Takeda reçoit un avis favorable du CHMP pour l'ADCETRIS® (brentuximab védotine) pour le traitement des patients adultes atteints d'un lymphome hodgkinien en phase IV CD30 non précédemment traité en combinaison avec de l'AVD

Takeda reçoit un avis favorable du CHMP pour l’ADCETRIS® (brentuximab védotine) pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome hodgkinien en phase IV CD30  non précédemment traité en combinaison avec de l’AVD « Pour un grand nombre de patients atteints d'un lymphome hodgkinien non précédemment traité, diagnostiqué en phase IV de la maladie, la progression se produira avec les traitements actuels, ce qui souligne un véritable besoin non satisfait dans cette population », déclare Anna Sureda, D.M., Ph.D., cheffe du service d'hématologie et du programme de greffe hématopoïétique de cellules souches, à l'Institut Català d'Oncologia - hôpital Duran i Reynals. « Dans l'étude clinique ECHELON-1, ADCETRIS en combinaison avec de l'AVD a réduit de 29 pour cent le risque de progression, de décès ou la nécessité d'un traitement anticancer ultérieur chez les patients atteints d'une maladie en phase IV en comparaison avec l'ABVD, une norme de soin actuelle. S'il est approuvé pour cette indication, ADCETRIS pourrait offrir une importante option thérapeutique novatrice pour les patients non précédemment traités atteints d'un lymphome hodgkinien en phase IV en Europe ».

– S'il est autorisé en Europe, l'ADCETRIS en combinaison avec de l'AVD (adriamycine, vinblastine et dacarbazine) sera le premier nouveau protocole thérapeutique pour les patients adultes atteints d'un lymphome hodgkinien en phase IV CD30 non précédemment traité depuis des dizaines d'années –

– L'avis se base sur les données positives de l'étude ECHELON-1 de Phase 3, qui ont démontré que la combinaison avec l'ADCETRIS a amélioré les résultats et réduit la nécessité d'un traitement supplémentaire chez les patients adultes en comparaison avec l'ABVD (adriamycine, bléomycine, vinblastine et dacarbazine), une norme de soins actuelle –

Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE: 4502) a annoncé aujourd'hui que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence européenne des médicaments (EMA) a formulé un avis favorable pour l'extension de l'autorisation de mise sur le marché de l'ADCETRIS (brentuximab védotine) et recommandé son approbation en combinaison avec de l'AVD chez les patients adultes atteints d'un lymphome hodgkinien en phase IV CD30 non précédemment traité. ADCETRIS est un conjugué anticorps-médicament (ADC) ciblant le CD30, un marqueur déterminant du lymphome hodgkinien. Actuellement, ADCETRIS n'est pas approuvé comme thérapie pour le lymphome hodgkinien non précédemment traité en Europe.

« Pour un grand nombre de patients atteints d'un lymphome hodgkinien non précédemment traité, diagnostiqué en phase IV de la maladie, la progression se produira avec les traitements actuels, ce qui souligne un véritable besoin non satisfait dans cette population », déclare Anna Sureda, D.M., Ph.D., cheffe du service d'hématologie et du programme de greffe hématopoïétique de cellules souches, à l'Institut Català d'Oncologia - hôpital Duran i Reynals. « Dans l'étude clinique ECHELON-1, ADCETRIS en combinaison avec de l'AVD a réduit de 29 pour cent le risque de progression, de décès ou la nécessité d'un traitement anticancer ultérieur chez les patients atteints d'une maladie en phase IV en comparaison avec l'ABVD, une norme de soin actuelle. S'il est approuvé pour cette indication, ADCETRIS pourrait offrir une importante option thérapeutique novatrice pour les patients non précédemment traités atteints d'un lymphome hodgkinien en phase IV en Europe ».

« L'avis favorable du CHMP représente une avancée significative pour la communauté du lymphome hodgkinien en Europe », a déclaré Jesús Gómez-Navarro, D.M., vice-président, chef de la recherche et du développement en oncologie clinique chez Takeda. « Les résultats de l'essai ECHELON-1 ont démontré une amélioration statistique significative dans la survie sans progression modifiée chez les patients ayant reçu de l'ADCETRIS combiné à de l'AVD, en comparaison au groupe de contrôle. Outre la démonstration d'un profil d'innocuité qui a été globalement cohérent avec celui connu pour les composants à agent unique du protocole, dans le groupe contenant de l'ADCETRIS, 35 pour cent de patients en moins atteints d'une maladie en phase IV ont ensuite reçu une chimiothérapie de rattrapage ou une chimiothérapie à forte dose et une greffe. Nous attendons à présent l'évaluation de la Commission européenne de l'avis favorable du CHMP, et espérons proposer à l'avenir l'ADCETRIS comme option thérapeutique aux patients européens atteints d'un lymphome hodgkinien ».

