Cancer du sein : un profilage génétique pour juger du risque d’envahissement ganglionnaire

Des chercheurs de l’université de Duke ont utilisé la technique des puces à ADN couplée à une nouvelle forme d’analyse statistique dans le but d’évaluer le risque d’envahissement ganglionnaire. La précision de la méthode avoisinerait les 90 % selon un communiqué émis par l’université.

Cette étude a mis à profit la technique des puces à ADN ou biochips afin de mesurer l’activité de plusieurs milliers de gènes dont certains sont liés au comportement tumoral et à la réponse au traitement. L’analyse des résultats permet de dégager un niveau de risque et éventuellement un pronostic.

Les auteurs de cette étude expliquent que le suivi précis des patientes qui sont entrées dans l’étude a permis de vérifier la précision et la qualité des conclusions issues de l’analyse génétique de la tumeur. La prochaine publication d’un compte-rendu de cette étude dans le Lancet du 10 mai permettra de mieux connaître la méthodologie mise en œuvre, son potentiel et ses éventuelles limitations.

« Notre approche est unique et innovante car elle utilise des collections multiples de profils d’expression de gènes que nous appelons ‘metagene’, expliquent Mike West, professeur de statistiques à l’université de Duke.

Chaque métagène regroupe une cinquantaine à une centaine de gènes dont les caractéristiques sont liées. Un modèle statistique est ensuite utilisé pour identifier les métagènes qui définissent le mieux la tumeur. D’après le communiqué, la technique aurait une précision de 90 % pour la prédiction du risque d’envahissement ganglionnaire. A suivre, donc.

Source : Duke University

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