La fluorescence au service de la résection du gliome malin

L’emploi d’un précurseur de l’hémoglobine permet l’accumulation de porphyrines fluorescentes dans les gliomes malins. La détection de cette fluorescence au bloc permet une meilleure résection et un allongement de la survie sans progression comparé à la microchirurgie classique.

Un essai clinique sur cette technique vient d’être publié dans la revue Lancet Oncology par le groupe ALA-Glioma Study. Dans cette étude, 161 patients avec un gliome malin ont reçu une dose d’acide 5-aminolévulinique dans l’eau de boisson, le précurseur qui conduit à l’accumulation des porphyrines fluorescentes dans les tumeurs. Le but est de visualiser cette fluorescence lors de l’intervention pour optimiser la résection tumorale. Parallèlement, 161 autres patients ont bénéficié d’une chirurgie conventionnelle.

Après un suivi de plus de 35 mois, les auteurs expliquent que la résection a été jugée complète chez 65% des patients du groupe « fluorescence » comparé à 36% dans le groupe de référence (p<0,0001). Le taux de survie à 6 mois sans progression était de 41% dans le groupe acide 5-aminolévulinique et de 21% dans l’autre groupe. Enfin, il n’y a pas eu de différence significative d’effets secondaires graves entre les groupes, soulignent les auteurs.

Source : Lancet Oncol 2006; 7: 392–401

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Descripteur MESH : Fluorescence , Gliome , Porphyrines , Survie , Microchirurgie , Patients , Essai clinique , Reproduction , Taux de survie , Tumeurs

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