés à la base, un âge plus avancé et un volume de transfusion plus important.

Par ailleurs, une analyse historique a montré que les patients étant parvenus à une indépendance des transfusions de globules rouges (RBC-TI) pendant au minimum 26 semaines étaient associés avec des temps de survie sans leucémie myéloïde aiguë (LAM) plus longs que ceux des non-répondants (P = 0,021)

L'analyse rétrospective a évalué 138 patients atteints de syndromes myélodysplasiques (SMD) dépendants des transfusions de globules rouges présentant un risque faible à intermédiaire 1 d'anomalie chromosomique à délétion 5q, qui ont été randomisés pour recevoir soit une dose de Lénalidomide 5 mg aux jours 1 à 28 (n=69), soit une dose de Lénalidomide 10 mg aux jours 1 à 21 (n=69), lors de cycles de 28 jours. La temps médian depuis le diagnostic des syndromes myélodysplasiques (SMD) était de 2,7 années (entre 0,2 et 29,2 années), la durée médiane de recours aux transfusions de globules rouges à la base était de 6 unités de sang toutes les 8 semaines (entre 1 et 25 unités/8 semaines) et la durée médiane de traitement à la Lénalidomide était de 12,9 mois (entre 0,3 et 36,7 mois). La première réponse a été évaluée à 16 semaines, et les répondants ont poursuivi le traitement en double aveugle jusqu'à 52 semaines, jusqu'à la rechute érythroïde ou la progression de la maladie. Les patients ayant achevé 52 semaines de thérapie ont pu débuter une phase d'extension ouverte, en conservant la dose de Lénalidomide actuelle. Les patients traités par placebo ou avec des doses de 5 mg de Lénalidomide n'ayant pas répondu avant la semaine 16 ou ayant été victimes d'une rechute érythoïde ont pu recevoir des doses de Lénalidomide 5 mg ou 10 mg, respectivement, lors de la phase ouverte.

Cette analyse incluait des données obtenues suite à l'achèvement de la phase ouverte destinée aux patients randomisés dans la phase en double aveugle et traités avec des doses combinées de Lénalidomide 5 mg et 10 mg. Les patients randomisés et traités par placebo ont été exclus, étant donné que tous les patients, à l'exception d'un seul, sont passés à la Lénalidomide 5 mg après 16 semaines de traitement.

Les évènements défavorables de grade 3 ou supérieur les plus fréquents dans les branches traitées avec les doses de 5 mg et de 10 mg étaient la neutropénie (74%, soit 51 patients sur 69 and 75%, soit 52 patients sur 69, respectivement), la thrombocytopénie (33%, soit 23 patients sur 69; 41%, soit 28 patients sur 69) et la leucopénie (13%, soit 9 patients sur 69; 9%, soit 6 patients sur 69).

À propos du REVLIMID®

REVLIMID®appartient à la famille des composés IMiD®. L'évaluation de REVLIMID et d'autres IMiD se poursuit actuellement dans le cadre de plus de 100 essais cliniques. La famille des composés IMiD est protégée par un vaste ensemble de brevets, déjà octroyés ou en instance aux États-Unis, dans l'Union européenne et dans d'autres régions, notamment des brevets protégeant les compositions de matières et l'utilisation.

Le REVLIMID est approuvé en combinaison avec la dexaméthasone pour le traitement des patients atteints d'un myélome multiple ayant au moins bénéficié au préalable d'une autre thérapie dans près de 50 pays d'Europe, du continent américain, du Moyen-Orient et de l'Asie, ainsi que pour le traitement des patients dont la maladie a progressé à l'issue d'une autre thérapie en Australie et en Nouvelle-Zélande.

REVLIMID est également approuvé aux États-Unis, au Canada et dans plusieurs pays d’Amérique latine, ainsi qu’en Malaisie et en Israël, dans les cas d'anémie dépendante des transfusions due à un syndrome myélodysplasique de risque faible ou intermédiaire 1 associé à une délétion 5q avec ou sans anomalies cytogénétiques. Des demandes d'autorisation de mise sur le marché sont actuellement en cours d'évaluation dans plusieurs autres pays.

