L’effet anticancéreux de l’interleukine 2 peut être optimisé grâce une nouvelle molécule

Une nouvelle molécule limite les effets indésirables de l’interleukine 2 dans le traitement de certains cancers. Elle permet également d’utiliser des doses plus élevées d’interleukine 2 et d’améliorer son activité anticancéreuse.

L’interleukine 2 (IL2) est utilisée dans le traitement du cancer du rein métastatique et du mélanome malin. Cependant, son potentiel est restreint par son effet hypotensif marqué.

Dans un article publié dans la revue Nature Medicine, des chercheurs montrent qu’une molécule nommée M4043 permet d’éviter l’hypotension engendrée par IL2 tout en permettant l’emploi de doses plus élevées d’IL2. M4043 a aussi permis d’induire une rémission dans 50 % des cas d’un modèle de cancer chez la souris et de réduire significativement la croissance de carcinomes de rein greffé chez l’animal.

M4043 mime l’action de la superoxide dismutase, enzyme qui permet l’élimination de l’anion superoxyde. On sait par ailleurs que l’anion superoxyde est impliqué dans l’instabilité hémodynamique. De ce fait, en éliminant la libération d’anions superoxyde induite par IL2, M4043 permet l’emploi de doses plus importantes d’IL2 en limitant les problèmes d’hypotension.

Source : Nature Medicine, advance online publication

Descripteur MESH : Rein , Croissance , Hémodynamique , Mélanome , Nature , Superoxide dismutase , Tumeurs du rein

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