Les anticorps antimyéline comme facteur prédictif dans la SEP

La présence d’anticorps antimyéline chez des patients avec les premiers signes évocateurs de la sclérose en plaques (SEP) est associée à une évolution vers une forme définitive de SEP.

Ceci est la conclusion de travaux présentés par Berger et al dans le NEJM du 10 juillet. L’étude portait sur 103 patients avec des premiers symptômes neurologiques isolés, des anomalies à l’IRM et un examen du LCR évocateurs de SEP.

Chez ces patients, la présence conjointe de deux types d’anticorps dirigés contre la myéline (myelin oligodendrocyte glycoprotein (MOG) and myelin basic protein (MBP)) était fortement associée à la survenue de nouvelles poussée et d’une évolution non ambiguë vers la SEP (adjusted hazard ratio = 76,5 ; IC 95% = 20,6-284,6). Ce chiffre était de 31,6 pour la présence d’un anticorps.

En conclusion, les auteurs indiquent que la recherche de ces anticorps pourrait être mise à profit chez les patients qui présentent pour la premières fois les signes évocateurs de la SEP.

Source : N Engl J Med 2003 ; 349:139-145

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