Le dopage et le sport

Introduction

Le dopage est un problème complexe et très controversé. L'enjeu économique et politique est énorme, car depuis une quinzaine d'années, des capitaux importants sont investis dans le sport. 

Dans ce dossier nous n'étudions que les implications médicales du dopage, les implications politiques et économiques ayant donné lieu à de nombreuses publications.

Le dopage s'est développé à mesure que les disciplines sportives devenaient professionnelles.
En Europe, trois disciplines sont particulièrement exposées au dopage: le cyclisme, le football et le tennis.

D'après le Comité International Olympique:
"le dopage consiste à administrer des substances appartenant à des classes interdites d'agents pharmacologiques et/ou utiliser diverses méthodes interdites."

Pourquoi les sportifs se dopent-ils ?

Le surmenage et le déracinement des sportifs les obligent à trouver des moyens de tenir physiquement et moralement. Le sportif doit gagner et la pression du Club et des autres sportifs est très importante.

Le rapport de synthèse sur le dopage et les pratiques sportives du CNRS donne 6 raisons de se doper:

  • Accroître le potentiel aérobie: augmenter loxygénation des muscles
  • Augmenter la puissance musculaire
  • Diminuer la sensation de fatigue
  • Opérer des modifications morphologiques
  • Lutter contre le stress
  • Masquer la prise de médicament en diluant les urines (diurétiques)

Les produits dopants

LISTE DES INTERDICTIONS 2023 ENTRÉE EN VIGUEUR LE 1er JANVIER 2023

Source : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046753038

 

Le texte officiel de la Liste des interdictions est maintenu par l'AMA et sera publié en anglais et en français. En cas de conflit entre les versions anglaise et française, la version anglaise prévaudra.
Voici quelques termes utilisés dans cette Liste des substances et des méthodes interdites :


INTERDITE EN COMPÉTITION


Sous réserve d'une période différente ayant été approuvée par l'AMA pour un sport donné, la période En compétition est en principe la période commençant juste avant minuit (à 23 h 59) la veille d'une compétition à laquelle le sportif doit participer jusqu'à la fin de la compétition et le processus de collecte des échantillons.


INTERDITE EN PERMANENCE


Cela signifie que la substance ou la méthode est interdite en tout temps tel que défini dans le Code.


SPÉCIFIÉE ET NON-SPÉCIFIÉE


Conformément à l'article 4.2.2 du Code mondial antidopage, « aux fins de l'application de l'article 10, toutes les substances interdites sont des substances spécifiées sauf mention contraire dans la Liste des interdictions. Aucune méthode interdite ne sera considérée comme une méthode spécifiée si elle n'est pas identifiée comme telle dans la Liste des interdictions ». Selon le commentaire de l'article, « les substances et méthodes spécifiées identifiées à l'article 4.2.2 ne devraient en aucune manière être considérées comme moins importantes ou moins dangereuses que d'autres substances ou méthodes dopantes. Au contraire, ce sont simplement des substances et des méthodes qui ont plus de probabilité d'avoir été consommées ou utilisées par un sportif dans un but autre que l'amélioration des performances sportives. »


SUBSTANCES D'ABUS


Conformément à l'article 4.2.3 du Code, les substances d'abus sont « les substances interdites qui sont spécifiquement identifiées comme des substances d'abus dans la Liste des interdictions parce qu'elles donnent souvent lieu à des abus dans la société en dehors du contexte sportif ». Ce qui suit sont désignées Substances d'abus : cocaïne, diamorphine (héroïne), méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA/« ecstasy »), tétrahydrocannabinol (THC).


SUBSTANCES ET MÉTHODES INTERDITES EN PERMANENCE (EN ET HORS COMPÉTITION)
SUBSTANCES INTERDITES


SUBSTANCES NON APPROUVÉES

Toutes les substances de cette classe sont interdites en permanence (en et hors compétition). Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances spécifiées.
Toute substance pharmacologique non incluse dans une section de la Liste ci-dessous et qui n'est pas actuellement approuvée pour une utilisation thérapeutique chez l'Homme par une autorité gouvernementale réglementaire de la santé (par ex. médicaments en développement préclinique ou clinique ou médicaments discontinués, médicaments à façon, substances approuvées seulement pour usage vétérinaire) est interdite en permanence.
Cette classe couvre de nombreuses substances différentes, y compris, mais sans s'y limiter, le BPC157.


