Le programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI)

Introduction

Le P.M.S.I., ou Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information, est un outil de description et de mesure médico-économique de l'activité hospitalière.

Introduit en France dans le milieu des années 80 par Jean de Kervasdoué, alors responsable de la Direction des Hôpitaux, il a dabord été présenté comme un outil épidémiologique avant de devenir un outil dallocation budgétaire. Il a également pour mission de favoriser un meilleur échange entre les partenaires hospitaliers : médecins, soignants, administratifs.

Le PMSI est obligatoire depuis la loi du 31 juillet 1991 qui oblige les établissements de santé à procéder à l'évaluation et à l'analyse de leur activité.

Il a été généralisé dans le secteur hospitalier public en 1994 et dans le secteur hospitalier privé en 1996.

D'abord utilisé en court séjour MCO (Médecine, chirurgie et obstétrique), le PMSI est maintenant utilisé pour les soins de suite et de réadaptation (PMSI SSR) et la psychiatrie (PMSI PSY).

Les données médicales recueillies dans le cadre du PMSI sont protégées par le Secret Professionnel. Le département dinformation médicale des hôpitaux et des cliniques (DIM) organise le recueil, la circulation et le traitement des données médicales et est placé sous l'autorité d'un médecin. Son rôle en matière de centralisation des informations médicales est prévu par l'article L.710.5 du Code de la Santé Publique. La création des fichiers et les traitements de données sont soumis à l'avis préalable de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (Cnil).

Les utilisations du PMSI

(Source : Medcost)

La mise en place du P.M.S.I. a permis de générer la première base de données permanente et médicalisée au niveau national. Outre sa vocation doutil dallocation budgétaire, il est utile à de nombreuses autres fins :
- Il permet de disposer de données sur les types et le volume des pathologies hospitalisées.
- La base de données médicalisée peut servir de support à la mise en place de tableaux de bord stratégiques, moyennant quelques aménagements, qui constituent un outil daide aux décisions stratégiques des directions.
- Le P.M.S.I. permet enfin de disposer du coût réel des hospitalisations en France, données essentielles aux études économiques.

Utilisation budgétaire du PMSI

Le premier but du PMSI est d'être un outil dallocation budgétaire. Pour cela, l'activité de prise en charge des malades de tous les établissements de santé est déclarée. Un tarif national ( ISA = indice synthétique d'activité ), validé par le ministère des affaires sociales, est appliqué à chacune des prestations déclarées. La somme de ces tarifs permet à l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) de moduler le financement de tel ou tel établissement hospitalier. C'est un principe d'ajustement du financement à l'activité réellement constatée. Le PMSI constitue de ce fait un outil de réduction des inégalités de ressources entre établissements de santé, entre départements et entre régions.

Le recueil et le traitement des données pour le court séjour sont directement inspirés de la classification américaine des Diagnosis Related Groups (DRG) élaborée par l'équipe du Professeur Robert Fetter (Université de Yale, Etats-Unis). Cette classification permet de classer les séjours hospitaliers dans des groupes présentant une double homogénéité en termes médical et économique. Elle est fortement corrélée à la durée de séjour.
Le Ministère Français des Affaires Sociales a adapté cette classification : elle porte le nom de Groupes Homogènes de Malades(GHM), nomenclature actualisée tous les ans.

Aujourd'hui, seules les données du secteur court séjour sont utilisées pour le financement. Les données du moyen séjour devraient l'être prochainement, les autres secteurs sont en expérimentation.

Co ût des pathologies hospitalisées

Avec le PMSI , on peut mesurer le produit hospitalier de façon précise grâce à la définition de GHM (Groupes Homogènes de Malades).

Actuellement, 25 CMD (Catégorie majeure de Diagnostic) et 3 CM (Catégories Majeures) ont été définies.

Voir prochain chapitre sur les GHM.

