Un morceau de cuisse pour un cœur

Un groupe français décrit dans le Lancet une procédure de greffe autologue de myoblaste afin d’améliorer après un infarctus du myocarde. Globalement, la fonction cardiaque et la fraction d’éjection ventriculaire gauche ont été améliorée.

Cette intervention a été réalisée chez un homme de 72 ans. Les myoblastes prélevés sur la cuisse ont été mis en culture avant d’être réinjectés dans la région cardiaque lésée.

Après le décès du patient 18 mois après l’intervention, l’examen post-mortem a montré une différenciation des myoblastes en myotubes squelettiques. La fonction contractile était préservée.

Le principal auteur de cette étude, Albert Hagège (Hôpital européen Georges Pompidou) commente ces résultats en précisant que « quel que soit le mécanisme, ces résultats portent crédit à l’utilité des myoblastes dans un contexte clinique ». Il ajoute que la viabilité des cellules greffées semble allongée et que le phénotype cellulaire paraît en accord avec la possibilité d’une fonction cardiaque soutenue.

Source : Lancet 2003; 361: 491–92

Descripteur MESH : Cuisse , Infarctus , Infarctus du myocarde , Myocarde , Myoblastes , Auteur , Cellules , Phénotype

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