Schistosomiase : deux parasites séquencés

Deux groupes de recherche viennent de publier les résultats du séquençage et de l’analyse des gènes de deux parasites responsables de la schistosomiase, une cause encore importante de mortalité et morbidité dans les pays en développement. Ces résultats devraient fournir un nouveau support de travail pour la mise au point de vaccins et de médicaments.

Les deux groupes de recherche rendent compte de leur travail dans la revue Nature Genetics. Une première équipe chinoise a séquencé et annoté plus de 13.000 gènes de Schistosoma japonicum, le parasite des formes de schistosomiase asiatique. Ce parasite comprendrait au total 15.000 gènes.

Parallèlement, une équipe brésilienne a séquencé 92 % des 14.000 gènes estimés de Schistosoma mansoni, parasite endémique en Afrique, aux Caraïbes et en Amérique du Sud.

Les premières analyses des séquences exprimés ont montré que près d’un tiers des gènes de S. japonicum ne partageaient pas de similitude avec des gènes connus et 75 % étaient inconnus chez ces parasites. D’autres gènes codent pour des protéines proches de récepteurs humains, ce qui pourrait expliquer en partie comment le parasite échappe au système immunitaire. L’analyse de S. mansoni détaille diverses fonctions du parasite depuis son développement jusqu’à son interaction avec le système immunitaire de l’hôte.

Source : Nature Genetics, Published online 14 September 2003; doi:10.1038/ng1236, Published online 14 September 2003; doi:10.1038/ng1237.

Descripteur MESH : Parasites , Gènes , Recherche , Schistosomiase , Travail , Morbidité , Mortalité , Vaccins , Système immunitaire , Afrique , Amérique du Sud , Nature , Protéines

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