Grève du 3 juillet : APH revendique une mobilisation sans précédent

Dans une démarche inhabituelle, Action Praticiens Hôpital (APH), en partenariat avec plusieurs autres syndicats médicaux, détaille l’ampleur exceptionnelle de la grève hospitalière du 3 juillet et met sur la pression sur le gouvernement.

Une mobilisation sans précédent

La mobilisation du 3 juillet se distingue par son caractère exceptionnel. Les taux de participation ont dépassé 50 % dans de nombreux hôpitaux, malgré certaines contraintes de décompte. Par exemple, les chiffres ne prennent pas en compte les praticiens en congé ou ceux qui sortent de garde. Pourtant, selon des retours fiables, 63 % des professionnels ont participé à la grève à Aix, 65 % à Annecy, et même 81 % à La Rochelle.

Un appel aux médias et aux dirigeants

APH, en collaboration avec l’AMUF, Jeunes Médecins et le Syndicat National des Jeunes Anesthésistes-Réanimateurs, a organisé une conférence de presse de plus de deux heures à Paris, largement couverte par les journalistes. De nombreuses interviews et reportages ont été réalisés autour de ces événements, à Paris et en province, reflétant une forte résonance médiatique.

APH se félicite qu’en dépit d’une actualité très chargée ce jour-là, la bataille de la mobilisation et celle de la communication ont été remportées. Toutefois, à ce stade aucune revendication n’a été satisfaite par les autorités sanitaires.

APH met en garde l’administration contre toute absence de réaction rapide. Si aucune mesure concrète n’est prise dans les 48 heures, APH se réserve le droit d’interpeller directement le Président de la République afin de demander des explications sur le non-respect de ses engagements pris le 6 janvier 2023.

La lutte pour l’avenir de l’hôpital public

APH insiste sur l’importance de l’hôpital public et le rôle vital des praticiens hospitaliers. Il avertit que sans praticien hospitalier, il n’y a plus d’hôpital public, et que la santé de nos concitoyens est en danger. Les revendications ne sont pas simplement la reconnaissance de leur travail, elles sont essentielles pour éviter une catastrophe de santé publique.

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