Maladie coronarienne et susceptibilité génétique

Deux polymorphismes génétiques liés respectivement au gène codant le facteur V et au gène de la prothrombine sont associés à une augmentation du risque de maladie coronarienne, montre une étude. Le risque serait augmenté de 15% à 30%.

Pour mettre en évidence cette association, John Danesh et ses collaborateurs de l’université de Cambridge ont combiné les données de 191 études qui regroupaient environ 150000 participants. Au total, des variations de sept gènes impliqués dans l’hémostase ont été étudiées.

Parmi elles, le variant G16991A du facteur V (facteur V Leiden) et le variant G20210A de la prothrombine sont apparus associés à une augmentation significative du risque de maladie coronarienne. Les risques relatifs respectifs étaient de 1,17 (IC95%=1,08-1,28) et de 1,31 (1,12-1,52). Ces deux variations entraînent une augmentation de la production de thrombine.

« Ces résultats peuvent avoir des répercussions sur la mise au point de nouveaux traitement qui ciblent les voies de signalisation de la coagulation sanguine dans le but de prévenir la maladie cardiovasculaire », commente le Professeur Danesh. « D’une façon plus générale, ils suggèrent que des études plus vastes et approfondies seront nécessaires pour identifier les causes génétiques de ces pathologies ».

Source : Lancet 2006; 367: 651–58

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Descripteur MESH : Risque , Maladie , Maladie coronarienne , Prothrombine , Association , Coagulation sanguine , Gènes , Reproduction , Thrombine

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