Utilisation stratégique du PMSI

La base de données médicalisée peut servir de support à la mise en place de tableaux de bord stratégiques lesquels constituent un outil d'aide aux décisions stratégiques des directions. De plus, la base de données P.M.S.I. peut être complétée par ladjonction dinformations utiles aux praticiens et aux gestionnaires. Ainsi, la connaissance des types de pathologies adressées par le médecin correspondant permet une action "marketing" auprès de ceux-ci. Lutilisation de la cartographie facilite la lecture de lorigine des recrutements et permet didentifier plus précisément les services ou spécialités de renommée régionale. La seule lecture de l'évolution de la zone d'influence renseigne sur la concurrence.

Utilisation dans les études pharmaco-économiques

Si l'on prend un GHM particulier, auquel est associé dans la base un échantillon de taille suffisante, on dispose non seulement du coût moyen complet, mais également de la décomposition de ce coût en composantes (personnel médical, infirmerie, consommables, actes médico-techniques, restauration, blanchisserie&). Ce sont ces dernières informations qui sont les plus intéressantes en matière d'études médico-économiques. Elles permettent en effet de distinguer les postes fixes des postes variables. Quant on analyse les effets d'un nouveau protocole de soins ou d'une nouvelle thérapeutique, on peut en effet considérer, pour un hôpital donné, quà court terme seuls les postes variables parmi ceux identifiés précédemment auront des variations prévisibles au niveau des dépenses. L'évaluation sur les postes fixes sera beaucoup plus difficilement mise en évidence. Réduire la durée de séjour pour un GHM n'a d'intérêt pour l'hôpital que si le temps dégagé peut être consacré à une autre activité.

PMSI court séjour Médecine, Chirurgie, Obstétrique (MCO) Les Groupes Homogènes de Malades

Lesgroupes homogènes de malades (GHM) (580 au total) constituent un système de classification médico-économique des hospitalisations en secteur de soins de courte durée (médecine, chirurgie, obstétrique). La première version dite version "0" de la classification des GHM a été publiée en 1986. Depuis, 5 versions successives ont été élaborées en France. En novembre 1999, la version 6 de la classification est publiée : elle est actuellement toujours en cours en attendant une nouvelle version dans le courant de l'année 2002.
Des GHM sont régulièrement créés, modifiés ou supprimés : une évolution qui tient compte de celle des coûts et de la médecine.

Lors de la sortie d'un patient de ce secteur, un bref compte rendu de son hospitalisation est produit, c'est le résumé de sortie standardisé (RSS). Il est composé d'autant de résumés d'unité médicale (RUM) que le patient a fréquenté d'unités médicales pendant son séjour dans le secteur précité.
Pour que les informations médico-administratives contenues dans le RUM puissent bénéficier d'un traitement automatisé, elles sont codées selon des nomenclatures et des classifications standardisées :

- pour le codage des diagnostics, la Classification Internationale des Maladies - C.I.M.
La CIM-10 est organisée en 21 chapitres couvrant l'éventail complet des états morbides classés par organe ou appareil fonctionnel.
- pour le codage des actes, le Catalogue des Actes Médicaux - C.d.A.M.
Le CdAM est actuellement structuré en cinq champs correspondant chacun à un domaine de l'activité médico-technique et repéré par une lettre de l'alphabet grec :
> champ Alpha : actes diagnostiques et thérapeutiques
> champ Bêta : actes d'anesthésiologie
> champ Gamma : actes d'imagerie médicale
> champ Mû : actes de radiothérapie
> champ Oméga : actes de réanimation

La CdAM est en fin de vie puisque la classification commune des actes médicaux (CCAM) doit se substituer à ce catalogue. Annoncé de longue date, la CCAM, nouvel outil de codage des actes techniques médicaux (et dentaires) sera disponible dès le 1er janvier 2002. A cette date, seule son utilisation dans le PMSI sera possible. Cette utilisation sera facultative et ne deviendra obligatoire qu'à partir du 1er janvier 2003.

Pour chaque acte, sont précisés sur une même ligne :
- le code de l'acte, composé de quatre caractères, une lettre et trois chiffres,
- le libellé de l'acte,
- l'I.C.R. - Indice de Coût Relatif - composé de trois chiffres,
- le cas échéant, la lettre "Y" qui indique le caractère classant de l'acte dans la classification des GHM.

