Une révolution dans la mesure de la tension artérielle ?

Des chercheurs de l’Université de Newcastle upon Tyne et du Freeman Hospital ont mis au point un appareil permettant de mesurer de façon précise la tension artérielle sans avoir à recourir au mercure.

Les instruments contenant du mercure, métal liquide toxique, sont déjà interdits d’utilisation dans les hôpitaux de plusieurs pays européens à cause du danger potentiel de ce métal pour le personnel médical et les patients.

Cet appareil, baptisé ‘greenlight 300’ à cause de son grand écran digital vert, est destiné à remplacer le familier sphygmomanomètre utilisé depuis un siècle à travers le monde.

Le ‘Greenlight 300’ utilise un capteur électronique destiné à prendre une mesure de la tension artérielle. Il s’utilise de la même manière qu’un sphygmomanomètre. Du fait de sa simplicité d’emploi, fiabilité et précision, il est le premier appareil de ce genre à être utilisé en clinique.

Des contrôles de l’exposition au mercure sont imposés aux hôpitaux par les autorités britanniques : si le mercure est relâché dans l’environnement, il pourrait contaminer la chaîne alimentaire, et une exposition directe est risquée si les vapeurs sont inhalées ou absorbées par la peau.

D’autres appareils de substitution avaient été conçus, mais leurs fiabilités étaient mises en cause. De ce fait, le greenlight 300 est une alternative intéressante au sphygmomanomètre et constitue un progrès certain selon les chercheurs qui ont participé à son développement.

Source : University of Newcastle upon Tyne

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