Le dossier pour l'ADCETRIS sera désormais évalué par la Commission européenne (CE), qui est compétente pour approuver les médicaments utilisés dans les 28 États membres de l'Union européenne (UE). Les décisions prises par la CE sont également applicables en Norvège, au Liechtenstein et en Islande.

L'avis favorable du CHMP se base sur les résultats de l'étude ECHELON-1 de Phase III, conçue pour comparer l'ADCETRIS plus AVD à l'ABVD en tant que traitement pour les patients adultes atteints d'un lymphome hodgkinien non précédemment traité. L'essai a atteint son critère principal, avec une amélioration statistiquement significative de la survie sans progression (SSP) modifiée par rapport au groupe de contrôle (RR 0,77 ; valeur p=0,035). Les principales analyses de ces sous-groupe, comme la SSP modifiée par phase de la maladie, ont démontré un effet plus important chez les patients atteints d'un lymphome hodgkinien en phase IV dans le groupe ADCETRIS plus AVD, par rapport au groupe de contrôle (RR 0,71 ; value p= 0,023). Ceci correspond à une réduction de 29 pour cent du risque de progression, de décès ou de la nécessité d'un traitement anti-cancer supplémentaire pour les patients en phase IV.

À propos de l'essai ECHELON-1

L'essai ECHELON-1 de Phase III (randomisé, ouvert, à deux groupes, multicentrique) a atteint son critère principal avec la combinaison d'ADCETRIS AVD qui a démontré une amélioration statistique significative au niveau de la survie sans progression (SSP) modifiée par rapport au groupe de contrôle (ABVD), selon l'évaluation d'un centre d'examen indépendant (CEI) (RR 0,77 ; valeur p=0,035). Ceci correspond à une réduction de 23 pour cent du risque de progression, de décès ou de la nécessité d'un traitement anti-cancer supplémentaire.

  • Tous les critères secondaires ont évolué au profit du groupe ADCETRIS AVD, notamment pour l'analyse intermédiaire de la survie globale (SG ; RR 0,72 ; valeur p=0,19).
  • Dans le groupe ADCETRIS AVD, 33 pour cent en moins des patients ont ensuite suivi une chimiothérapie de rattrapage ou une chimiothérapie à forte dose et une greffe.
  • Le profil d'innocuité d'ADCETRIS AVD dans l'essai ECHELON-1 a été globalement cohérent avec celui connu pour les composants à agent unique du protocole.
  • Les effets indésirables cliniquement pertinents les plus courants, tous grades confondus, qui se sont produits chez au moins 15 pour cent des patients dans les groupes ADCETRIS AVD et ABVD étaient les suivants : neutropénie, constipation, vomissements, fatigue, neuropathie périphérique sensorielle, diarrhée, pyrexie, neuropathie périphérique, douleurs abdominales et stomatite. Dans les deux groupes ADCETRIS AVD et ABVD, les effets indésirables de grade 3 ou 4 les plus courants étaient les suivants : neutropénie, neutropénie fébrile et baisse de la numération des neutrophiles.

À propos du lymphome hodgkinien

Le lymphome est un terme général pour un groupe de cancers qui apparaissent dans le système lymphatique. Il existe deux grandes catégories de lymphome : le lymphome hodgkinien et le lymphome non-hodgkinien. Le lymphome hodgkinien classique se distingue des autres types de lymphome par la présence d'un type caractéristique de cellule, connue sous le nom de cellule de Reed-Sternberg, qui exprime le CD30.

Selon la Lymphoma Coalition, environ 67 000 cas de lymphome hodgkinien sont diagnostiqués dans le monde chaque année, et plus de 25 000 personnes meurent chaque année de ce cancer.