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec la dexaméthasone est indiqué pour le traitement des patients atteints d'un myélome multiple (MM) ayant déjà bénéficié d'une autre thérapie.

REVLIMID est indiqué pour le traitement des patients atteints d'anémie dépendante des transfusions due à des syndromes myélodysplasiques de risque faible à intermédiaire 1 associés à une délétion 5q avec ou sans autres anomalies cytogénétiques.

Informations importantes de sécurité

AVERTISSEMENT : RISQUE POUR LE FŒTUS, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE, THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET EMBOLIE PULMONAIRE

Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. Des anomalies des membres ont été signalées à la suite du traitement par la lénalidomide, un analogue de la thalidomide, dans une étude développementale sur les singes. La thalidomide est un tératogène humain connu qui provoque de graves malformations congénitales susceptibles d'être fatales. La prise de lénalidomide en cours de grossesse peut provoquer des malformations congénitales ou la mort d'un fœtus en développement. Les femmes en âge de procréer doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un traitement par REVLIMID. Elles doivent utiliser deux formes de contraception ou s'abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel pendant le traitement au REVLIMID et pendant les quatre semaines qui suivent. Pour éviter l'exposition du fœtus à la lénalidomide, REVLIMID n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restrictif spécifique appelé « RevAssist® ».

Pour en savoir plus à propos du programme RevAssist, veuillez consulter le site www.REVLIMID.com ou téléphoner au numéro vert du fabricant en composant le 1-888-423-5436.

TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE (NEUTROPÉNIE ET THROMBOCYTOPÉNIE)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Un retard/réduction de dose a été requis pour quatre-vingt pour cent des patients souffrant de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q au cours de l'étude principale. Un deuxième retard/réduction de dose a été requis pour trente-quatre pour cent des patients. Une toxicité hématologique de grades 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients participant à l'étude. Une numération globulaire complète hebdomadaire est requise chez les patients traités pour des syndromes myélodysplasiques à délétion 5q pendant les 8 premières semaines de la thérapie et au moins une fois par mois par la suite. Une interruption et/ou réduction de dose peut être nécessaire chez certains patients. Certains patients peuvent nécessiter un apport de produits sanguins ou de facteurs de croissance (voir DOSAGE et ADMINISTRATION).

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET EMBOLIE PULMONAIRE

REVLIMID présente un risque significativement accru et démontré de thrombose veineuse profonde (TVP) et d'embolie pulmonaire (EP) chez les patients atteints d'un myélome multiple traités par une polythérapie au REVLIMID et à la dexaméthasone. Il est recommandé aux patients et aux médecins de surveiller l'apparition de tout signe ou symptôme de thrombo-embolie. Les patients doivent être avertis de la nécessité de s'adresser à un médecin en cas d'apparition de symptômes tels qu'essoufflement, douleur thoracique ou apparition d'un œdème au niveau du bras ou de la jambe. L'effet de la prescription d'une thérapie prophylactique anticoagulante ou inhibant l'agrégation plaquettaire associée au REVLIMID afin d'atténuer le risque d'accident veineux thrombo-embolique n'est pas connu. La prudence est de mise avant l'adoption de mesures prophylactiques, et un examen préalable des facteurs de risque sous-jacents de chaque patient est requis.

CONTRE-INDICATIONS :

Grossesse, catégorie X :

  • La lénalidomide est contre-indiquée chez les femmes enceintes et les femmes susceptibles de le devenir. Les femmes en âge de procréer peuvent être traitées à la lénalidomide à condition que des précautions appropriées soient prises pour éviter toute grossesse.

Réactions allergiques :

  • REVLIMID est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité confirmée à la lénalidomide (p. ex., œdème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell).

