Des souris comme modèles de maladies humaines des motoneurones du nerf phrénique

Des chercheurs danois annoncent être parvenus à étudier des motoneurones du nerf phrénique en utilisant des modèles murins de maladie du motoneurone. Ces résultats préliminaires, publiés dans la Revue neurologique, indiquent que chez les souris saines les motoneurones du nerf phrénique diffèrent des autres motoneurones par leurs propriétés moléculaires, ce qui peut rendre compte de l’atteinte préférentielle de certains motoneurones chez l’animal et éventuellement chez l’homme.

L’objectif du travail conduit par H. Schmalbruch et P. Lozeron du PANUM Institute de l’Université de Copenhague était d’étudier les motoneurones du nerf phrénique de souris normales et atteintes de détresse respiratoire (souris pmm et SID-1). Leur travail a été réalisé par l’étude combinée du nerf phrénique en microscopie oculaire et électronique, par l’utilisation de techniques de marquage des motoneurones par traceurs et par des méthodes électrophysiologiques.

Dans ces deux modèles murins de maladie du motoneurone humain, la dégénérescence du nerf phrénique est importante et étroitement liée au décès de ces animaux.

Les auteurs montrent que le traitement des souris pmm par des facteurs neurotrophiques (CNTF, NT-3, CT-1) augmente la durée de vie de ces animaux et réduit la dégénérescence axonale du nerf phrénique de façon dose-dépendante.

L’étude du nerf phrénique permet donc d’évaluer les effets des traitements prometteurs dans ces modèles animaux de maladie du motoneurone.

Source : Revue neurologique, 2000; 1S87.

Descripteur MESH : Motoneurones , Nerf phrénique , Maladie , Animaux , Travail , Électronique , Méthodes , Microscopie , Modèles animaux , Vie

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