Les antirétroviraux peuvent augmenter le risque d’infarctus du myocarde

La combinaison des antirétroviraux a révolutionné la prise en charge de l’infection par le VIH. Une vaste étude montre que ces multithérapies sont associées à une augmentation du risque d’infarctus du myocarde (IDM). Cependant, le risque absolu reste faible et ne doit pas occulter les bénéfices apportés par ces molécules.

Cette association entre les antirétroviraux et l’IDM fait l’objet d’une publication dans l’édition du NEJM datée du 20 novembre. Le groupe d’étude DAD (Data Collection on Adverse Events of Anti-HIV Drugs) décrit le suivi de plus de 23.000 patients sous traitement anti-VIH.

Après 36.199 personne.années de suivi, les auteurs indiquent que les multithérapies (avec un inhibiteur de protéase ou un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse) sont associées à une augmentation relative de 26 % du risque d’IDM.

Le risque absolu d’IDM est toutefois faible (126 cas pour 36.199 personne.années), notent les auteurs. Ils évoquent aussi le bénéfice global apporté dans le contrôle de l’infection et de ces risques.

Source : NEJM 2003 ; 349:1993-2003

Descripteur MESH : Risque , Antirétroviraux , VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine , Myocarde , Association , Patients

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