AVERTISSEMENTS ET PRÉCAUTIONS :

Risque pour le fœtus :

  • REVLIMID est un analogue de la thalidomide, tératogène humain connu qui provoque des malformations congénitales susceptibles d'être fatales. Une étude sur le développement embryofœtal chez des primates non humains indique que la lénalidomide produit des malformations chez la progéniture des femelles singes ayant été traitées pendant la grossesse, similaires aux malformations congénitales observées chez les humains à la suite d'exposition à la thalidomide pendant la grossesse. Si REVLIMID est utilisé pendant cette période, il est susceptible de provoquer des déficiences congénitales ou des décès chez un nouveau-né en cours de développement.
  • Il est recommandé aux patientes en âge de procréer d'éviter toute grossesse pendant un traitement par REVLIMID. Deux méthodes de contraception efficaces doivent être utilisées pendant le traitement, au cours des interruptions thérapeutiques et pendant au moins 4 semaines après la fin du traitement.
  • Patients hommes : il n'a pas été déterminé si la lénalidomide est présente dans le sperme des patients recevant ce médicament. Les hommes recevant REVLIMID doivent donc toujours utiliser un préservatif en latex pendant tout rapport sexuel avec une femme en âge de procréer, même s'ils ont subi une vasectomie réussie.

Risque génésique et conditions spécifiques de prescription (programme RevAssist) :

  • Compte tenu de cette toxicité potentielle et afin d'éviter toute exposition fœtale, REVLIMID n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restrictif spécifique appelé « RevAssist ». Seuls les prescripteurs et pharmaciens enregistrés pour ce programme peuvent prescrire et délivrer le produit aux patients enregistrés et remplissant toutes les conditions du programme RevAssist.

Toxicité hématologique — Myélome multiple :

  • REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves.
  • Une numération globulaire complète est requise toutes les 2 semaines, pendant les 12 premières semaines, pour les patients traités par REVLIMID pour le MM, puis mensuellement par la suite.
  • Dans le cadre des différentes études portant sur le MM, des toxicités hématologiques de grades 3 et 4 étaient plus fréquentes chez les patients traités avec une combinaison de REVLIMID et de dexaméthasone que chez les patients uniquement traités par dexaméthasone.
  • Une interruption et/ou réduction de dose peut être nécessaire chez certains patients.

Thrombose veineuse profonde :

  • Des thrombo-embolies veineuses (principalement thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire) se sont produites chez des patients atteints de MM traités par une polythérapie à la lénalidomide et chez des patients atteints de syndrome myélodysplasique traités par une monothérapie à la lénalidomide.

Réactions allergiques :

  • Des œdèmes de Quincke et des réactions dermatologiques graves, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et le syndrome de Lyell (TEN), ont été signalés. Ces événements peuvent être mortels. Les patients qui présentent des antécédents d'éruptions cutanées de grade 4 associées au traitement à la thalidomide ne doivent pas être traités au REVLIMID. L'interruption ou la suspension du traitement au REVLIMID doit être envisagée en cas d'éruptions cutanées de grades 2 et 3. Le traitement doit être interrompu en cas d'œdème de Quincke, d'éruptions cutanées de grade 4, de dermatose exfoliative ou bulleuse, ou si l'on soupçonne un SJS ou un TEN, et ne doit pas être repris même si ces réactions disparaissent.

Syndrome de lyse tumorale :

  • Des cas mortels de syndrome de lyse tumorale ont été signalés pendant le traitement par lénalidomide. Les patients présentant un risque de contracter le syndrome de lyse tumorale sont ceux ayant une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces patients doivent être surveillés de près et des précautions particulières doivent être prises.

Réaction de flambée tumorale :

  • Une réaction de flambée tumorale s'est produite pendant l'utilisation expérimentale de la lénalidomide pour le traitement de la leucémie lymphocytaire chronique (LLC) et du lymphome. Elle se caractérise par un gonflement douloureux des ganglions lymphatiques, une température sub-fébrile, des douleurs et des éruptions cutanées. Le traitement de la LLC ou des lymphomes par la lénalidomide en dehors d'un essai clinique encadré est déconseillé.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :

  • Les agents érythropoïétiques, ou d'autres agents qui augmentent le risque de thrombose, tels que les thérapies à base d'œstrogènes, doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints de MM traités par bithérapie à la lénalidomide et à la dexaméthasone.

