Initier une trithérapie chez l’enfant VIH+ améliore le statut neurologique

L’objectif de cette équipe internationale dirigée par Octavio Ramilo (University of Texas Southwestern Medical Center, Dallas, Texas, EU) était d’évaluer l’impact d’une trithérapie (abacavir/lamivudine/zidovudine), comparé à une bithérapie (lamivudine, zidovudine) sur la charge virale du liquide céphalorachidien ainsi que sur les manifestations neurologiques souvent observées lors d’une infection par le VIH.

L’étude a inclus 23 enfants âgés de 7 mois à 10 ans, infectés par le VIH. Le traitement a été poursuivi pendant 48 semaines.

Les anomalies neurologiques ont touché 83% des enfants au début de l’étude, contre 35% à la fin du traitement par la trithérapie, suggérant un effet bénéfique apporté par ce dernier.

«La bonne nouvelle est que le traitement a marché (seuls 10% des enfants avaient des taux d’ARN viral détectables au bout de 48 semaines)», a commenté Ramilo.

«Cette étude prouve pare ailleurs que le VIH infecte le système nerveux central des enfants, causant des problèmes neurologiques sérieux», poursuit le chercheur, qui souligne l’importance d’introduire dans la thérapie anti-virale des composés actifs neurotropes.

«Dans un contexte de débat sur le moment d’initier une thérapie antirétrovirale chez l’enfant, l’important est de considérer les effets neurologiques réversibles, qui sont probablement sous-estimés», écrivent les auteurs en conclusion de leur étude.

Source: J Pediatr 24 juillet 2002;141(1):36-44

PI

Descripteur MESH : Infectiologie , Texas , VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine , Charge virale , Infection , Lamivudine , Manifestations neurologiques , Zidovudine , Système nerveux , Système nerveux central

Recherche scientifique: Les +