Le régime alimentaire lié au risque de SLA

Les acides gras polyinsaturés et la vitamine E paraissent associés à une réduction du risque de sclérose latérale amyotrophique (SLA).

Ceci est la conclusion d’une étude publiée dans le Journal of Neurology, Neurosurgery, and Psychiatry par des chercheurs néerlandais. Le Dr Jan Veldink et ses confrères décrivent ici l’étude des habitudes alimentaires de 132 patients qui présentaient une sclérose latérale amyotrophique (SLA) confirmée ou probable et sans antécédent familial. Les données ont été comparées à celles de 220 patients témoins.

Ces chercheurs expliquent avoir mis en évidence une diminution du risque de SLA lorsque l’apport alimentaire en acides gras polyinsaturés et vitamine E était élevé, avec un effet synergique entre ces deux facteurs alimentaires. Globalement, la réduction du risque pourrait atteindre 50% lorsque ces apports sont élevés, ajoutent les auteurs de l’étude.

Enfin, cet effet n’a pas été retrouvé avec d’autres nutriments tels que les flavonols, le lycopène, la vitamine C, la vitamine B2, le glutamate, le calcium ou les phytoestrogènes. Les auteurs soulignent enfin qu’une étude de population est en cours pour confirmer ou infirmer les résultats obtenus dans cette étude cas/contrôles qui présente ses propres limitations.

Source : J Neurol Neurosurg Psychiatry 2006;000:1–6. doi: 10.1136/jnnp.2005.083378

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