Alcoolisme : à la recherche des facteurs de prédisposition génétique

L’alcoolisme présente des facteurs de risques environnementaux et génétiques. De nouveaux travaux viennent de préciser les gènes qui jouent un rôle potentiel dans cette prédisposition génétique. Ils soulignent aussi la complexité des interactions et des mécanismes biologiques en jeu.

Dans cette étude, les chercheurs rappellent que plusieurs lignées de souris sont largement utilisées dans l’étude de l’alcoolisme du fait de différences dans leur goût pour l’alcool. En utilisant la technique des biopuces, ces scientifiques ont justement cherché à définir le profil d’expression génique de ces souris afin de mettre en exergue les gènes dont l’expression différait selon le degré de préférence à l’alcool.

Mulligan et collaborateurs font part de leurs résultats dans un article paru dans les colonnes de la revue américaine PNAS. Leur démarche a permis d’identifier « 3800 gènes uniques qui étaient significativement modifiés entre tous les modèles de consommation d’alcool faible ou élevée », écrivent-ils dans leur article. En général, une préférence plus affirmée pour l’alcool était associée à une augmentation du niveau d’expression génique. Le traitement de ces données a par la suite mis en avant 75 gènes qui présentaient les modifications d’expression les plus soutenues.

Source : PNAS 2006 ;103 : 6368–6373

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