Les anti-épileptiques peuvent entraîner une perte osseuse

Selon une étude qui paraît dans les Archives of Neurology, les traitements anti-épileptiques peuvent causer sur le long terme une perte osseuse significative en absence de carence en vitamine D.

Les résultats de cette étude sont fondés sur la mesure prospective de la densité minérale osseuse (DMO) de 81 patients masculins épileptiques et âgés de 25 à 54 ans. Andress et al ont mesuré la DMO du col fémoral par absorbtiométrie biphotonique aux rayons X (DEXA). Chez 54 patients, ces mesures ont été réalisées à nouveau 19 mois plus tard en moyenne.

L’analyse montre qu’une DMO anormalement faible est significativement conditionnée par deux facteurs de risque : l’âge et la durée du traitement. La diminution de la DMO au cours du traitement était significative uniquement chez les patients les plus jeunes, c’est à dire âgés de 25 à 44 ans et cet effet ne pouvait être relié à une carence en vitamine D.

Les auteurs ajoutent que cet effet était réversible par une complémentation en calcium et vitamine D. Par ailleurs, il n’a pas été possible d’associer cette perte osseuse à des médicaments particuliers mais la majorité des sujets étaient sous carbamazépine ou phénytoïne.

Source : Arch Neurolo 2002;59:781-6

SR

Descripteur MESH : Vitamine D , Carence en vitamine D , Patients , Calcium , Carbamazépine , Facteurs de risque , Phénytoïne , Rayons X , Risque

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