Jusqu'à 30 pour cent des lymphomes hodgkiniens non précédemment traités progressent à la suite d'une thérapie de première intention, en fonction de la phase de la maladie. Seulement 50 pour cent des patients atteints d'un lymphome hodgkinien récidivant ou réfractaire atteignent une rémission à long terme avec une chimiothérapie à dose élevée et une autogreffe de cellules souches (AGCS), un protocole thérapeutique utilisé de longue date, ce qui souligne l'importance de la réussite des traitements pour les patients non précédemment traités.

À propos d’ADCETRIS

ADCETRIS est un conjugué anticorps-médicament (CAM) comprenant un anticorps monoclonal anti-CD30 fixé par un lieur clivable par protéase à un agent perturbant les microtubules, l’auristatine monométhyle E (AMME), utilisant la technologie exclusive de Seattle Genetics. Le CAM emploie un système de liaison conçu pour être stable dans le sang mais pour libérer l’AMME lors de l'internalisation dans les cellules cancéreuses exprimant l'antigène CD30.

ADCETRIS en injection intraveineuse a reçu une autorisation de la FDA pour six indications chez les patients adultes atteints de : (1) lymphome anaplasique à grandes cellules systémique (LAGCs) ou d'autres lymphomes périphériques à cellules T (LPCT) exprimant le CD30 non précédemment traités, y compris le lymphome angio-immunoblastique à cellules T et le LPCT non autrement spécifié, en combinaison avec du cyclophosphamide, de la doxorubicine et du prednisone, (2) lymphome hodgkinien classique (LHc) en phase III ou IV non précédemment traité, en combinaison avec de la doxorubicine, de la vinblastine et de la dacarbazine, (3) LHc à haut risque de rechute ou de progression comme consolidation après une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (AGCSH), (4) LHc après échec d’une AGCSH ou échec d’au moins deux protocoles de chimiothérapie multi-agents antérieurs chez des patients non candidats à l’AGCSH, (5) LAGCs après échec d’au moins un protocole de chimiothérapie multi-agents antérieur, et (6) lymphome cutané primitif anaplasique à grandes cellules (LcpAGC) ou mycose fongoïde (FM) exprimant l'antigène CD30 ayant déjà reçu une thérapie systémique.

Santé Canada a accordé une approbation conditionnelle à ADCETRIS pour le lymphome hodgkinien et le LAGCs récidivants ou réfractaires en 2013, et une approbation non conditionnelle pour le traitement de consolidation après une autogreffe de cellules souches (AGCS) des patients atteints d’un lymphome hodgkinien présentant un risque accru de rechute ou de progression.

ADCETRIS a reçu une autorisation conditionnelle de commercialisation de la Commission européenne en octobre 2012. Les indications approuvées en Europe sont les suivantes : (1) pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome hodgkinien CD30 récidivant ou réfractaire après une AGCS, ou suite à au moins deux thérapies antérieures lorsque l’AGCS ou la chimiothérapie multi-agents n’est pas une option de traitement, (2) pour le traitement des patients adultes atteints d’un LAGCs récidivant ou réfractaire, (3) pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome hodgkinien CD30 présentant un risque accru de rechute ou de progression après une AGCS, et (4) pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome cutané à cellules T (LCCT) CD30 après au moins un traitement systémique antérieur.

ADCETRIS a reçu une autorisation de commercialisation de la part des autorités de réglementation dans plus de 70 pays pour le traitement du LH et du LAGCs récidivants ou réfractaires. Veuillez consulter les importantes informations relatives à l'innocuité, y compris l’ENCADRÉ, ci-dessous.

ADCETRIS est en cours d’évaluation générale dans le cadre de plus de 70 essais cliniques, notamment une étude de Phase III sur le traitement de première intention du lymphome hodgkinien (ECHELON-1) et une autre étude de Phase III sur le traitement de première intention des lymphomes périphériques à cellules T CD30 (ECHELON-2), ainsi que des essais sur de nombreux autres types d'affections malignes CD30 .

Seattle Genetics et Takeda développent conjointement ADCETRIS. Selon les modalités de l’entente de collaboration, Seattle Genetics possède les droits de commercialisation aux États-Unis et au Canada et Takeda possède les droits de commercialisation d’ADCETRIS dans le reste du monde. Seattle Genetics et Takeda financent conjointement les coûts de développement d’ADCETRIS, à proportions égales, sauf au Japon, où Takeda assume l’entière responsabilité des coûts de développement.

