Le ribociclib (Kisqali®) devient le premier traitement dans le cancer du sein métastatique RH /HER2 — à obtenir un ASMR de niveau III

Le ribociclib (Kisqali®) devient le premier traitement dans le cancer du sein métastatique RH /HER2 — à obtenir un ASMR de niveau III Suite aux résultats de survie globale de l’étude MonaLEEsa-2 publiés dans le New England Journal of Medicine (NEJM) le 10 mars 2022, la Commission de la Transparence a réévalué le niveau d’ASMR du ribociclib (Kisqali®), le passant de V à III.

Novartis est fier d’annoncer que la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé a publié les conclusions de la réévaluation du service rendu du ribociclib (Kisqali®). Le traitement passe donc d’un ASMR V à un ASMR III1. Cette décision s’appuie sur les résultats de survie globale de l’essai MonaLEEsa-2 publiés dans le New England Journal of Medicine (NEJM) le 10 mars 2022.

« Le gain de deux niveaux d’ASMR sur la base de MonaLEEsa-2, annoncé par la Commission de la Transparence, est une excellente nouvelle. Cela témoigne une nouvelle fois de la reconnaissance de l’efficacité du ribociclib dans le traitement du cancer du sein métastatique avancé RH /HER2 — . Chez Novartis, nous sommes fiers de mettre à disposition cette molécule qui marque un tournant dans la prise en charge des patientes grâce à sa capacité à prolonger la vie des personnes vivant avec cette pathologie», souligne Marc van Baardewijk, Directeur Aire Thérapeutique Tumeurs solides, Novartis France.

En 2018, en France, 58 500 patientes ont été diagnostiquées avec un cancer du sein. La même année, 12 000 décès avaient pour cause un cancer du sein2. Le cancer du sein métastatique avancé RH /Her2 — représente 70 % des cancers du sein3. Kisqali® est indiqué pour cette catégorie de patientes lorsque la maladie est localement avancée ou métastatique.

Kisqali® est indiqué chez les femmes dans le traitement du cancer du sein au stade localement avancé ou métastatique, avec récepteurs hormonaux (RH) positifs et récepteurs du facteur de croissance épidermique humain 2 (human epidermal growth factor receptor 2 [Her2]) négatifs en association avec un inhibiteur de l’aromatase ou avec le fulvestrant comme traitement initial à base d’hormonothérapie, ou chez les femmes traitées antérieurement par hormonothérapie. Chez les femmes en pré/périménopause, l’hormonothérapie doit être associée à un agoniste de l’hormone de libération de la lutéinostimuline (luteinising hormone releasing hormone, LHRH).1,4

Pour connaître les places dans la stratégie thérapeutique de Kisqali®, consultez le site de la

HAS : https://www.has-sante.fr/jcms/pprd_2983389/fr/kisqali-ribociclib

Dans les résultats de l’étude MonaLEEsa-2, le critère principal qui est la survie sans progression a été atteint. Un bénéfice statistiquement significatif de la survie sans progression a été rapporté pour Kisqali® associé au létrozole versus placebo associé au letrozole : médiane de 25,3 mois versus 16,0 mois ; hazard ratio à 0,568 ; p= 9,63 x 10-8.5 Les effets indésirables de grade 3/4 les plus fréquents, toutes causes confondues, rapportés dans l’étude MonaLEEsa -2 (≥ 15 % dans l’un ou l’autre bras ; ribociclib plus létrozole versus placebo plus létrozole) étaient la neutropénie et la leucopénie. 5

L’analyse finale de la survie globale (critère secondaire clé) de l’étude MonaLEEsa -2 a été faite avec un suivi médian de plus de 6,5 ans. Kisqali® associé au letrozole dépasse les 5 ans de survie globale médiane (63,9 mois avec Kisqali® associé au letrozole versus 51,4 mois avec le placebo associé au letrozole). Il s’agit donc d’un gain de plus de 12 mois. Le hazard ratio était de 0,76 (IC95 %, 0,63-0,93) ; p=0,008 (bilatéral), soit une réduction du risque de décès de 24%. Les taux de survie à 6 ans étaient de 44,2 % et 32,0 % respectivement pour les bras Kisqali® et placebo. Aucun nouveau signal relatif à la tolérance n’a été détecté6.