AGENTS ANABOLISANTS

 

Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances non-spécifiées.
Certaines de ces substances peuvent être trouvées, sans limitation, dans les médicaments utilisés pour le traitement par ex. de l'hypogonadisme.
Les agents anabolisants sont interdits.

1. Stéroïdes anabolisants androgènes (SAA)


Lorsqu'ils sont administrés de manière exogène, y compris, mais sans s'y limiter :
1-androstènediol (5α-androst-1-ène-3β,17β-diol) ;
1-androstènedione (5α-androst-1-ène-3,17-dione) ;
1-androstérone (3α-hydroxy-5α-androst-1-ène-17-one) ;
1-épiandrostérone (3β-hydroxy-5α-androst-1-ène-17-one) ;
1-testostérone (17β-hydroxy-5α-androst-1-ène-3-one) ;
4-androstènediol (androst-4-ène-3β,17β-diol) ;
4-hydroxytestostérone (4,17β-dihydroxyandrost-4-ène-3-one) ;
5-androstènedione (androst-5-ène-3,17-dione) ;
7α-hydroxy-DHEA ;
7β-hydroxy-DHEA ;
7-céto-DHEA ;
17α-méthylépithiostanol (épistane) ;
19-norandrostènediol (estr-4-ène-3,17-diol) ;
19-norandrostènedione (estr-4-ène-3,17-dione) ;
androst-4-ène-3,11,17-trione (11-cétoandrostènedione, adrénostérone) ;
androstanolone (5α-dihydrotestostérone, 17β-hydroxy-5α-androstan-3-one) ;
androstènediol (androst-5-ène-3β,17β-diol) ;
androstènedione (androst-4-ène-3,17-dione) ;
bolastérone ;
boldénone ;
boldione (androsta-1,4-diène-3,17-dione) ;
calustérone ;
clostébol ;
danazol ([1,2]oxazolo[4',5':2,3]prégna-4-ène-20-yn-17α-ol) ;
déhydrochlorméthyltestostérone (4-chloro-17β-hydroxy-17α-méthylandrosta-1,4diène-3one) ;
désoxyméthyltestostérone (17α-méthyl-5α-androst-2-ène-17β-ol et 17α-méthyl-5α-androst-3-ène-17β-ol) ;
drostanolone ;
épiandrostérone (3β-hydroxy-5α-androstane-17-one) ;
épi-dihydrotestostérone (17β-hydroxy-5β-androstane-3-one) ;
épitestostérone ;
éthylestrénol (19-norprégna-4-ène-17α-ol) ;
fluoxymestérone ;
formébolone ;
furazabol (17α-méthyl[1,2,5]oxadiazolo[3',4':2,3]-5α-androstane-17β-ol) ;
gestrinone ;
mestanolone ;
mestérolone ;
métandiénone (17β-hydroxy-17α-méthylandrosta-1,4-diène-3-one) ;
méténolone ;
méthandriol ;
méthastérone (17β-hydroxy-2α,17α-diméthyl-5α-androstane-3-one) ;
méthyl-1-testostérone (17β-hydroxy-17α-méthyl-5α-androst-1-ène-3-one) ;
méthylclostébol ;
méthyldiénolone (17β-hydroxy-17α-méthylestra-4,9-diène-3-one) ;
méthylnortestostérone (17β-hydroxy-17α-méthylestr-4-ène-3-one) ;
méthyltestostérone ;
métribolone (méthyltriènolone,17β-hydroxy-17α-méthylestra-4,9,11-triène-3-one) ;
mibolérone ;
nandrolone (19-nortestostérone) ;
norbolétone ;
norclostébol (4-chloro-17β-ol-est-4-ène-3-one) ;
noréthandrolone ;
oxabolone ;
oxandrolone ;
oxymestérone ;
oxymétholone ;
prastérone (déhydroépiandrostérone, DHEA, 3β-hydroxyandrost-5-ène-17-one) ;
prostanozol (17β-[(tétrahydropyrane-2-yl)oxy]-1'H-pyrazolo[3,4:2,3]-5α-androstane) ;
quinbolone ;
stanozolol ;
stenbolone ;
testosterone ;
tétrahydrogestrinone (17-hydroxy-18a-homo-19-nor-17α-prégna-4,9,11-triène-3one) ;
tibolone ;
trenbolone (17β-hydroxyestr-4,9,11-triène-3-one) ;
et autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s).

