Succès du vaccin conjugué contre le méningocoque C en Grande Bretagne

Le pourcentage de porteurs du méningocoque de type C a chuté de 66% un an après la campagne de vaccination massive par le vaccin conjugué polysaccharidique en Grande Bretagne, pays qui avait vu les cas de méningites à méningocoques du sérogroupe C progresser de façon alarmante.

Même si le pourcentage de porteurs de la bactérie Neisseria meningitidis du groupe C est faible (0,3-0,4% de la population) et entraîne peu de symptômes chez l’adulte, chez l’enfant en revanche les méningites à méningocoques C peuvent devenir mortelles.

Les vaccins non conjugués contre le méningocoque C sont peu efficaces chez l’enfant car ils n’induisent pas de réponse immunitaire mémoire. Le vaccin conjugué polysaccharidique aujourd’hui existant provoque une réponse mémoire qui permet de protéger l’enfant à long terme.

La Grande Bretagne a été le premier pays à introduire le vaccin conjugué en novembre 1999. La population des moins de 18 ans a pu bénéficier de ce vaccin, et 70% d’entre elle était vaccinée en novembre 2000.

Martin Maidem et James Stuart, du UK Meningococcal Carriage Group</i>, reportent les résultats d’une étude comparative de suivi des porteurs de méningocoques de groupe C, entre une population de 14064 étudiants âgés entre 15 et 17 ans en 1999 au début de la campagne de vaccination et une population de 16583 jeunes du même âge un an plus tard.

Le pourcentage de porteurs positifs à Neisseria meningitidis du groupe C a été réduit de 66% (p=0,004) entre ces deux populations, suggérant une protection efficace du vaccin conjugué polysaccharidique contre le méningocoque C.

Source : The Lancet 25 mai 2002; research letters, volume 359

PI

Descripteur MESH : Bactériologie , Infectiologie , Vaccination , Population , Mémoire , Étude comparative , Étudiants , Vaccins

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