Le peptide natriurétique B pour mesurer le risque cardiovasculaire

Le peptide natriurétique de type B pourrait être utilisé comme marqueur du risque cardiovasculaire chez des personnes apparemment asymptomatiques, indique une étude parue cette semaine dans le NEJM.

Cette enquête prospective a été conduite auprès de 3346 patients de la Framingham Heart Study exempts d’insuffisance cardiaque et suivis pendant plus de cinq ans en moyenne.

Wang et al. expliquent que leurs résultats montrent qu’une concentration élevée de peptide natriurétique de type B (BNP) est associée à une augmentation du risque de décès, de premier accident cardiovasculaire, d’insuffisance cardiaque et de fibrillation auriculaire.

Des concentrations en BNP supérieures au 80° percentile étaient associées à un risque de décès multiplié par 1,62 (P=0,02) en analyse multivariée. Le risque était multiplié par 1,76 (P=0,03) pour le premier accident cardiovasculaire, 1,91 (P=0,02) pour la fibrillation auriculaire, 1,99 (P=0,02) pour l’accident vasculaire cérébral et 3,07 (P=0,002) pour l’insuffisance cardiaque.

Source : NEJM 2004 ; 350:655-663

Descripteur MESH : Risque , Personnes , Fibrillation auriculaire , Analyse multivariée , Patients

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