VIH : pour un traitement antirétroviral continu

Un traitement antirétroviral continu est à associé à un meilleur contrôle de la progression vers le sida qu’un traitement intermittent conditionné par le nombre de CD4, vient de montrer un essai multicentrique international. Les résultats viennent de faire l’objet d’un communiqué de presse édité par les Instituts Nationaux américains de la Santé (NIH).

Le communiqué précise que l’essai a été interrompu en raison des différences observées dans les deux branches de l’essai. Selon les termes employés, « les patients qui recevaient un traitement intermittent avaient un risque deux fois plus élevé de progression de la maladie (développement du sida ou décès), le critère d’évaluation principal de l’étude ».

La décision de stopper l’essai fait suite à l’analyse des données et du profil de sécurité effectué par le comité de suivi début janvier. Cet essai SMART initié en 2002 (Strategies for Management of Anti-Retroviral Therapy) consistait à comparer une stratégie de suppression de la charge virale par la prise continue d’antirétroviraux et une stratégie où la prise d’antirétroviraux débutait lorsque la concentration de CD4 était inférieure à 250 cellules par mm3 et s’interrompait lorsque ce chiffre était supérieur à 350 cellules par mm3.

Les détails de l’essai sont disponibles sur le site Internet www.smart-trial.org. Au total, 318 centres de soins de 33 pays étaient impliqués et 5472 patients (sur 6000 prévus) étaient entrés dans l’étude à la date du 11 janvier, jour où le recrutement de nouveaux volontaires a été stoppé.

Source : National Institutes of Health (NIH), National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID)

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