2. Autres agents anabolisants

Incluant sans s'y limiter :
Clenbutérol, modulateurs sélectifs des récepteurs aux androgènes [SARMs par ex. andarine, enobosarm (ostarine), LGD-4033 (ligandrol), RAD140, S-23 et YK-11], osilodrostat, ractopamine, zéranol et zilpatérol.
S2. HORMONES PEPTIDIQUES, FACTEURS DE CROISSANCE, SUBSTANCES APPARENTÉES ET MIMÉTIQUES
Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances non-spécifiées.
Certaines de ces substances peuvent être trouvées, sans limitation, dans les médicaments utilisés pour le traitement par ex. de l'anémie, de l'hypogonadisme (mâle), de la déficience en hormone de croissance.
Les substances qui suivent, et les autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s), sont interdites :
1. Érythropoïétines (EPO) et agents affectant l'érythropoïèse
Incluant sans s'y limiter :
1.1 Agonistes du récepteur de l'érythropoïétine, par ex. darbépoétine (dEPO) ; érythropoïétines (EPO) ; dérivés d'EPO [par ex. EPO-Fc, méthoxy polyéthylène glycol-époétine béta (CERA)] ; agents mimétiques de l'EPO et leurs dérivés par ex. CNTO-530 et péginesatide.
1.2 Agents activants du facteur inductible par l'hypoxie (HIF) par ex. cobalt ; daprodustat (GSK1278863) ; IOX2 ; molidustat (BAY 85-3934) ; roxadustat (FG-4592) ; vadadustat (AKB-6548) ; xénon.
1.3 Inhibiteurs de GATA, par ex. K-11706.
1.4 Inhibiteurs de la signalisation du facteur transformateur de croissance-β (TGFβ), par ex. luspatercept ; sotatercept.
1.5 Agonistes du récepteur de réparation innée, par ex. asialo-EPO ; EPO carbamylée (CEPO).
2. Hormones peptidiques et leurs facteurs de libération
2.1 Gonadotrophine chorionique (CG) et hormone lutéinisante (LH) et leurs facteurs de libération, interdites chez le sportif de sexe masculin, par ex. buséréline, desloréline, gonadoréline, goséréline, leuproréline, nafaréline et triptoréline.
2.2 Corticotrophines et leurs facteurs de libération par ex. corticoréline.
2.3 Hormone de croissance (GH), ses analogues et ses fragments incluant sans s'y limiter : les analogues de l'hormone de croissance, par ex. lonapegsomatropine, somapacitan et somatrogon ; les fragments de l'hormone de croissance, par ex. AOD-9604 et hGH 176-191 ;
2.4 Les facteurs de libération de l'hormone de croissance, incluant sans s'y limiter :


- l'hormone de libération de l'hormone de croissance (GHRH) et ses analogues, (par ex. CJC- 1293, CJC-1295, sermoréline et tésamoréline) ;
- les sécrétagogues de l'hormone de croissance (GHS) et leurs mimétiques, [par ex. lénomoréline (ghréline), anamoréline, ipamoréline, macimoréline et tabimoréline] ;
- les peptides libérateurs de l'hormone de croissance (GHRPs), [par ex. alexamoréline, GHRP-1, GHRP-2 (pralmoréline), GHRP-3, GHRP-4, GHRP-5, GHRP-6 et examoréline (hexaréline)].