Les catégories majeures de diagnostics (CMD) restent un niveau déterminant du classement des séjours hospitaliers. Elles correspondent le plus souvent à un système fonctionnel. Cependant, un certain nombre de GHM sont regroupés dans des catégories majeures (CM) qui se différencient des CMD par le fait que l'orientation des RSS ne se fait pas par un test sur le diagnostic principal (DP).

Les CMD et CM :

- CMD 01 : affections du système nerveux
- CMD 02 : affections de l'oeil
- CMD 03 : affections des oreilles, du nez, de la gorge, de la bouche et des dents
- CMD 04 : affections de l'appareil respiratoire
- CMD 05 : affections de l'appareil circulatoire
- CMD 06 : affections du tube digestif
- CMD 07 : affections du système hépato-biliaire et du pancréas
- CMD 08 : affections et traumatismes de l'appareil musculo-squelettique et du tissu conjonctif
- CMD 09 : affections de la peau, des tissus sous-cutanés et des seins
- CMD 10 : affections endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles
- CMD 11 : affections du rein et des voies urinaires
- CMD 12 : affections de l'appareil génital masculin
- CMD 13 : affections de l'appareil génital féminin
- CMD 14 : grossesses pathologiques, accouchements et affections du post partum
- CMD 15 : nouveaux-nés, prématurés et affections de la période périnatale
- CMD 16 : affections du sang et des organes hématopoïétiques
- CMD 17 : affections myéloprolifératives et tumeurs de siège imprécis ou diffus
- CMD 18 : maladies infectieuses et parasitaires
- CMD 19 : maladies et troubles mentaux
- CMD 20 : troubles mentaux organiques liés à l'absorption de drogues ou induits par celles-ci
- CMD 21 : traumatismes, allergies et empoisonnements
- CMD 22 : brûlures
- CMD 23 : facteurs influant sur l'état de santé et autres motifs de recours aux services de santé
- CM 24 : séances et séjours de moins de 24 heures
- CMD 25 : maladies d ûes à une infection à VIH (non encore disponible)
- CMD 26 : traumatismes multiples graves (non encore disponible)
- CM 27 : transplantations d'organes (non encore disponible)
- CM 90 : erreurs et autres séjours inclassables

Dans la majorité des cas, l'orientation dans l'arbre est la suivante :

- Le RSS est classé dans l'une des CMD par analyse du diagnostic : le DP du séjour hospitalier. Le DP est en fait le motif de prise en charge ayant mobilisé l'essentiel de l'effort médical et soigant au cours du séjour hospitalier.
> En cas de séjour mono-unité, il est le DP du RUM.
> En cas de séjour multi-unités, il est l'un des DP portés sur chacun des RUM.

A chaque DP est associé la notion de catégorie caractérisant chaque GHM "médical" ; mais les diagnostics peuvent également être affectés de caractéristiques qui traduisent leur appartenance à des groupes particuliers influençant le classement dans un GHM, par exemple celui des complications et morbidités associées (CMA) ou des complications et morbidités associées sévères (CMAS).

- La mention d'un acte classant opératoire est ensuite recherchée dans le RSS
> S'il existe un acte opératoire classant dans cette CMD, le séjour est orienté dans un groupe dit "chirurgical" défini par la nature de l'intervention effectuée.
> Dans le cas contraire, selon le DP, dans un groupe dit "médical" qui peut donc contenir des RSS avec des actes.

- Enfin, les GHM sont obtenus par un nombre variable de subdivisions des sous-catégories précédentes selon les autres données du RSS : l'âge, les diagnostics associés significatifs (DAS) c'est à dire les autres diagnostics mentionnés sur le RSS.

