Cancer du poumon : sortir les patients de la sédentarité avec des jeux numériques

Cancer du poumon : sortir les patients de la sédentarité avec des jeux numériques L’éditeur de jeux santé digitaux Kiplin a organisé avec quatre établissements de l’APHP un challenge santé digital destiné à des patients atteints de cancers du poumon et aux soignants qui les accompagnent. AstraZeneca a soutenu cette opération, visant à apporter à ces patients une thérapeutique complémentaire, leur permettant de mieux vivre avec leur pathologie.

Kiplin, acteur reconnu du digital, développe depuis 2014 une offre innovante : un ensemble de jeux numériques permettant aux participants de pratiquer une activité physique régulière, ludique et en équipes. Ces jeux — développés avec l’appui d’un comité scientifique de dix experts — fonctionnent tous sur un principe identique : pour jouer, les participants doivent bouger (marcher, courir, pédaler…) munis d’un objet connecté (leur smartphone par exemple).

Conçus sous forme de challenges ludiques, ces jeux sont destinés aux collaborateurs d’entreprise, mais aussi aux hôpitaux et centres de santé, qui proposent ces jeux à leurs patients atteints de maladies chroniques en tant que thérapie non médicamenteuse.

Entre septembre et décembre 2021, Kiplin a proposé cette solution aux soignants accompagnant des patients atteints de cancers du poumon, via quatre établissements de l’AP-HP : Tenon, Cochin, l’Hôpital Européen Georges Pompidou, et La Pitié-Salpêtrière.

L’objectif : proposer aux patients comme aux soignants de participer à trois challenges digitaux sur la

période, en équipes. Le nombre de pas quotidiens parcouru par chaque participant permettait de faire progresser son équipe et d’avancer dans le challenge. En parallèle, des séances d’activité physiqueadaptée, en visio, étaient proposées chaque semaine aux participants. Dispensées par un enseignant spécialisé en activité physique adaptée (APA) ces cours étaient conçus en fonction de l’état des patients. En début et en fin de programme, les patients bénéficiaient d’autre part d’un bilan de condition physique, afin de mesurer les bénéfices de cette activité physique.

Au total, 135 personnes se sont engagées dans ce programme. Elles ont été suivies, durant les trois mois, par une infirmière coordinatrice, chargée par Kiplin de suivre les patients, de les encourager à participer et de suivre leur progression.

Une amélioration notable de l’état général des patients

« Les résultats se sont avérés très satisfaisants, de l’avis de tous les participants, affirme Inès Fadet, responsable des opérations chez Kiplin. Les soignants ont noté, chez tous les patients ayant participé à ce programme, une notable diminution de la fatigue, une meilleure gestion de la douleur, et un meilleur état général. Les patients, isolés pendant cette période de crise sanitaire, ont apprécié de pouvoir garder ainsi un lien avec leurs soignants, et entre eux. Autre point positif : le format digital leur permettait de pratiquer une activité physique en toute sécurité ».

L’opération a bénéficié du soutien institutionnel du laboratoire AstraZeneca dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement des professionnels de santé dans l’amélioration du parcours patients. Kiplin entend multiplier, dans le futur, d’autres programmes du même type : « L’objectif est aujourd’hui de pouvoir proposer ces programmes auprès de patients et de soignants toujours plus nombreux, reprend Inès Fadet. Nous sommes très heureux du soutien d’acteurs majeurs comme AstraZeneca, qui nous permet d’accroître la mobilisation autour de l’activité physique digitale : elle constitue un formidable moyen d’améliorer l’état des patients, tout en levant les freins traditionnels (difficultés de déplacement, d’emplois du temps) auxquels se heurtait, traditionnellement, la pratique de l’activité physique classique. »

Kiplin collabore déjà avec plusieurs centres de lutte contre le cancer. Notamment le centre Léon Bérard à Lyon, l’Institut Curie à Paris, ou encore l’Institut de Cancérologie de l’Ouest, à Angers et Nantes. En 2021, plus de 200 patients atteints de cancer, suivis dans ces centres, ont bénéficié des programmes d’activité physique adaptée proposés par Kiplin.

« Notre but, au-delà des périodes de jeux en équipes, est d’impulser un changement durable dans les comportements individuels, conclut Vincent Tharreau, fondateur de Kiplin. À l’issue de nos challenges, le niveau d’activité physique des participants augmente en moyenne de plus de 50 %. Et un an plus tard,

70 % des participants sont sortis durablement du seuil de sédentarité. Cela fonctionne parce que nous ne sommes pas dans un discours d’injonction au sport. Nous adoptons une approche ludique, qui répond à notre besoin collectif de bouger ensemble »

À propos de Kiplin

Créé en 2014, Kiplin est un éditeur de jeux digitaux favorisant l’activité physique au service de la santé. Basée à Nantes, l’entreprise s’est dotée d’un comité scientifique constitué de personnalités issues du monde de la santé, du digital et du traitement des données de santé. Promoteur d’une activité physique inclusive, Kiplin consacre plus de 60 % de ses charges à sa mission à impact : réduire la fracture entre les patients qui ont accès à des soins et ceux qui n’en ont pas. Plus d’informations sur https://www.kiplin.com

Descripteur MESH : Patients , Poumon , Santé , Thérapeutique , Physique , Programmes , Douleur , Fatigue , Gestion de la douleur , Déplacement , Temps , Soins , Lutte , Discours , Paris

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