3. Facteurs de croissance et modulateurs de facteurs de croissance

Incluant sans s'y limiter :


- Facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF) ;
- Facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF) ;
- Facteur de croissance analogue à l'insuline-1 (IGF-1) et ses analogues ;
- Facteur de croissance des hépatocytes (HGF) ;
- Facteurs de croissance fibroblastiques (FGF) ;
- Facteurs de croissance mécaniques (MGF) ;
- Thymosine-β4 et ses dérivés, par ex. TB-500 ;


et autres facteurs de croissance ou modulateur de facteur(s) de croissance influençant le muscle, le tendon ou le ligament, la synthèse/dégradation protéique, la vascularisation, l'utilisation de l'énergie, la capacité régénératrice ou le changement du type de fibre musculaire.

S3. BETA-2 AGONISTES

Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances spécifiées.
Certaines de ces substances peuvent être trouvées, sans limitation, dans les médicaments utilisés par ex. pour le traitement de l'asthme et d'autres troubles respiratoires.
Tous les bêta-2 agonistes sélectifs et non sélectifs, y compris tous leurs isomères optiques, sont interdits.
Incluant sans s'y limiter :
arformotérol ;
fenotérol ;
formotérol ;
higénamine ;
indacatérol ;
lévosalbutamol ;
olodatérol ;
procatérol ;
reprotérol ;
salbutamol ;
salmétérol ;
terbutaline ;
trétoquinol (trimétoquinol) ;
tulobutérol ;
vilantérol.
Sauf :


- le salbutamol inhalé : maximum 1600 microgrammes par 24 heures répartis en doses individuelles, sans excéder 600 microgrammes par 8 heures à partir de n'importe quelle prise ;
- le formotérol inhalé : dose maximale délivrée de 54 microgrammes par 24 heures ;
- le salmétérol inhalé : dose maximale 200 microgrammes par 24 heures ;
- le vilantérol inhalé : dose maximale 25 microgrammes par 24 heures.


Note : La présence dans l'urine de salbutamol à une concentration supérieure à 1000 ng/mL ou de formotérol à une concentration supérieure à 40 ng/mL n'est pas cohérente avec une utilisation thérapeutique et sera considérée comme un résultat d'analyse anormal (RAA), à moins que le sportif ne prouve par une étude de pharmacocinétique contrôlée que ce résultat anormal est bien la conséquence d'une dose thérapeutique (par inhalation) jusqu'à la dose maximale indiquée ci-dessus.

Les risques pour la santé

Les sportifs mettent leur vie en danger. Les effets nocifs dépendent de nombreux paramètres (nature des substances consommées, durée de consommation, les conditions dadministration et létat général du sportif).

Les sportifs de niveau régional ou national sont exposés à des risques plus élevés et plus immédiats que les sportifs de niveau international, car ils sont souvent moins bien suivis médicalement et n'ont pas les moyens d'acheter des produits de bonne qualité.

Les problèmes de santé les plus préoccupants sont :

  • les conséquences des associations médicamenteuses : en effet les sportifs ont besoin de plusieurs produits pour améliorer leurs performances et ne tiennent pas compte des intéractions.
  • la pharmacodépendance à certaines substances telles que la caféine, les amphétamines, la cocaïne, le cannabis.
  • les troubles psychologiques et du comportement induits en particulier par les stéroïdes anabolisants.

Le rôle du médecin du sport:

Son rôle est doptimiser la préparation des sportifs et dempêcher les "dérapages" du dopageen suivant le sportif et en lui proposant des solutions alternatives: organisation de lentraînement, proposer une hygiène de vie compatible avec la compétition (alimentation,pychologie).

Les contrôles

Il existe plusieurs méthodes de contrôle anti-dopage qui sont utilisées pour détecter les substances interdites dans le corps des athlètes. Les méthodes les plus courantes sont:

  1. Les tests d'urine: Les tests d'urine sont la méthode la plus courante de contrôle anti-dopage. Les athlètes fournissent un échantillon d'urine qui est ensuite testé pour détecter la présence de substances interdites.