UTILISATION DANS LES POPULATIONS SPÉCIALES :

Mères allaitantes :

  • L'absence de passage de REVLIMID dans le lait maternel n'a pas été démontrée.
  • Étant donnés les effets indésirables potentiels chez le nouveau-né, il est nécessaire de se prononcer en faveur soit de l'interruption de l'allaitement ou du médicament, en prenant en compte de l'importance du traitement pour la mère.

Utilisation gériatrique :

  • Les patients âgés étant plus susceptibles aux insuffisances rénales, la posologie doit faire l'objet d'une attention particulière et la fonction rénale doit être surveillée.

Insuffisance rénale :

  • REVLIMID étant principalement excrétée sous forme non modifiée par voie rénale, il est recommandé d'adapter la dose initiale de REVLIMID afin d'obtenir une exposition appropriée au médicament chez les patients atteints d'une insuffisance rénale modérée ou grave (CLcr < 60 ml/min) ainsi que chez les patients sous dialyse.

EFFETS INDÉSIRABLES :

Myélome multiple

  • Dans le groupe traité par REVLIMID/dexaméthasone, 269 patients (76 %) ont fait l'objet d'au moins une interruption avec ou sans réduction de dose de REVLIMID, contre 199 patients (57 %) dans le groupe traité par placebo/dexaméthasone.
  • Parmi les patients ayant fait l'objet d'une interruption avec ou sans réduction de dose, 50 % du groupe traité par REVLIMID/dexaméthasone ont fait l'objet d'au moins une autre interruption avec ou sans réduction de dose, contre 21 % dans le groupe traité par placébo/dexaméthasone.
  • Les effets les plus indésirables et de grade 3 ou 4 étaient plus fréquents chez les patients atteints de MM ayant reçu une combinaison de REVLIMID/ dexaméthasone, en comparaison avec le groupe traité par placébo/dexaméthasone.
  • Les autres effets indésirables constatés chez ≥15 % des patients atteints de MM (groupe de patients traités au REVLIMID/dexaméthasone contre ceux traités à la dexaméthasone/placébo) sont les suivants : fatigue (44 % contre 42 %), neutropénie (42 % contre 6 %), constipation (41 % contre 21 %), diarrhée (39 % contre 27 %), crampes musculaires (33 % contre 21 %), anémie (31 % contre 24 %), pyrexie (28 % contre 23 %), œdème périphérique (26 % contre 21 %), nausées (26 % contre 21 %), douleurs dorsales (26 % contre 19 %), infection des voies respiratoires supérieures (25 % contre 16 %), dyspnée (24 % contre 17 %), étourdissements et vertiges (23 % contre 17 %), thrombocytopénie (22 % contre 11 %), éruptions cutanées (21 % contre 9 %), tremblements (21 % contre 7 %), perte pondérale (20 % contre 15 %), rhinopharyngite (18 % contre 9 %), vision trouble (17 % contre 11 %), anorexie (16 % contre 10%) et dysgeusie (15 % contre 10 %).

Syndromes myélodysplasiques

  • La thrombocytopénie (61,5 %, soit 91 patients sur 148) et la neutropénie (58,8 %, soit 87 patients sur 148) sont les effets indésirables les plus fréquemment observés dans la population atteinte de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q.
  • Les autres effets indésirables rapportés chez ≥15 % des patients atteints de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q (REVLIMID) sont les suivants : diarrhée (49 %), prurit (42 %), éruptions cutanées (36 %), fatigue (31 %), constipation (24 %), nausées (24 %), rhinopharyngite (23 %), douleurs articulaires (22 %), pyrexie (21 %), douleurs dorsales (21 %), œdème périphérique (20 %), toux (20 %), étourdissements et vertiges (20 %), maux de tête (20 %), crampes musculaires (18 %), dyspnée (17 %), pharyngite (16 %), épistaxis (15 %), asthénie (15 %), infection des voies respiratoires supérieures (15 %).

