L’IRM, une technique plus performante pour détecter le mensonge?

Ce sont les conclusions de chercheurs de l’école de médecine de l’université de Pennsylvanie (EU), qui auraient mis en évidence des régions cérébrales spécifiquement activées lorsqu’on commet un mensonge.

Ces travaux seront présentées demain lors du National Meeting of the Society for Neuroscience à San Diego.

Daniel Langleben et ses collaborateurs ont analysé à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), l’activité cérébrale de 18 volontaires soumis au test interrogatoire dit du ‘Guilty knowledge test’. Ce test consiste à regarder des cartes à jouer sans les montrer et de dire si oui ou non on les a vues lorsqu’elles des cartes nous sont présentées à nouveau.

Les régions cérébrales intervenant dans l’attention et le contrôle des erreurs (circonvolution du corps calleux et les zones des cortex pré moteur et pré frontal) ont été en moyenne plus activées chez les personnes ayant menti que celles ayant dit la vérité.

«Si la vérité constitue par défaut l’activité normale du cerveau, alors le mensonge nécessité une augmentation de l’activité cérébrale dans les régions dévolues à l’inhibition et au contrôle», a commenté Langleben.

«Les résultats indiquent qu’étant donné que l’IRMf est une méthode de mesure plus directe de l’activité cérébrale que la méthode de détection du mensonge couramment employée (polygraphe), elle a des avantages sur celle-ci», a ajouté le chercheur.

Source : University of Pennsylvania Medical Center 11 novembre 2001.

Descripteur MESH : Neurologie , Médecine , Pennsylvanie , Cartes , Cerveau , Corps calleux , Personnes

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