Sclérose en plaques, IRM et évolution du handicap sur le long terme

Une équipe anglaise a réalisé une étude longitudinale sur des patients qui présentaient initialement des symptômes évocateurs de la sclérose en plaques (SEP). Au cours des 14 ans de suivi, les différentes IRM réalisées ont montré que le volume des lésions était corrélé à la sévérité du handicap. Les auteurs remarquent toutefois que cette relation est "modérée".

Cette étude est présentée par Brex et al. dans le NEJM du 17 janvier. Ce groupe a étudié les lésions cérébrales par une série d'IRM pondérées en T2 auprès de 71 patients qui avaient été recrutés sur la base de signes évocateurs de la SEP. La durée médiane du suivi était de 14 ans.

Leurs résultats confirment tout d'abord le lien entre la présence initiale d'anomalies à l'IRM et le risque ultérieur de SEP : un diagnostic définitif de SEP a été par la suite posé chez 88 % des patients qui présentaient ces anomalies comparé à 19 % chez ceux dont l'IRM initiale était jugée normale.

Pour ce qui du degré du handicap, les auteurs rapportent qu'il était "modérément corrélé au volume des lésions à cinq ans et à l'augmentation du volume initial sur les cinq premières années". Pour cette raison, ils estiment que le volume initial des lésions ne devrait pas être un critère définitif pour envisager l'initiation d'un traitement.

Source : N Engl J Med 2002;346:158-64

Descripteur MESH : Sclérose , Sclérose en plaques , Patients , Diagnostic , Risque

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