Informations importantes relatives à l'innocuité d'ADCETRIS (brentuximab védotine) pour l'Union européenne

Veuillez consulter le résumé des caractéristiques du produit avant de le prescrire.

CONTRE-INDICATIONS

ADCETRIS est contre-indiqué chez les patients hypersensibles au brentuximab védotine ou à ses excipients. En outre, l’utilisation combinée d’ADCETRIS et de bléomycine entraîne une toxicité pulmonaire.

AVERTISSEMENTS SPÉCIAUX ET PRÉCAUTIONS

Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) : une réactivation du virus John Cunningham (JCV) entraînant une leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) et la mort peut survenir chez les patients traités par ADCETRIS. On a signalé des cas de LEMP chez des patients ayant reçu ADCETRIS après plusieurs protocoles de chimiothérapie antérieurs. La LEMP est une maladie démyélinisante rare du système nerveux central qui résulte d’une réactivation d’un virus John Cunningham (JCV) latent, dont l’issue est souvent fatale.

Les patients doivent être étroitement surveillés pour détecter l’apparition ou l’aggravation de signes ou symptômes neurologiques, cognitifs ou comportementaux pouvant être évocateurs d’une LEMP. L’évaluation suggérée de la LEMP inclut une consultation en neurologie, une imagerie par résonance magnétique du cerveau, rehaussée avec du gadolinium, et une analyse du liquide céphalo-rachidien pour l’ADN du virus John Cunningham par réaction en chaîne par polymérase, ou une biopsie du cerveau avec preuve de virus John Cunningham. Un test PCR négatif du virus John Cunningham ne permet pas d’exclure une LEMP. Un suivi et une évaluation supplémentaires peuvent être justifiés si aucun diagnostic de remplacement ne peut être établi. Suspendre l’administration du médicament en cas de suspicion de LEMP et abandonner définitivement ADCETRIS si un diagnostic de LEMP est confirmé.

Être attentif aux symptômes de LEMP que le patient pourrait ne pas remarquer (par ex. des symptômes cognitifs, neurologiques ou psychiatriques).

Pancréatite : des cas de pancréatite aiguë ont été observés chez des patients traités par ADCETRIS. Des issues fatales ont été signalées. Les patients doivent être étroitement surveillés pour vérifier l’apparition ou l’aggravation de douleurs abdominales, qui pourraient laisser penser à une pancréatite aiguë. L’évaluation du patient peut inclure un examen physique, une évaluation en laboratoire pour l'amylase sérique et la lipase sérique, ainsi qu’une imagerie abdominale telle une échographie ainsi que d’autres mesures diagnostiques appropriées. ADCETRIS doit être suspendu en cas de suspicion de pancréatite aiguë. Abandonner ADCETRIS si un diagnostic de pancréatite aiguë est confirmé.

Toxicité pulmonaire : des cas de toxicité pulmonaire, certains avec des issues fatales, incluant la pneumonite, la maladie pulmonaire interstitielle et le syndrome de détresse respiratoire aiguë, ont été signalés chez des patients traités par ADCETRIS. Bien qu’aucune association causale avec ADCETRIS n’ait été établie, le risque de toxicité pulmonaire ne peut être écarté. Évaluer sans attendre et traiter de manière appropriée les symptômes pulmonaires nouveaux ou s’aggravant. Envisager la suspension de l’administration durant l’évaluation et jusqu’à amélioration des symptômes.

Infections graves et infections opportunistes : des infections graves telles la pneumonie, la bactériémie à staphylocoque, la septicémie/le choc septique (y compris des cas mortels), le zona et des infections opportunistes, comme la pneumonie à Pneumocystis jiroveci et la candidose orale, ont été signalées chez des patients traités par ADCETRIS. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant le traitement pour vérifier l’apparition potentielle d’infections graves et opportunistes.

Réactions liées à la perfusion (RLP) : des réactions liées à la perfusion immédiates et différées, ainsi que des cas d’anaphylaxie, sont survenus avec ADCETRIS. Surveiller attentivement les patients pendant et après une perfusion. Si une anaphylaxie se manifeste, l’administration d’ADCETRIS doit être abandonnée immédiatement et définitivement, et un traitement médical approprié doit être administré. En cas de RLP, interrompre la perfusion et procéder à une prise en charge médicale appropriée. La perfusion peut être redémarrée avec un débit plus lent après disparition des symptômes. Les patients ayant déjà été victimes d'une RLP doivent faire l'objet d'une prémédication lors des perfusions ultérieures. Les RLP sont plus fréquentes et plus graves chez les patients ayant des anticorps contre ADCETRIS.