La version 6 de la classification propose un diagnostic relié (DR) au DP ce qui permet d'effectuer un test supplémentaire pour l'orientation dans un GHM. On est désormais autorisé à porter en diagnostic relié tout diagnostic permettant d'éclairer le contexte pathologique essentiellement lorsque le diagnostic principal n'est pas en lui-même une affection. Le plus souvent, le DR correspondra à la maladie causale et dans la quasi-totalité des cas, il s'agira d'une maladie chronique ou d'évolution prolongée. La création de cet item répond au besoin de préciser le diagnostic principal lorsque ce dernier n'est pas évocateur de la pathologie prise en charge.

Le Groupage

Le classement des séjours en GHM est réalisé de façon automatique par un logiciel groupeur situé au DIM. Pour éviter des différences de classification selon les logiciels, la Direction des Hôpitaux a décidé en 1990 de mettre à la disposition des sociétés informatiques un module informatique indispensable au groupage composé des tables de classification en GHM (comporte la logique de groupage des RSS en GHM selon un arbre de décision) et de la Fonction Groupage qui gère les tables et assure en amont la sélection du diagnostic principal en cas de RSS multi-unité. Les établissements hospitaliers sont invités à utiliser les dernières versions actualisées de ces outils intégrant les évolutions techniques les plus récentes.

Nouveautés

La circulaire DHOS-PMSI-2001 n°106 du 22 février 2001 a instauré le dispositif de chaînage des séjours en établissements de santé (MCO ou SSR) dans le cadre du PMSI : pour toutes les admissions en établissement de santé postérieures au 31 décembre 2000, il est désormais appliqué une procédure de chaînage permettant de relier entre elles les différentes hospitalisations d'un même patient. Cette procédure est fondée sur la création d'un numéro strictement anonyme. Des perspectives nouvelles d'exploitation de ces bases apparaissent : organisation des soins, études épidémiologiques, contrôles de la qualité du codage...

Confidentialité

Transmission des informations
- La transmission d'informations médicales à la direction de l'établissement, ou à l'extérieur de celui-ci, s'opère sur la base de données agrégées ou de Résumés de Sortie Anonymes (R.S.A.) obtenus par transformation des RSS.
- La production des RSA est automatisée. A partir du fichier de RSS groupés, le médecin responsable du DIM utilise le logiciel GENRSA - Générateur de RSA -, propriété de l'Etat, pour produire le fichier de RSA. A la différence du RSS, le RSA constitue toujours un enregistrement unique par séjour.
- L'établissement transmet ensuite le fichier RSA relatif aux patients sortis pendant le semestre à la DRASS. Ce fichier est transmis trois mois au plus tard après la fin du semestre considéré.
- La DRASS transmet alors ces informations à la CRAM et à la caisse pivot dont dépend l'établissement.

Conservation des informations
- Dans chaque établissement, le médecin chargé de l'information médicale sauvegarde le fichier de RSS groupés qui est à l'origine du fichier de RSA et assure la conservation de la copie produite.
- La durée minimale de conservation des fichiers semestriels de RSS groupés est de quatre ans et ne peut, en principe, excéder cinq ans.

PMSI moyen séjour Soins de Suite et de Réadaptation (SSR)

Les soins de suite et de réadaptation représentent 18 % de l'activité hospitalière (94 000 lits et 28 millions de journées d'hospitalisation) avec un champ d'application vaste et hétérogène (plus de 80 disciplines d'équipement recensées en SSR).

Le PMSI SSR est mis en oeuvre depuis le 1er juillet 1998. C'est un outil destiné à la description médico-économique de l'activité des établissements de l'ensemble du champ des soins de suites ou de réadaptation. L'objectif et les grands principes du PMSI-SSR sont les mêmes que pour le PMSI MCO à savoir "réduire les inégalités budgétaires à partir de l'analyse médicalisée de l'activité des établissements de soins".

Contrairement au PMSI MCO qui a été construit à partir de la traduction de la classification américaine en DRG, le PMSI SSR est une création entièrement nouvelle élaborée par des experts et professionnels de terrain français. A la différence du court séjour, on s'est orienté vers une classification dite "à la journée pondérée" selon la lourdeur de la prise en charge du patient. En fait, ce sont des périodes (hebdomadaires) de prise en charge qui font l'objet d'un classement dans un groupe homogène médico-économique de périodes. Chaque période est classée dans un groupe et non pas l'ensemble du séjour.

