Retour du masque dans les hôpitaux : un impératif de santé publique

Retour du masque dans les hôpitaux : un impératif de santé publique Dans une tribune publiée sur l’Express, des organisations de soignants et de patients plaident pour le retour du masque obligatoire dans les hôpitaux et plus généralement pour la mise en place de mesures de prévention en adéquation avec les risques de contamination aéroportée.

Les signataires constatent l’absence de mesures préventives contre le Covid-19 et autres maladies aéroportées comme la grippe dans les établissements de soins, augmentant ainsi le risque d’infection nosocomiale, notamment des plus fragiles. “La fin de l’état d’urgence a mis fin à toute mesure de prévention”, un constat alarmant, surtout dans les hôpitaux. Ils critiquent vivement l'absence de réactions et d'apprentissages suite à la pandémie, déplorant que “la France n’ait tiré aucune leçon de la pandémie” et que les “virus et autres pathogènes circulent librement dans les hôpitaux”, une situation qu'ils décrivent comme un retour à un “médiévalisme inquiétant” dans le milieu médical.

"Non, le virus n’est pas saisonnier, non la vaccination n’est pas suffisante (ni efficace pour tous), et non, il n’est pas acceptable que les patients soient contraints de se mettre en danger pour pouvoir se soigner."

Ils dénoncent le déni des institutions face à la gravité de la situation sanitaire dans les hôpitaux et soulignent l'absurdité des mesures actuelles. Ils observent que les recommandations officielles, qui se limitent souvent à des conseils basiques comme le lavage des mains ou l'utilisation insuffisante de masques chirurgicaux, sont inadéquates pour lutter contre les maladies aéroportées telles que le Covid-19. Cette situation, selon eux, reflète une ignorance des réalités médicales et un manque de prise de responsabilité par les autorités compétentes, mettant ainsi en danger la santé des patients et du personnel hospitalier.

Pour étayer leur propos, ils mettent en lumière le taux alarmant de décès liés aux infections nosocomiales de Covid-19, où “entre 5 % et 10 % des cas entraînent un décès, parfois plus”. Outre les décès, le “covid long” représente également un danger mortel, impactant gravement la santé des survivants.

ils rappellent les initiatives internationales, telles que les manifestations aux États-Unis et la pétition au Royaume-Uni, visant à renforcer les mesures de protection dans les hôpitaux, notamment le retour des FFP2. 

En France, la promesse du président Macron concernant la qualité de l'air dans les hôpitaux reste non tenue, une lacune significative dans la réponse sanitaire à apporter dans les ERP face aux virus aréoportés.

 

 

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