Syndrome de lyse tumorale (SLT) : des cas de SLT ont été signalés avec ADCETRIS. Les patients avec une tumeur proliférant rapidement et une masse tumorale importante présentent un risque de SLT. Ces patients doivent être étroitement surveillés et gérés conformément aux meilleures pratiques médicales.

Neuropathie périphérique (NP) : le traitement par ADCETRIS peut provoquer une NP, de nature sensorielle et motrice. Une NP causée par ADCETRIS est généralement cumulative et réversible dans la plupart des cas. Surveiller l’apparition chez les patients de symptômes de NP tels l’hypoesthésie, l’hyperesthésie, la paresthésie, l’inconfort, une sensation de brûlure, une douleur neuropathique ou une faiblesse. En cas d’apparition ou d’aggravation d’une NP, les patients peuvent nécessiter un report et une réduction de dose voire l’arrêt du traitement par ADCETRIS.

Toxicités hématologiques : ADCETRIS est susceptible de provoquer une anémie de grade 3 ou 4, une thrombocytopénie ou une neutropénie prolongée (égale ou supérieure à une semaine) de grade 3 ou 4. Procéder à une numération globulaire complète avant l’administration de chaque dose.

Neutropénie fébrile : des cas de neutropénie fébrile ont été signalés. En cas de développement d’une neutropénie fébrile, il est nécessaire de surveiller étroitement les patients pour vérifier la survenue d’états fébriles et de les traiter conformément aux meilleures pratiques médicales.

Syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) : des cas de SSJ et de nécrolyse épidermique toxique (NÉT) ont été signalés avec ADCETRIS. Des issues fatales ont été signalées. Arrêter le traitement par ADCETRIS en cas d’apparition de SSJ ou de NÉT et administrer un traitement médical approprié.

Complications gastro-intestinales (GI) : des complications GI, dont certaines avec une issue fatale, ont été signalées. Elles incluent des cas d’occlusion intestinale, d’iléus, d’entérocolite, de colite neutropénique, d’érosion, d’ulcère, de perforation et d’hémorragie. Évaluer et traiter rapidement les patients en cas d’apparition ou d’aggravation de symptômes GI.

Hépatotoxicité : des élévations de l’alanine aminotransférase (ALAT) et de l’aspartate aminotransférase (ASAT) ont été signalées. Des cas graves d’hépatotoxicité, dont certains avec une issue fatale, sont également survenus. Vérifier la fonction hépatique avant de débuter le traitement et surveiller régulièrement l’élévation des taux d’enzymes hépatiques chez les patients recevant ADCETRIS. Les patients victimes d'une hépatotoxicité peuvent nécessiter un report de dose, une modification de dose, voire l’abandon de la prise d’ADCETRIS.

Hyperglycémie : des cas d’hyperglycémie ont été signalés lors des essais chez des patients présentant un indice de masse corporelle (IMC) élevé, avec ou sans antécédents de diabète sucré. Surveiller attentivement le taux de glucose sérique chez les patients victimes d'un événement d’hyperglycémie. Un traitement antidiabétique doit être administré le cas échéant.

Insuffisance rénale et hépatique : on possède une expérience encore limitée chez les patients présentant une insuffisance rénale et hépatique. Les données disponibles indiquent que la clairance AMME pourrait être affectée par une insuffisance rénale sévère, une insuffisance hépatique et par de faibles concentrations d'albumine sérique.

LCCT CD30 : l’ampleur de l'effet du traitement dans les sous-types de LCCT CD30 autres que la mycose fongoïde (FM) et le lymphome cutané primitif anaplasique à grandes cellules (LcpAGC) n’est pas clairement établie en raison de l'absence de données probantes de grande qualité. Dans deux études de phase II à groupe unique portant sur ADCETRIS, l’activité de la maladie a été montrée dans les sous-types syndrome de Sézary, papulose lymphomatoïde et histologie de LCCT mixte. Ces données suggèrent que l’efficacité et l’innocuité peuvent être extrapolées à d’autres sous-types de LCCT CD30 . Évaluer soigneusement le rapport bénéfice/risque pour le patient, et procéder avec prudence avec les autres types de LCCT CD30 .

