La TEP dans le diagnostic de la récidive du cancer du sein

Une étude comparative longitudinale publiée dans le Journal of Nuclear Medicine semble indiquer que l’utilisation de la tomographie par émission de positons (TEP) est un outil diagnostic fiable et meilleur que l’imagerie classique, pour détecter la récidive du cancer du sein.

Cette étude a comparé le pronostic clinique de 61 femmes préalablement traitées pour un cancer du sein, en utilisant à la fois la TEP (traceur :18-FDG) et une technique d’imagerie classique (IC) telle que les rayons X, la tomographie, l’IRM ou l’échographie, sur un suivi moyen de 6 mois.

Six femmes présentant des signes de récidive en IC mais ayant un résultat négatif par la TEP, n’ont présenté aucun symptôme de la maladie au moins jusqu’à la fin de l’étude.

Sur les neuf femmes IC négative/TEP positive, six ont présenté une récidive et ont été soumises à un traitement additionnel.

La TEP a également aidé à mieux estimer le temps de rémission, montrant, globalement, une sensibilité de 93% et une spécificité de 84%, contre 79% et 68% pour l’IC.

Les auteurs insistent sur l’impact du dépistage précoce des récidives et des métastases, expliquant que les six femmes diagnostiquées pour une récidive par la TEP et trouvées négatives par IC, ont pu bénéficier de traitements thérapeutiques appropriés.

Cependant, ils précisent que ces six femmes ont fini par récidiver, mais que l’apparition de leur maladie a été retardée grâce au dépistage précoce par la TEP de la récidive.

Source : J Nucl Medicine 7 mars 2002, issue de mars Society of Nuclear Medicine

PI

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