L'unité de base à partir de laquelle on raisonne n'est plus le séjour hospitalier (comme en MCO) mais la semaine d'hospitalisation. En effet, on compte environ 35 jours en moyenne pour les séjours d'hospitalisation SSR ce qui est relativement long.

La classification en groupes homogènes de journées (GHJ)

(Source : CHU de Nancy)

Chaque Résumé Hebdomadaire Standardisé (RHS) est d'abord orienté vers une des catégories majeures cliniques (14 CMC dans la version 1) puis vers un des 279 groupes homogènes de journées. En cas d'anomalies, la période est orientée vers une CMC et un GHJ réservés aux semaines patient non groupable.

L'affectation d'une semaine patient dans une CMC est basée en fonction des informations du RHS à savoir l'âge (supérieur à 80 ans), la finalité principale de prise en charge (code Z), la manifestation morbide principale, l'affection étiologique.

Catégories Majeures Cliniques (Nombre de GHJ)

Cardio-vasculaire et respiratoire (20)
Neuro-musculaire (42)
Santé mentale (20)
Sensoriel et cutané (20)
Viscéral (16)
Rhumato-orthopédique (30)
Post-traumatique (33)
Amputations (15)
Soins palliatifs (6)
Attente de placement (18)
Réadaptation et réinsertion (16)
Nutritionnel (28)
Autres situations (8)
Gériatrie aiguë (6)
Non groupable (1)

Une fois le RHS orienté vers une CMC :

- on regarde l'âge pour différencier la pédiatrie (âge < 16 ans) et la prise en charge d'adulte.
- on recherche si une procédure de clinique très lourde (PCTL) a été effectuée pendant la période.
- le troisième test recherche la présence d'une procédure clinique lourde (PCL).
- on recherche une procédure de rééducation-réadaptation complexe (PRRC).

Les PRR ont été classés en 12 grands types : bilans, physiothérapie, balnéothérapie, rééducation mécanique, rééducation neuropsychologique, rééducation neurosensorielle, rééducation cardio-respiratoire, rééducation nutritionnelle, rééducation sphinctérienne et urologique, adaptation d'appareillage, réadaptation-réinsertion, rééducation collective. Le type principal de rééducation est classant et variable selon la CMC.

D'autres tests interviennent : Grands groupes de prise en charge par appartenance à des listes de codes diagnostiques et Dépendance.

Le groupage de ces données est assuré par un logiciel informatique dont les principes de diffusion à terme devraient être calqués sur ceux des logiciels de groupages utilisés pour le court séjour.

Le Résumé Hebdomadaire Standardisé (RHS)

Il correspond au RSS (résumé standardisé de sortie) utilisé en court séjour. Il décrit :

- Les caractéristiques socio-démographiques et la filière de soins du patient,
- les données de mouvements dans l'établissement,
- la morbidité du patient codée à l'aide de la CIM10 structurée en finalité de prise en charge (code Z), en manifestation morbide principale (code manifestation code à astérisque), en étiologie (code étiologie code à dague) et en autres pathologies et problèmes significatifs,
- les actes du CdAM appartenant aux PCTL ou PCL,
- la dépendance,
- les temps intervenants dans chacun des 12 types de procédures de rééducation-réadaptation.

Le recueil des RHS est hebdomadaire, cadré sur le calendrier et non sur la date d'admission du patient. Ainsi, un RHS sera recueilli pour chacune des semaines calendaires pendant lesquelles le patient est hospitalisé et quel que soit le nombre de journées d'hospitalisation du patients pendant ces semaines. Le groupage de ces semaines en GHJ, comptabilisera le nombre de jours dans chaque GHJ.

PMSI Psychiatrie (PSY)

Le PMSI Psychiatrie est mis en place, à titre expérimental, depuis le 1er janvier 2002 et "montera en charge" jusqu'au 1er juillet 2002. Participent à cette expérimentation 4 régions pilotes ainsi que des établissements volontaires situés en dehors de ces régions.

