Légionellose : Battue par « K.O Technique » grâce à la télésurveillance à distance

La lutte contre cette maladie, qui existe à l’état endémique dans tous les milieux aquatiques naturels et circuits de distribution d’eau (développement maximum à 37°) toute l’année, et surtout l’été, repose sur la prévention permanente.

Jean-Pierre CASTELLAN, fondateur de la société PROMAIGA (1985), spécialisée dans le traitement des eaux sur mesures (adaptées en fonction des mesures prises sur place chez le client), vient de présenter lors du dernier salon INTERCLIMA (qui se déroulait à Paris Expo Porte de Versailles courant Février 2002) un procédé permettant de traquer en permanence et sans répit, les bactéries « tueuses » responsables de la maladie du légionnaire.. La légionellose est contractée majoritairement par l’intermédiaire d’installations à pulvérisation d’eau (installations sanitaires) sachant que les bactéries « Legionella pneumophila », atteignent le seuil de contamination par aspersion : systèmes de climatisation, douche, nébulisateurs et humidificateurs d’appareils respiratoires, eaux thermales, bassins et fontaines, circuits de refroidissements industriels…

PROMAIGA, installé en Seine et Marne au Châtelet-en-Brie,propose une désinfection continue (obtention du CSTBat Service Procédé PROBIO) désinfection des circuits eaux chaudes sanitaires avec télésurveillance du traitement. Le dosage de chlore libre est régulé par un chloromètre de manière à ne pas dépasser les valeurs autorisées par les directives ministérielles.

Techniquement le procédé demande une mise en adéquation de certains postes dont le poste de dosage qui doit être adapté à l’injection de solution chlorée. La sonde de mesure de chlore est autonettoyante et résiste à la température. Le contrôle par télésurveillance à distance de l’installation est continu et automatisé, il assure la lecture permanente, par un graphe en temps réel de la teneur en chlore libre, de la consommation d’eau et de la quantité de produit injecté en fonction des poussées de légionelle. Il permet aussi la détection et l’enregistrement des différentes alarmes : alarme de débit (si le débit est interrompu), alarme bacs vides, alarmes en cas de dépassement de la teneur en chlore (trop basse ou trop élevée), état de fonctionnement des pompes ( marche –arrêt). La télésurveillance, c’est d’abord la qualité du service avec la continuité du traitement par la connaissance instantanée de tout incident, la prévention immédiate du S.A.V dés l’apparition d’une alarme, la mise à disposition mensuelle des bilans de fonctionnement complets et précis, les tracés de courbes de valeurs d’injection de chlore et de consommation des produits.

Suivant les directives de la direction générale de la santé :« il est de la responsabilité des gestionnaires d’établissements de santé et des responsables d’établissements recevant du public de vérifier et garantir la qualité de l’eau aux points d’usage et comportant des installations à risque, d’assurer un bon entretien et d’évaluer la qualité de cet entretien par un prélèvement et une analyse légionelle. » Lorsque l’on sait qu’en droit commun, « la responsabilité du gardien de la chose, qu’elle soit mobilière (matériel) ou immobilière est fondée sur une présomption de responsabilité (art ;1384 ? 1er du code civil), gageons que les responsables de cliniques et d’hôpitaux, d’hôtels, de maisons de retraite, centres d’hébergements, complexes sportifs, campings, lycées, écoles…, exposés à la responsabilité des personnes physiques et des personnes morales en cas de contamination, trouveront dans le procédé PROMAIGA, seul sur le marché à l’heure actuelle, un moyen de prévention et de service « plus » apporté à leurs clients et patients, évitant le risque accidentel d’être un jour ou l’autre confrontés aux juridictions civiles, pénales ou administratives.

A l’heure actuelle, le premier centre hospitalier français ayant mis en place le procédé de télésurveillance des circuits d’eau chaude est l’Hôpital FONTENOY de CHARTRES (28).