Augmentation importante des infections génitales à HSV-1 en Ecosse

Entre 1998 et 2000, la prévalence des infections génitales par le virus herpes simplex de type 1 (HSV-1) a augmenté de près de 60%. Pour le moment, cette progression reste inexpliquée mais les auteurs de l’étude, publiée dans le BMJ, préconisent des mesures préventives en matière de prophylaxie sexuelle oro-buccale.

Des médecins de Glasgow ont revu tous les cas d’infections par le virus herpes simplex (HSV) répertoriées entre 1986 et 2000 au West of Scotland Specialist Virology Center (Gartnavel General Hospital, Glasgow, Ecosse).

Sur les 3181 prélèvements trouvés positifs pour HSV, 63% concernaient des femmes. Entre 1986 et 1988, 33% des cas était dus à HSV-1, pour représenter 56% entre 1998 et 2000.

«A la fois le nombre et le pourcentage d’infections à HSV-1 ont augmenté», ont commenté les auteurs, qui notent une forte corrélation entre cette progression et le jeune âge et le sexe des personnes infectées (femmes de moins de 25 ans).

Même s’il apparaît que la majorité des infections aient une étiologie orogénitale, il n’y a pas d’évidence suggérant un changement des pratiques sexuelles orales, expliquent les auteurs, qui admettent que l’incidence des infections à HSV-1 chez les femmes reste inexpliquée.

Source: BMJ 8 juin 2002;324:13667

PI

Descripteur MESH : Sexologie , Urologie , Virus , Prévalence , Femmes , Médecins , Personnes , Sexe

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