Le PMSI PSY concerne tous les établissements ayant une activité de psychiatrie, publics comme privés, soit 613 établissements.

En psychiatrie, le PMSI utilise trois "unités" d'informations différentes :
- La semaine pour les prises en charge à temps complet et à temps partiel,
- l'acte pour les activités externes effectuées pour un patient,
- l'action pour les activités de prévention, d'information ou de soutien d'équipes effectuées au bénéfice d'une institution tierce ou d'un groupe de population spécifique.

En terme d'hospitalisation, l'unité retenue est la semaine/patient qui sera classée dans des groupes homogènes de journées (GHJ).
Le PMSI Psychiatrie introduit également, sous la forme d'un relevé à l'acte, un enregistrement des activités externes.

Le recueil d'information

Différents types d'informations sont enregistrées dans le recueil d'information du PMSI PSY :
- Les variables "classantes" du PMSI,
- les données issues de la fiche-patient.

Le PMSI PSY a été élaboré en 1997-1998 à partir de 122 unités ou établissements ayant une activité en psychiatrie. Pendant deux fois 15 jours ont été recueillies :
- Des informations individualisées concernant le patient,
- des informations sur la consommation de ressources.

A partir de ces données, des regroupements ont été effectués et ont donné lieu à la création de 18 grandes catégories majeures (CM) au sein desquelles on a recherché des "variables classantes" :

- 6 variables en hospitalisation à temps plein : isolement thérapeutique, pathologie somatique lourde associée, ancienneté dans le séjour, sous-groupe de morbidité, score obtenu sur l'Echelle Globale de Fonctionnement, dépendance physique.
- 6 variables en hospitalisation à temps partiel : âge, mode de prise en charge, mode de scolarisation, score à l'Echelle Globale de Fonctionnement, dépendance relationnelle, sous-groupe diagnostique.

C'est l'analyse de ces variables qui permet de classer les semaines d'hospitalisations des patients dans l'un ou l'autre des groupes homogènes de journées.

Dans le cas des prises en charge de l'activité externe ou des actions pour la communauté, il y a 3 variables : durée de l'acte, nombre de professionnels ayant participé à l'acte, qualification professionnelle des intervenants.

Toutes ces informations peuvent être regroupées sous 6 rubriques :
- Les données relatives à l'identification du patient (prise en charge à temps complet, partiel, activité externe),
- les caractéristiques socio-démographiques (modes de vie, informations sur la professsion...),
- les éléments de morbidité (communs aux recueils de prise en charge à temps complet et à temps partiel),
- les élements caractérisant la présence du patient (type de prise en charge : hospitalisation, appartement thérapeutique...),
- les éléments sur les mouvements (entrée et sortie du patient pour prise en charge à temps complet uniquement),
- les variables "classantes" des actes externes et des actions pour la communauté.

» Pour en savoir plus

Tout sur le PMSI

Le site officiel du PMSI
Présentation du PMSI, les dernières nouvelles sur la PMSI, les organismes qui interviennent dans sa mise en oeuvre, les statistiques issues du PMSI, une assistance pour les difficultés de codage ou de fonctionnement informatique rencontrées. Forums et FAQ. Des accès également vers les actualités PMSI - MCO (Médecine Chirurgie Obstétrique), PMSI SSR (Soins de Suite et de Réadaptation) et PMSI PSY (Psychiatrie).
Voir le document

Le PMSI
Cours et textes traitant du PMSI, les nomenclatures utilisées en médecine.
Par la Faculté de médecine de Nancy.

Le PMSI
Le P.M.S.I. tout le monde en parle... mais le connaît-on vraiment ? - Le P.M.S.I. au CHU de Montpellier - L'activité du CHU de Montpellier à travers les Indices Synthétiques d'Activité - Base de données P.M.S.I. inter-CHU - Base de données médicales et budgétaires de 30 CHU français - Glossaire P.M.S.I. - Comprendre le vocabulaire du P.M.S.I..
Par le département d'information médicale du CHU de Montpellier.