  2. Les tests sanguins: Les tests sanguins sont une méthode plus récente de contrôle anti-dopage. Les athlètes fournissent un échantillon de sang qui est ensuite testé pour détecter la présence de substances interdites.

  3. Les tests capillaires: Les tests capillaires sont une méthode moins courante de contrôle anti-dopage. Les athlètes fournissent un échantillon de cheveux qui est ensuite testé pour détecter la présence de substances interdites.

  4. Les tests de salive: Les tests de salive sont une méthode relativement nouvelle de contrôle anti-dopage. Les athlètes fournissent un échantillon de salive qui est ensuite testé pour détecter la présence de substances interdites.

Efficacité des méthodes de contrôle anti-dopage

Chacune des méthodes de contrôle anti-dopage a ses avantages et ses inconvénients. Les tests d'urine sont la méthode la plus courante et la plus efficace pour détecter les substances interdites, mais ils peuvent être contournés si les athlètes prennent des mesures pour masquer leur dopage. Les tests sanguins sont plus précis que les tests d'urine, mais ils sont plus invasifs et plus coûteux. Les tests capillaires sont une méthode plus fiable pour détecter les substances interdites sur une plus longue période de temps, mais ils ne sont pas aussi couramment utilisés que les tests d'urine ou de sang. Les tests de salive sont une méthode plus rapide et plus pratique de contrôle anti-dopage, mais ils sont également moins précis que les tests d'urine ou de sang.

L' efficacité des tests actuels est toute relative pour plusieurs raisons:

  • les athlètes connaissent les seuils autorisés et savent à quel moment ils doivent arrêter le traitement pour que les produits ne soient pas décelables.
  • Il existe une course permanente entre ceux qui inventent de nouveaux produits ou méthodes de dopage et ceux qui sont chargés de découvrir ces produits.
  • Les contrôles sont insuffisants et devraient être plus souvent inopinés, ce qui en augmenterait lefficacité.

Les dopants naturels ou de synthèse sont détectables par des méthodes analytiques habituelles, car ils ont tous un faible poids moléculaire.
Par contre les hormones de synthèse sont difficiles à différencier des hormones naturelles et le dosage de leur apport exogène difficile à caractériser.

La réglementation et les organismes de contrôle

Un nouveau dispositif anti-dopage a été mis en place, suite à la mise à jour des failles de la loi de 1989.

· Tout sportif avant d'être licencié ou de participer à une compétition doit se soumettre à un examen médical.

· La loi antidopage prévoit l'obligation d'alerte du médecin qui se trouve en contact avec un sportif dopé. Il doit transmettre l'information à un médecin d'une antenne médicale (centre médical spécialisé dans la lutte contre le dopage) et informer son patient des risques qu'il encoure.

· Le CPLD : Conseil de prévention et de lutte contre le dopage

Le CPLD est une autorité administrative indépendante du ministère de la Jeunesse et des Sports qui a des pouvoirs de sanctions, et d'initiation de travaux de recherche à travers une commission scientifique.

· Les sanctions pénales à l'égard des pourvoyeurs, des prescripteurs sont plus sévères (7 ans de prison et 1 million de francs d'amende).

Les actions de prévention

Le Ministère de la Jeunesse et des sports a multiplié ces dernières années les actions de prévention et de lutte contre le dopage.
LeCNOSF(Comité National Olympique et Sportif Français) a mis en place fin 1997 l'APSD (Agence de Prévention Sportive contre le Dopage). Il a lancé avec le Ministère de la jeunesse et des Sports une campagne de sensibilisation qui se décline en 3 éléments : un pin's Sport Net, une publication pour les jeunes, "sport, parcours sans faute" et une mallette de prévention qui permet d'organiser des séances d'information sur le dopage.


#COVID-19 : le point de situation épidémiologique sur le coronavirus SARS-CoV-2

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