Traitement antirétroviral et maladie cardiovasculaire

Les antirétroviraux et notamment les inhibiteurs de la protéase du VIH ont permis d’améliorer considérablement la prise en charge de l’infection. Les effets secondaires sont néanmoins nombreux. De nouveaux résultats expérimentaux détaillent un peu plus les mécanismes qui expliquent le développement de l’athérosclérose en liaison avec les inhibiteurs de la protéase (IP).

Les effets secondaires des IP comprennent des anomalies du métabolisme lipidique, la résistance à l’insuline et un développement précoce de l’athérosclérose. Il avait été jusqu’ici difficile d’identifier la cause réelle de l’athérosclérose chez les patients sous IP. Est-elle la conséquence directe des IP ou est-elle plutôt causée par les anomalies lipidiques et la résistance à l’insuline ?

Une nouvelle étude tend à montrer que les IP sont directement responsables. Un article publié dans le Journal of Clinical Investigation du 3 février montre en effet que les inhibiteurs de la protéase du VIH sont capables de favoriser directement l’athérosclérose chez la souris. Menés par Eric Smart, des chercheurs de l’Université du Kentucky ont également examiné la situation dans des cellules humaines et ont montré que les IP provoquaient des modifications dans les macrophages comparables à celles observées dans les lésions athéroscléreuses.

Source : Journal of Clinical Investigation

Descripteur MESH : Maladie , VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine , Antirétroviraux , Cellules , Kentucky , Macrophages , Métabolisme , Patients

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