Une étude fait le point sur la réduction du risque de grossesse multifoetale après stimulation ovarienne par des gonadotrophines

Une stimulation moins intense que celles réalisées habituellement avec des gonadotrophines peut, dans une certaine mesure, diminuer l’incidence des grossesses multifoetales chez les femmes infertiles mais aux dépens toutefois des taux globaux de grossesse, indique une étude multicentrique américaine qui a analysé les données de 3.347 cycles consécutifs de traitement hormonal chez 1.494 femmes interfiles dont 441 avaient développé une grossesse.

Les données recueillies comprenaient le pic de concentration sérique de l’estradiol, le nombre de follicules de 16 mm de diamètre ou plus, le nombre total de follicules le jour de l’induction de l’ovulation par les gonadotrophines chorioniques humaines.

Le Dr Norbert Gleicher et ses collègues du Center for Human Reproduction de New York indiquent avoir dressé les courbes des caractéristiques d’intervention sur les patientes receveuses et mené des analyses de régression logistique afin d’identifier les valeurs prédictives des conceptions multiples.

Il apparaît que l’augmentation de nombre total de follicules et l’augmentation du pic de concentration de l’estradiol étaient significativement corrélées avec une augmentation de risque de grossesse multifoetales, de même qu’un âge plus jeune.

Ainsi, le risque de grossesse multifoetales augmentait significativement chez les femmes présentant un pic de concentration sérique de l’estradiol de 1.385 pg/ml ou ayant 7 follicules ou plus le jour de l’ovulation.

Source : NEJM, 2000, 343 : 2-7.

Descripteur MESH : Grossesse , Gonadotrophines , Risque , Femmes , Étude multicentrique , New York , Reproduction

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