Etat de stress post traumatique partiel : des troubles sous-estimés ?

Après un événement traumatisant, les personnes peuvent présenter un risque plus important d'idées suicidaires, même si le diagnostic ne permet pas d'établir un état de stress post-traumatique. D'après une étude parue l'American Journal of Psychiatry, les personnes qui souffrent des conséquences de situations traumatisantes pourraient être plus nombreuses que l'on ne le pensait.

Dans leur publication, Marshall et al. décrivent l'étude de 2.608 personnes pour lesquelles au moins un symptôme de l'état de stress post-traumatique avait été identifié. La durée des symptômes devait être d'au moins un mois.

Leur travail laisse penser que le nombre de personnes affectées par un trouble post-traumatique significatif serait plus important que prévu. En effet, la plupart des estimations sont basées seulement sur les patients qui répondent aux critères de l'état de stress post-traumatique.

L'étude de Marshall et al. indique qu'un état post-traumatique partiel (où seulement quelques symptômes existent) est positivement corrélé au risque de présenter d'autres facteurs comorbides.

De plus, plus le nombre de symptômes d'état de stress post-traumatique est élevé (sans toutefois l'atteindre), plus les sujets sont enclins à présenter une idéation suicidaire, même lorsqu'on prend en compte les autres éléments de comorbidité.

Source : Am J Psychiatry 2001;158:1467-1473, september 2001. American Psychiatric Association

Descripteur MESH : Personnes , Risque , Diagnostic , Comorbidité , Éléments , Idéation suicidaire , Patients , Travail

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