Les inhibiteurs de CDK 4/6 sont recommandés en première ligne métastatique du cancer du sein avancé RH /Her2-.7

L’étude MonaLEEsa-2 repose sur un des critères les plus reconnus pour évaluer l’efficacité d’un

traitement en cancérologie, la survie globale. Il est plus long et plus difficile à obtenir que d’autres, comme celui de la survie sans progression. Il correspond au temps entre le début de l’administration du traitement et le décès. 8

Kisqali® est le seul inhibiteur de CDK 4/6 à ce jour, à avoir démontré une amélioration statistiquement significative et cliniquement pertinente de la survie globale dans le cance r du sein métastatique avancé RH /Her2 —, quels que soient l’hormonothérapie associée, la ligne de traitement ou le statut ménopausal6.

Pour une information complète, consultez les Résumés des Caractéristiques des Produits sur la base de données publique du médicament» : en suivant ce lien 

 

À propos du ribociclib Kisqali®

Le ribociclib (Kisqali®) est indiqué chez les femmes dans le traitement du cancer du sein au stade localement avancé ou métastatique, avec récepteurs hormonaux (RH) positifs et récepteurs du facteur de croissance épidermique humain 2 (human epidermal growth factor receptor 2 [H er2]) négatifs en association avec un inhibiteur de l’aromatase ou avec le fulvestrant comme traitement initial à base d’hormonothérapie, ou chez les femmes traitées antérieurement par hormonothérapie. Chez les femmes en pré/périménopause, l’hormonothérapie doit être associée à un agoniste de l’hormone de libération de la lutéinostimuline (luteinising hormone releasing hormone, LHRH). 1

Pour connaitre les places dans la stratégie thérapeutique du ribociclib (Kisqali®), consultez le site de la HAS : https://www.has-sante.fr/jcms/pprd_2983389/fr/kisqali-ribociclib

Kisqali® a été développé par les Instituts Novartis pour la Recherche Biomédicale (NIBR) dans le cadre d’une collaboration de recherche avec Astex Pharmaceuticals. 9

 

 

Références

1 Haute Autorité de Santé – Réevalutation de KISQALI (ribociclib) – Commission de la transparence – avis du 4 janvier 2023 (has- sante.fr)

2 Santé Publique France. Estimations nationales de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 199 0 et 2018.

3 Auguste A, Cortet M, et al. Breast cancer subtype of Frenchwomen is not influenced by socioeconomic status: A population based-study. Plos One. 2017;12(2):e0170

4 HAS – Commission de la transparence – avis du 4 septembre 2019

5 Updated results from MONALEESA-2, a phase III trial of first-line ribociclib plus letrozole versus placebo plus letrozole in hormone receptor-positive, HER2-negative advanced breast cancer - Ann Oncol 2018; 29: 1541–1547

6 Hortobagyi, et al. Overall Survival With Ribociclib Plus Letrozole in Advanced Breast Cancer. N Engl J Med 2022; 386:942-50.

7 Gennari A. Ann Oncol. 2021 Dec;32(12):1475-1495. ESMO Clinical Practice Guideline for the diagnosis, staging and treatment of patients with metastatic breast cancer

8 Kaklamani G. Oncologist. 2016;21(8):922-30; Clinical Implications of the Progression-Free Survival Endpoint for Treatment of Hormone Receptor-Positive Advanced Breast Cancer

9 https://astx.com/research-development/partnered-products-and-programs/kisqali-ribociclib-cdk46-inhibitor-oncology/

 

 

 

Descripteur MESH : Tumeurs du sein , Survie , Femmes , Placebo , France , Santé , Thérapeutique , Association , Facteur de croissance épidermique , Croissance , Recherche , Population , Base de données , Patients , Personnes , Vie , Temps , Santé publique , Recherche biomédicale , Bras , Risque , Taux de survie , Mortalité , Maladie , Neutropénie , Leucopénie , Tumeurs

Médicaments: Les +