DOSAGE ET ADMINISTRATION :

  • Le dosage est maintenu ou modifié en fonction des résultats cliniques et de laboratoire. Des modifications posologiques sont recommandées pour la gestion de la neutropénie ou de la thrombocytopénie de grade 3 ou 4, ainsi que de toute autre toxicité de grades 3 ou 4 considérée comme liée au REVLIMID.
  • Pour les autres toxicités de grades 3 ou 4 considérées comme liées au REVLIMID, interrompez le traitement et reprenez-le en diminuant la dose, une fois la toxicité revenue à un grade inférieur ou égal à 2.

Veuillez consulter les informations de prescription complètes, y compris les AVERTISSEMENTS, CONTRE-INDICATIONS, PRÉCAUTIONS et EFFETS INDÉSIRABLES accompagnant le médicament.

À propos des syndromes myélodysplasiques

Les syndromes myélodysplasiques (SMD) sont un groupe de tumeurs malignes qui affectent environ 300.000 personnes à travers le monde. Les syndromes myélodysplastiques se manifestent lorsque les cellules sanguines ne se développent pas normalement et restent à l'état immature ou « blastique » dans la moelle épinière. Ne devenant pas des cellules adultes, elles sont incapables d'assurer leurs fonctions. A la longue, la moelle épinière est envahie de cellules blastiques et le développement des cellules normales cesse. Les patients atteints de SMD sont souvent dépendants de transfusions sanguines afin de prendre en charge les symptômes de fatigue et d'anémie. A cause de fréquentes transfusions, ils peuvent développer une surcharge et/ou une toxicité due au fer qui met leur vie en danger, d'où un besoin urgent de nouvelles thérapies servant la cause de la condition plutôt que la simple prise en charge de ses symptômes.

A propos de la leucémie myéloïde aiguë

La leucémie myélodysplastique aiguë (LAM) est un cancer des cellules sanguines myéloïdes, passant fréquemment de la forme SMD à la progression de la maladie. La leucémie myélodysplastique aiguë (LAM) correspond à la prolifération de cellules anormales qui s'accumulent dans la moelle osseuse et interfèrent avec tous les types de production de cellules sanguines normales (dysplasie multi-lignée). La leucémie myélodysplastique aiguë (LAM) a traditionnellement été traitée par chimiothérapie à forte densité, qui est mal tolérée par la majorité des patients qui en sont atteints, c'est à dire les personnes âgées. Ces patients font généralement l'impasse sur le traitement et, étant donné qu'ils sont inéligibles pour une thérapie curative, leur espérance de vie est brève et fréquemment mesurée en semaines voire en mois.

À propos des anomalies chromosomiques à délétion 5q

Les anomalies chromosomiques (cytogénétiques) sont détectées chez plus de la moitié des patients atteints du syndrome myélodysplasique (MDS), et impliquent la délétion en totalité ou en partie d’un ou de plusieurs chromosomes spécifiques. Les anomalies cytogénétiques les plus courantes chez les patients atteints de MDS sont les délétions dans le bras long des chromosomes 5, 7 et 20. Une autre anomalie courante consiste en une copie supplémentaire du chromosome 8. De plus, une délétion portant sur le chromosome 5q peut être présente chez 20 à 30 % de tous les patients atteints de MDS. L’Organisation mondiale de la santé a récemment identifié un sous-groupe unique de patients atteints de MDS présentant un « syndrome 5q », dans lequel l'unique anomalie chromosomique est une portion spécifique du chromosome 5q.

À propos de Celgene International Sàrl

Celgene International Sàrl, Celgene International Sàrl, située à Boudry, dans le canton de Neuchâtel, en Suisse, est une filiale à part entière et le siège international de Celgene Corporation. Celgene Corporation, dont le siège se trouve à Summit, dans le New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation de traitements novateurs de lutte contre le cancer et les maladies inflammatoires au moyen de la régulation génique et protéinique. Pour de plus amples informations, veuillez vous rendre sur le site de la société à l'adresse www.celgene.com.

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