Susceptibilité génétique au virus du Nil occidental

Des résultats de recherches publiés aujourd’hui montrent qu’une mutation du récepteur CCR5 augmente le risque d’infection par le virus du Nil occidental. La mutation en jeu est la mutation CCR5delta32, plus connue pour son association à une résistance à l’infection par le VIH.

Les détails de l’étude ont été mis en ligne aujourd’hui sur le site du Journal of Experimental Medicine. Dans le cadre de recherches sur ce virus transmis par des moustiques et responsable d’encéphalites aux USA en 1999, Philip Murphy et ses confrères de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) avaient montré il y a peu que les souris dépourvues du récepteur CCR5 étaient plus sensibles au virus du Nil occidental. Afin de mieux sonder le rôle de ce récepteur dans les mécanismes de l’infection chez l’homme, ces chercheurs ont déterminé la proportion de personnes porteuses de la mutation CCR5delta32 parmi des patients qui avaient été infectés par le virus du Nil occidental aux Etats-Unis.

Il est en effet apparu que les personnes homozygotes pour la mutation CCR5delta32 étaient plus fréquentes chez les patients infectés par le virus du Nil occidental que dans la population générale, ce qui suggère que cette mutation est un facteur de prédisposition à l’infection par ce virus, contrairement à ce qui est observé avec le VIH, expliquent les scientifiques.

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