Staphylocoque doré : une stratégie agressive pour lutter contre les résistances

L’adoption de mesures très strictes de prévention des infections permettrait de réduire de façon très nette la prévalence des infections nosocomiales causées par Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM). C’est du moins la conclusion d’une modélisation de l’impact de ces mesures dans les hôpitaux.

Cette simulation vient de faire l’objet d’une publication dans la revue PNAS. Elle porte sur la mise en place d’une stratégie connue sous l’appellation « search and destroy » qui semble avoir fait ses preuves dans certains pays. C’est notamment le cas des Pays-Bas où cette stratégie a permis de maintenir la prévalence des infections nosocomiales à SARM au dessous de 1%. Comparativement, ce chiffre de 44% au Royaume-Uni, 20% en Allemagne et 50% aux USA.

Cette stratégie repose globalement sur le dépistage intensif des patients, l’isolement des cas, la recherche des personnes en contact avec le patient, le renforcement des procédures d’hygiène et un meilleur contrôle de l’usage des antibiotiques. La simulation à 30 ans indique que cette approche rigoureuse permettrait de réduire en six ans la prévalence des SARM à moins de 1% dans les grands centres hospitaliers.

Source : www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.0510077103

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