L'AFIPA publie les résultats de son baromètre 2015 du SELFCARE

L’Afipa (Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable) présente les résultats du 14ème baromètre des produits du selfcare, [1] réalisé en collaboration avec OpenHealth.

LE SELFCARE : UN SECTEUR DYNAMIQUE EN 2015 ( 6,4 % EN VALEUR), VERITABLE POUMON DE L’OFFICINE


Cette croissance concerne les trois statuts du selfcare : les dispositifs médicaux ( 7% en valeur), les compléments alimentaires ( 9,6% en valeur) et les médicaments d’automédication ( 5,2% en valeur). Une belle performance qui signe l’intérêt croissant des Français pour cette pratique : « L’Afipa se réjouit de cette croissance qui montre bien que le selfcare répond à une demande grandissante des Français en matière de santé en leur offrant à la fois le choix et l’autonomie » explique Pascal Brossard, Prèsident de l’Afipa.

En 2015, le selfcare a démontré qu’il était un pilier essentiel du développement des officines, contribuant à lui-seul à 37,2% de la croissance de leur activité.
Au regard de ces données, force est de constater que le développement du selfcare profite à la vivacité économique du réseau officinal, comme aux patients-consommateurs en permettant une gestion facilitée de leur santé pour les maux bénins.

LE MARCHE DE L’AUTOMEDICATION EST EN CROISSANCE MAIS REPOSE SUR DES BASES FRAGILES...

Le sursaut de l’automédication est imputable à la forte pathologie hivernale début 2015, période durant laquelle l’automédication a joué un rôle majeur de régulation du système de soins et a permis [2] de dégager des économies très importantes pour la collectivité de l’ordre de 75M€sur les coûts des consultations évitées pour le premier trimestre 2015.


« Cette embellie n’occulte en rien le manque de stabilité du marché français de l’automédication dont la croissance est essentiellement liée à des éléments conjoncturels tels qu’un hiver difficile. Pour preuve, en 2014 la faible incidence pathologique avait entraîné une chute de l’automédication de -0,7% en volume. Et fin 2015, nous observons exactement le même phénomène » fait valoir Pascal Brossard.

... FAUTE D’UN REEL ENGAGEMENT POLITIQUE

Une fois de plus, l’édition 2015 du baromètre reflète le manque cruel de stratégie et d’impulsion politique dont pâtit le secteur. Une situation d’autant plus incompréhensible que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a récemment souligné l’intérêt de l’automédication :« L’automédication constitue un enjeu important de santé publique. Les mesures d’encadrement et de formation qui l’accompagnent permettent de renforcer l’autonomie du patient dans sa prise en charge de [3] pathologies bénignes ».

 

2016, LE TEMPS DE L’ACTION
Convaincue du bien-fondé de son action et du potentiel économique et social du selfcare, l’Afipa reste mobilisée face à l’attentisme politique et entend agir pour développer le secteur.

C’est pourquoi elle publiera en mars 2016 un manifeste destiné à l’ensemble des décideurs politiques. Ce document public permettra d’orienter la future stratégie de santé vers un modèle plus juste et plus efficient. Outre des pistes de réforme, ce manifeste présentera des données sociales et économiques inédites sur le selfcare.

L’objectif de ce manifeste est simple mais capital : contribuer à la pérennité du système de soin en proposant une autre stratégie de santé qui place le selfcare comme première étape du parcours de soin pour les pathologies bénignes.

L’Afipa est l’association professionnelle qui représente les industriels qui produisent et commercialisent des produits de santé disponibles en pharmacie sans ordonnance (médicaments, dispositifs médicaux et compléments alimentaires d'automédication).

Almirall, Bayer Healthcare SAS France, Boehringer Ingelheim France, Boiron, Bouchara-Recordati, Diepharmex, Expanscience, Galderma, Laboratoires Genevrier, Gifrer Barbezat, Laboratoires Gilbert, GSK SGP, Hepatoum / Dermophil Indien, HRA Pharma, Ipsen Pharma, Johnson & Johnson Santé Beauté France, Labcatal, Laboratoires Lehning, Mayoly-Spindler, Meda Pharma, Merck Médication Familiale, Mylan Medical SAS (Abbott Healthcare SAS), Novartis Santé Familiale, Nutrition et Santé, Omega Pharma, Pfizer Santé Familiale, Pierre Fabre Santé, Procter & Gamble Pharmaceuticals France, Reckitt Benckiser Healthcare France, Sanofi-Aventis France, Semes S.A., Therabel, Laboratoires Tonipharm, UPSA SAS, Laboratoires Urgo, Weleda, Zambon France.

 

Références

[1] Réalisé auprès du panel Xpr-SO® de la société OpenHealth, panel de 3 004 pharmacies représentatives du parc officinal français. Résultats en France métropolitaine hors Corse. Les données excluent les ventes sur ordonnance. Indicateurs réalisés à partir des ventes en automédication sur le conseil du pharmacien.
[2] Source OpenHealth. Économies calculées sur le segment des voies respiratoires sur le premier trimestre 2015. Ce chiffre ne prend pas en compte les économies sur les frais de prise en charge des médicaments.
[3] Réponse à la question écrite N°86072 de Dominique Orliac, députée du Lot.

 

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