Covid-19 : Au Royaume-Uni, la vaccination est efficace sur les séniors de 70 ans et plus

Covid-19 : Au Royaume-Uni, la vaccination est efficace sur les séniors de 70 ans et plus Selon une étude publiée dans le BMJ réalisée à partir de données fournies par le ministère de la Santé, la campagne de vaccination contre la covid-19 qui a été menée au Royaume-Uni sur les adultes de 70 ans et plus se révèle très efficace pour prévenir les formes symptomatiques. Elle réduit par ailleurs de façon significative les risques de décès et d’hospitalisation.

Le Royaume-Uni est le premier pays européen à avoir mis en œuvre une campagne de vaccination contre la Covid-19. Lancée le 8 décembre 2020 d’abord avec le Corminaty de Pfizer puis avec le Vaxzevria d’AstraZeneca, elle permet aujourd’hui de disposer de suffisamment de recul pour pouvoir évaluer son efficacité sur la base de données de « vie réelle ».

Une étude cas-témoins avec test négatif a été publiée dans le BMJ le 13 mai dernier. Sur les 7,5 millions de personnes âgées de plus de 70 ans au Royaume-Uni qui étaient éligibles pour l’inclusion, 156 930 personnes ont présenté des symptômes de la covid-19 entre le 8 décembre 2020 et le 19 février 2021. L’étude a évalué le nombre d’infections symptomatiques confirmées par tests PCR, le nombre d’hospitalisations et le nombre de décès constatés sur ces cas puis a comparé ceux qui étaient vaccinés à ceux qui ne l’étaient pas.

Covid-19 : Au Royaume-Uni, la vaccination est efficace sur les séniors de 70 ans et plus

L’efficacité du vaccin de Pfizer s’établit ainsi entre 60 et 70 % pour prévenir les infections symptomatiques au bout de 10 à 13 jours après la première dose et entre 85 et 90 % après la seconde dose. Les personnes vaccinées qui présentaient des symptômes avaient un risque d’hospitalisation réduit de 44 % et un risque de décès moindre de 51 % par rapport à ceux qui n’étaient pas vaccinés.

Une seule dose du Vaxzevria d’AstraZeneca a permis de réduire le risque de formes symptomatiques de 60 à 75 % et le risque d’hospitalisations en soins intensifs de 37 %. Les données de suivi étaient trop peu nombreuses pour évaluer la réduction du risque de décès en raison de l’allongement à 12 semaines du délai d’administration de la seconde dose.

Cette efficacité vaccinale doit s’entendre contre le variant dit « anglais », alors largement majoritaire pendant la période observée.

Descripteur MESH : Vaccination , Santé , Risque , Personnes , Soins intensifs , Soins , Base de données

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