Pneumonie à Mycoplasme : nouvelles recommandations de la HAS

La Haute Autorité de Santé a diffusé, à la fin de l'année 2023, des recommandations sous forme de réponses rapides relatives à la gestion des infections respiratoires causées par Mycoplasma pneumoniae.

Mycoplasma pneumoniae est la deuxième cause la plus commune de pneumonie après le pneumocoque, affectant 30 à 50% des enfants et de nombreux adultes de moins de 40 ans. Les symptômes cliniques, souvent confondus avec d'autres affections hivernales, incluent des pathologies respiratoires et extra-respiratoires. L'évolution vers la pneumonie est progressive, avec des signes respiratoires discrets et parfois des manifestations dermatologiques ou neurologiques.

Diagnostic et Prise en Charge des Pneumonie à Mycoplasme selon la HAS

Le diagnostic de pneumonie à M. pneumoniae est envisagé après l'échec d'un traitement initial par amoxicilline. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une radiographie thoracique pour confirmer le diagnostic et identifier d'éventuelles complications.

Lors d'une suspicion clinique élevée, il convient de commencer un traitement antibiotique à base de macrolides immédiatement, sans attendre les résultats de la radiographie thoracique. La sérologie n'est pas considérée utile au stade aigu pour le diagnostic.

Une amélioration clinique est attendue sous 48 à 72 heures avec l'antibiothérapie. Si ce n'est pas le cas, une réévaluation du patient s'impose. Les critères pour une hospitalisation sont identiques à ceux appliqués pour toutes les pneumonies aiguës communautaires.

L'hospitalisation suit les critères standards des pneumonies aiguës communautaires, et la majorité des cas évolue favorablement, bien que la toux puisse persister plusieurs semaines.

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