Le PMSI
Mise en place du PMSI : cadre législatif - Modalités de production du PMSI - L'Echelle nationale de co ûts - Les utilisations du PMSI en France - Le PMSI en Europe.
Par le département de santé publique de l'université de médecine de Tours, avril 1999.
Voir le document

Programme de Médicalisation du Système d'Information
Historique - PMSI et réforme du système de santé - Textes réglementaires.
Par Medcost, 2002.
http://www.medcost.fr/html/pmsi_pm/index_pm.htm

Le PMSI, une obligation pour les hôpitaux et les cliniques
Outil d'analyse de l'activité des établissements hospitaliers, le PMSI est fondé sur la nomenclature des G.H.M. (Groupes Homogènes de Malades)...
Par Medcost, 2002.
Voir le document

Les différentes utilisations du PMSI
Le PMSI permet différentes utilisations : il génère entre autres la première base de données permanente et médicalisée au niveau national.
Par Medcost, 2002.
Voir le document

La connaissance des flux des patients par le PMSI
Etat des flux PMSI 1999 : l'outil réalisé à partir des données du PMSI de l'Ile de France a pour objectif d'évaluer les flux de patients entre les 25 bassins de vie qui composent la région et de décrire l'attractivité des établissements.
Sur le site de la Caisse Régionale d'Assurance Maladie d'Ile-de-France.

Le PMSI en Soins de Suite et de Réadaptation

PMSI SSR
Actualités - Présentation générale - Textes officiels - Statistiques - Téléchargement - FAQ - Produits - Groupage en ligne - Formats. Par le site officiel du PMSI.

Le PMSI en Psychiatrie

Programme de médicalisation des systèmes d'information en Psychiatrie
Après les établissements de Médecine-Chirurgie-Obstétrique (MCO) en 1995, les établissements de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) en 1998, le PMSI s'appliquera à la psychiatrie en janvier 2002 avec une période montée en charge jusqu'au 1er juillet 2002.
Actualités - Circulaires du 10 mai 2000 et du 19 décembre 2001 - Calendrier - Classification médico-économique - Références - Recueil - E.D.G.A.R. - Dépendance - EGF - Format d'exportation des fichiers - Glossaire. Par le Centre Hospitalier Charcot, établissement public de santé mentale, Caudan (Morbihan).

PMSI PSY
Actualités - Présentation générale - Etudes et Statistiques - Formats. Par le site officiel du PMSI.

LISIA et le PMSI en psychiatrie

Procédures PMSI en Cancérologie

Manuel de procédures PMSI en Cancérologie
Le PMSI - Règles de codage selon la nature des prises en charge -
Par le Groupe Information Médicale de la Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer. Version validée par le PERNNS le 18 juillet 2000.

PMSI en Hospitalisation privée

PMSI Cliniques privées MCO
Etat des télétransmissions. Par la Cnamts.

ADIMEHP
L'Association pour le Développement de l'Information Médico-économique de l'Hospitalisation Privée a pour objet de permettre l'élaboration du Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information, de favoriser la mise en oeuvre de tout système d'information et d'évaluer tout nouveau système de tarification et de comptabilité.
Missions et organisations - Dispositions statutaires - Organes décisionnels - Domaines d'activité - Une présence institutionnelle - Correspondants Adimehp - Etablissements partenaires - Groupes de travail internes.

Le DIM

Le Département d'Information Médicale (DIM)
Le DIM organise le recueil, la circulation et le traitement des données médicales et est placé sous l'autorité d'un médecin. Activité et rôles du D.I.M. - Les Moyens - Plan d'accès au DIM - Les Objectifs - Réalisations du DIM - Projets du DIM. CHU de Rennes.

#COVID-19 : le point de situation épidémiologique sur le coronavirus SARS-CoV-2

Descripteur MESH : Médicalisation , Médecine , Obstétrique , Psychiatrie , Soins , Soins de suite

PUBLICITE