Teneur en sodium des excipients : ADCETRIS contient une teneur maximale de 2,1 mmol (ou 47 mg) de sodium par dose. Tenir compte de cette teneur pour les patients suivant un régime pauvre en sel.

INTERACTIONS

Les patients qui reçoivent un inhibiteur puissant du CYP3A4 et de la P-gp, simultanément avec la prise d'ADCETRIS, peuvent présenter un risque accru de neutropénie et doivent être surveillés de près. La co-administration d'ADCETRIS et d'un inducteur du CYP3A4 n'a pas altéré l'exposition plasmatique d'ADCETRIS, mais a semblé réduire les concentrations plasmatiques des métabolites de la MMAE qui ont pu être testées. ADCETRIS ne devrait pas altérer l'exposition aux médicaments métabolisés par les enzymes CYP3A4.

GROSSESSE : conseiller aux femmes en âge de procréer d’utiliser deux méthodes de contraception efficaces durant un traitement par ADCETRIS, et jusqu’à 6 mois après celui-ci. On ne dispose d’aucune donnée sur l’utilisation d’ADCETRIS chez la femme enceinte. Cependant, des études réalisées sur des animaux ont montré une toxicité reproductive. Ne pas utiliser ADCETRIS pendant la grossesse, à moins que les avantages pour la mère ne l'emportent sur les risques potentiels pour le fœtus.

LACTATION (allaitement) : on ne dispose d’aucune donnée sur l’excrétion éventuelle d’ADCETRIS ou de ses métabolites dans le lait humain. Le risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut donc être exclu. En raison de ce risque potentiel, la décision doit être prise de cesser l’allaitement ou d’abandonner/renoncer au traitement par ADCETRIS.

FERTILITÉ : dans les études non cliniques, le traitement par ADCETRIS a présenté une toxicité testiculaire ; il est donc susceptible d’altérer la fertilité masculine. Conseiller aux hommes traités par ADCETRIS de ne pas concevoir d’enfant au cours du traitement, et jusqu’à six mois après la dernière dose.

Effets sur la capacité à conduire et à utiliser des machines: ADCETRIS peut avoir une influence mineure sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.

EFFETS INDÉSIRABLES

Les effets indésirables les plus fréquents (≥10 %) ont été les suivants : infections, neuropathie sensorielle périphérique, nausées, fatigue, diarrhée, pyrexie, infection des voies respiratoires supérieures, neutropénie, éruptions cutanées, toux, vomissements, arthralgie, neuropathie motrice périphérique, réactions liées à la perfusion, prurit, constipation, dyspnée, perte de poids, myalgie et douleurs abdominales.

Les réactions indésirables graves au médicament ont été les suivantes : pneumonie, syndrome de détresse respiratoire aiguë, céphalées, neutropénie, thrombocytopénie, constipation, diarrhée, vomissements, nausées, pyrexie, neuropathie motrice périphérique, neuropathie périphérique sensorielle, hyperglycémie, polyneuropathie démyélinisante, syndrome de lyse tumorale et syndrome de Stevens-Johnson. Des réactions médicamenteuses indésirables graves sont apparues chez 12 % des patients. La fréquence des réactions médicamenteuses indésirables graves uniques a été inférieure ou égale à 1 %.

Informations importantes relatives à l'innocuité d'ADCETRIS (brentuximab védotine) pour les États-Unis

MISE EN GARDE ENCADRÉE : LEUCOENCÉPHALOPATHIE MULTIFOCALE PROGRESSIVE (LEMP) :

Une infection au virus JC entraînant une LEMP ainsi que le décès peuvent survenir chez les patients traités avec ADCETRIS.

Contre-indication

Utilisation conjointe d'ADCETRIS et de bléomycine en raison d’une toxicité pulmonaire (par ex. infiltrat interstitiel et/ou inflammation).

