FIV, ICSI et risque de malformation

Le risque de malformation majeure est plus élevé chez les enfants conçus par FIV (fécondation in vitro) ou ICSI (intra-cytoplasmic sperm injection) que chez les enfants issus de grossesses spontanées. Ces résultats proviennent d'une étude australienne publiée aujourd'hui dans le New England Journal of Medicine.

Pour cette analyse, Michèle Hansen (University of Western Australia) et ses collaborateurs ont mesuré la prévalence des malformations à un an des enfants nés entre 1993 et 1997. Trois registres de naissance différents ont été utilisés.

D'après leurs résultats, 8,6 % (26/301) des enfants conçus par ICSI présentaient une malformation majeure diagnostiquée à un an. Ce chiffre était de 9 % (75/837) pour la fécondation in vitro et 4,2 % pour les grossesses spontanées.

Après ajustement en fonction des facteurs de risques reconnus, le risque de malformation majeure diagnostiquée jusqu'à un an était deux fois plus élevé pour la fécondation in vitro et l'ICSI que pour les grossesses spontanées.

Une surveillance plus étroite des éventuelles malformations chez ces enfants ne semble pas expliquer la différence observée, expliquent les auteurs de cette étude. Ils ajoutent que ce risque accru devrait être abordé avec les patients qui souhaitent utiliser ces procédures.

Source : N Engl J Med 2002;346:725-30

SR

Descripteur MESH : Risque , Fécondation , Fécondation in vitro , In vitro , Malformations , Patients , Prévalence

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