Le D-beta-HB, un candidat contre la maladie de Parkinson

Des chercheurs de l’université Columbia à New York ont démontré que des perfusions des D-beta-hydroxybutyrate (D-beta-HB) corrigeaient certains symptômes de la maladie Parkinson chez des souris utilisées comme modèle. Déjà utilisé contre l’épilepsie, le D-beta-HB mérite désormais d’être évalué dans le traitement de la maladie de Parkinson.

Ces résultats sont publiés dans l’édition du 15 septembre du Journal of Clinical Investigation. Przedborski et ses collaborateurs ont administré à des souris du MPTP, neurotoxine qui entraîne une neurodégénérescence dopaminergique et des déficits mitochondriaux proches de ceux de la maladie de Parkinson. En utilisant ce modèle, ils ont montré que le D-beta-HB permettait de retrouver une respiration mitochondriale tout en protégeant des déficits moteurs et de la dégénérescence neuronale induite par le MPTP.

Les auteurs évoquent aussi le fait que le D-beta-HB franchit la barrière hématoencéphalique et que son coût de production est réduit. Pour ces raisons, il devrait être considéré comme un agent neuroprotecteur d’intérêt pour la prise en charge de la maladie de Parkinson, estiment les auteurs.

Source : Journal of Clinical Investigation

Descripteur MESH : Maladie , Maladie de Parkinson , New York , Barrière hématoencéphalique , Prise en charge de la maladie , Respiration

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