Avertissements et précautions

  • Neuropathie périphérique (NP) : ADCETRIS provoque une NP de nature principalement sensorielle. Des cas de neuropathie motrice périphérique ont également été signalés. Une NP induite par ADCETRIS est cumulative. Surveiller l’apparition de symptômes tels que l'hypoesthésie, l’hyperesthésie, la paresthésie, l’inconfort, une sensation de brûlure, une douleur neuropathique ou une faiblesse. Modifier la dose en conséquence.
  • Anaphylaxie et réactions à la perfusion : des réactions liées à la perfusion (RLP), dont l’anaphylaxie, sont survenues avec ADCETRIS. Surveiller les patients pendant la perfusion. En cas de RLP, il convient d’interrompre la perfusion et de procéder à une prise en charge médicale appropriée. En cas d’anaphylaxie, abandonner immédiatement et définitivement la perfusion et administrer un traitement médical approprié. Administrer une prémédication aux patients ayant des antécédents de RLP avant de réaliser de nouvelles perfusions. La prémédication peut inclure de l'acétaminophène, un antihistaminique et un corticostéroïde.
  • Toxicités hématologiques : des cas graves et mortels de neutropénie fébrile ont été signalés avec ADCETRIS. Une neutropénie sévère prolongée (≥1 semaine) et une thrombocytopénie ou une anémie de grade 3 ou 4 peuvent survenir avec ADCETRIS. Commencer une prophylaxie primaire par G-CSF en commençant par le cycle 1 pour les patients recevant ADCETRIS en combinaison avec une chimiothérapie pour un LH classique en phase III ou IV non précédemment traité ou pour un LPCT non précédemment traité. Procéder à une numération globulaire complète avant chaque dose d’ADCETRIS. Surveiller plus fréquemment les patients atteints d’une neutropénie de grade 3 ou 4. Surveiller tout état fébrile chez les patients. En cas de développement d’une neutropénie de grade 3 ou 4, envisager des reports de dose, des réductions de doses, une suspension du traitement ou une prophylaxie par G-CSF avec les doses subséquentes d'ADCETRIS.
  • Infections graves et infections opportunistes : des infections comme la pneumonie, la bactériémie et la septicémie ou le choc septique (avec notamment des issues fatales) ont été signalées chez les patients traités avec ADCETRIS. Surveiller attentivement les patients durant le traitement pour vérifier l’émergence possible d’infections bactériennes, fongiques ou virales.
  • Syndrome de lyse tumorale : surveiller attentivement les patients présentant une tumeur proliférant rapidement et une masse tumorale importante.
  • Toxicité accrue en cas d’insuffisance rénale grave : la fréquence des effets indésirables de grade 3 ou plus et des décès était plus importante chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère que chez les patients ayant une fonction rénale normale. Éviter l’utilisation de ce traitement chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
  • Toxicité accrue en présence d’une insuffisance hépatique modérée ou sévère : la fréquence des effets indésirables de grade 3 ou plus et des décès était plus importante chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère que chez les patients ayant une fonction hépatique normale. Éviter l’utilisation chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère.
  • Hépatotoxicité : des cas graves et mortels se sont produits chez les patients traités avec ADCETRIS. Ces cas étaient cohérents avec des lésions hépatocellulaires et incluaient des élévations des transaminases et/ou de la bilirubine, et sont survenus après la première dose d’ADCETRIS ou la réadministration du produit. Une maladie hépatique préexistante, des taux d'enzymes hépatiques élevés au niveau de base et la prise concomitante d'autres médicaments pourraient accroître le risque. Surveiller les taux d'enzymes hépatiques et de bilirubine. Les patients souffrant d’une hépatotoxicité nouvelle, s’aggravant ou récurrente, peuvent nécessiter un report de dose, une modification de dose ou l'arrêt de l'administration d’ADCETRIS.
  • LEMP : des cas mortels d’infections par le virus JC entraînant une LEMP et la mort ont été signalés chez les patients traités avec ADCETRIS. La première apparition de symptômes est survenue à différents moments au début du traitement par ADCETRIS, certains cas survenant dans les trois mois après l'exposition initiale. Parmi les facteurs contributifs possibles autres qu’ADCETRIS, figurent des traitements antérieurs et une maladie sous-jacente pouvant provoquer une immunosuppression. Envisager un diagnostic de LEMP chez les patients présentant des signes et symptômes d’anomalies du système nerveux central d’apparition récente. Suspendre le traitement avec ADCETRIS en cas de suspicion d’une LEMP et l’abandonner si une LEMP est confirmée.
  • Toxicité pulmonaire : des événements graves et mortels de toxicité pulmonaire non infectieuse, dont la pneumonite, la maladie pulmonaire interstitielle et le syndrome de détresse respiratoire aiguë, ont été signalés. Surveiller l’apparition chez les patients de signes et symptômes, notamment de toux et de dyspnée. En cas de symptômes pulmonaires nouveaux ou qui s’aggravent, suspendre l’administration d’ADCETRIS durant l’évaluation et jusqu’à amélioration des symptômes.
  • Réactions dermatologiques graves : des cas graves et mortels de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et de nécrolyse épidermique toxique (NÉT) ont été signalés avec ADCETRIS. En cas de survenue de SSJ ou de NÉT, arrêter ADCETRIS et administrer un traitement médical approprié.
  • Complications gastro-intestinales (GI) : des cas graves et mortels de pancréatite aiguë ont été signalés. Parmi les autres complications GI graves et mortelles signalées figurent les perforations, les hémorragies, les érosions, les ulcères, l’occlusion intestinale, l’entérocolite, la colite neutropénique et l’iléus. Un lymphome avec atteinte GI préexistante peut augmenter le risque de perforation. En cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes GI, réaliser rapidement une évaluation diagnostique et administrer un traitement adapté.
  • Toxicité embryo-fœtale : sur la base du mécanisme d’action et des études réalisées sur des animaux, ADCETRIS peut nuire au fœtus. Informer les femmes en âge de procréer du risque potentiel pour le fœtus et leur conseiller d’éviter de tomber enceintes durant un traitement par ADCETRIS, et pendant au moins 6 mois après la dose finale d’ADCETRIS.

