Le commentaire du Pape selon lequel les préservatifs alimentent l’épidémie du SIDA est malencontreux, déclare la fondation AHF

« Les gouvernements sont tenus de suivre les preuves scientifiques pour mettre en place des politiques de santé publique efficaces afin de combattre le SIDA et ne pas se fonder sur des convictions religieuses comme celles que promeut le Pape Benoît », a déclaré le Docteur Jorge Saavedra, le responsable des affaires mondiales pour AIDS Healthcare Foundation, qui a également occupé précédemment le poste de directeur général de CENSIDA, le centre national mexicain pour la prévention et le contrôle du VIH/SIDA, pendant plusieurs années. « Un jour, dans une centaine d’années, peut-être, l’Église catholique présentera ses excuses pour ce genre de déclarations, de la même façon qu’elle l’a fait plusieurs centaines d’années après l’Inquisition et une cinquantaine d’années après l’Holocauste. »

Tandis que le Pape Benoît XVI célèbre une messe géante en plein air au stade Amadou Ahidjo dans la ville de Yaoundé jeudi matin, la pièce maîtresse de sa visite au Cameroun, la fondation AIDS Healthcare Foundation (AHF) a admonesté le Pape pour la maladresse de sa déclaration selon laquelle les préservatifs n’étaient pas la solution à l’épidémie du SIDA, mais faisaient au contraire partie du problème. Parmi les remarques qu’il a faites à un groupe de journalistes plus tôt dans la semaine lors de son voyage vers l’Afrique pour sa première visite officielle sur le continent africain depuis sa désignation à la papauté, le Pape Benoît a déclaré que le SIDA « … était une tragédie que l’argent seul ne peut pas résoudre et pas davantage la distribution de préservatifs qui au contraire aggrave les problèmes ».

« Les gouvernements sont tenus de suivre les preuves scientifiques pour mettre en place des politiques de santé publique efficaces afin de combattre le SIDA et ne pas se fonder sur des convictions religieuses comme celles que promeut le Pape Benoît », a déclaré le Docteur Jorge Saavedra, le responsable des affaires mondiales pour AIDS Healthcare Foundation, qui a également occupé précédemment le poste de directeur général de CENSIDA, le centre national mexicain pour la prévention et le contrôle du VIH/SIDA, pendant plusieurs années. « Un jour, dans une centaine d’années, peut-être, l’Église catholique présentera ses excuses pour ce genre de déclarations, de la même façon qu’elle l’a fait plusieurs centaines d’années après l’Inquisition et une cinquantaine d’années après l’Holocauste. »

« Certains gouvernements, ainsi que certaines familles, vont suivre la directive du Pape et des gens vont littéralement mourir en laissant encore davantage d’orphelins. Ce n’est certainement pas le projet de Dieu », a déclaré Terri Ford, le directeur général de la politique mondiale pour la fondation AHF. « En tant que chef de l’Église catholique, le Pape Benoît XVI a certainement le droit d’exprimer son opposition à l’utilisation de préservatifs pour des raisons morales, mais lorsqu’il dénature délibérément les conclusions de scientifiques reconnus et respectés dans le monde entier quant à l’efficacité des préservatifs pour ralentir la propagation du virus du SIDA, il génère des obstacles inutiles à la lutte mondiale contre l’épidémie, et des gens en mourront. Il faut rappeler au Pape que ce type de déclarations a un coût en termes de vies humaines. »

« Le Pape devrait proposer des solutions constructives en prise sur le monde réel à l’épidémie mondiale du SIDA et ne pas nous détourner de l’outil de prévention le plus efficace dont nous disposons aujourd’hui : le préservatif », a déclaré Whitney Engeran-Cordova, la directrice de la division de santé publique de AIDS Healthcare Foundation. « Le plus grand facteur de risque d’infection par le VIH pour une femme africaine aujourd’hui est simplement d’être mariée. Les préservatifs ne coûtent que la modique somme de trois centimes pièce. Si le Vatican veut vraiment participer à la lutte mondiale contre le SIDA, il devrait proposer des contributions et des solutions plus constructives. Pour ceux d’entre nous qui se battent au quotidien contre le SIDA, il est tout à fait impossible de se fonder sur un mode de pensée aussi rétrograde pour gérer cette épidémie du 21e siècle. »

À propos de la fondation AHF

La fondation AIDS Healthcare Foundation (AHF) est le plus important fournisseur de services de santé à but non lucratif contre le VIH/SIDA des États-Unis. La fondation AHF prodigue actuellement des soins et/ou des services médicaux à plus de 97 000 personnes dans 20 pays aux États-Unis, en Afrique, en Amérique latine, aux Antilles et en Asie. Pour en savoir davantage, consultez le site www.aidshealth.org.

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