Effets indésirables les plus courants (≥20 % dans toute étude) : neuropathie périphérique, fatigue, nausée, diarrhée, neutropénie, infection des voies respiratoires supérieures, pyrexie, constipation, vomissements, alopécie, perte de poids, douleur abdominale, anémie, stomatite, lymphopénie et mucosite.

Interactions médicamenteuses

L’utilisation concomitante de puissants inhibiteurs ou inducteurs du CYP3A4 peut potentiellement affecter l’exposition à l’auristatine monométhyle E (AMME).

Utilisation sur des populations particulières

Insuffisance hépatique modérée ou sévère ou insuffisance rénale sévère : augmentation de l’exposition à l’AMME et des réactions indésirables. Éviter l’utilisation de ce médicament.

Conseiller aux hommes ayant des partenaires sexuelles féminines en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace durant le traitement par ADCETRIS, et pendant au moins 6 mois après l'administration de la dernière dose d'ADCETRIS.

Conseiller aux patientes de signaler immédiatement toute grossesse et d’éviter l’allaitement pendant la prise d’ADCETRIS.

Pour connaître les Informations importantes supplémentaires relatives à l'innocuité, notamment LA MISE EN GARDE ENCADRÉE, veuillez consulter les informations de prescription complètes d’ADCETRIS sur le site www.seattlegenetics.com ou http://www.ADCETRIS.com.

À propos de Takeda Pharmaceutical Company

Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE: 4502) est une société pharmaceutique internationale axée sur la recherche et le développement dont la mission est d'améliorer la santé et l'avenir des patients en transformant ses connaissances scientifiques en médicaments susceptibles de changer la vie des patients. Takeda multiplie ses efforts de R&D dans les domaines thérapeutiques de l’oncologie, de la gastroentérologie et des neurosciences, ainsi que sur les vaccins. Takeda mène sa R&D à la fois en interne et avec des partenaires afin de se maintenir à la pointe de l'innovation. Ses produits innovants, notamment en oncologie et en gastroentérologie, ainsi que la présence de Takeda sur les marchés émergents, stimulent actuellement la croissance de la société. Environ 30 000 employés de Takeda s’engagent à améliorer la qualité de vie des patients en collaborant avec ses partenaires du secteur des soins de santé dans plus de 70 pays.

Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site https://www.takeda.com/newsroom/.

Des informations supplémentaires sur Takeda sont disponibles sur le site de l'entreprise à l'adresse www.takeda.com, et des renseignements supplémentaires sur Takeda Oncology, la marque de la division mondiale d'oncologie de Takeda Pharmaceutical Company Limited, sont disponibles sur son site www.takedaoncology.com.

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